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Hercule Poirot - Nouvelles tome 2 sur 10
EAN : 9782702431580
194 pages
Le Masque (12/01/2005)
3.64/5   237 notes
Résumé :
Roman constitué de 3 nouvelles : Le miroir du mort, Feux d'artifice et L'invraisemblable vol.

Chacun sait qu'Hercule Poirot est le plus grand détective de tous les temps.
Un homme se suicide quelques heures après lui avoir demandé assistance ? Allons donc ! Ce serait trop facile, et le petit belge sait bien que personne ne fait appel à lui sans raison. Pour lui, rien de plus facile que de déjouer les jeux de glaces, voir au-delà du miroir et fa... >Voir plus
Que lire après Le miroir du mort (Poirot résout trois énigmes)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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L'univers d'Hercule Poirot à travers 4 nouvelles.


💫Feux d'artifice💫 : le soir de la fête de la conspiration des poudres, un 5 novembre, l'inspecteur Japp et Hercule se promènent dans les rues animées et plaisantent sur la facilité de passer à côté d'un meurtre en raison du bruit des feux d'artifice. le lendemain, ils sont appelés au domicile de Barbara Allen et concluent rapidement à un meurtre en raison des indices flagrants. Rapidement Hercule Poirot met en marche ses cellules grises et trouvent des éléments étranges...

🎭L'invraisemblable vol🎭 : En pleine nuit, Hercule doit se rendre auprès de Lord Mayfield, des papiers ultra-secrets ayant disparu. Rapidement, Hercule élimine un vol commis par quelqu'un venu de l'extérieur et se concentre sur les invités de la maison....

🗞Le miroir du mort 🗞: Gervase Chevenix-Gore envoie un courrier à Hercule Poirot, le sommant d'être prêt à tout moment de se rendre chez lui. Hercule est offusqué dans un premier temps par cette lettre, mais les informations qu'il recueille sur cet énergumène attise sa curiosité. le lendemain, un télégramme arrive et lui enjoint d'arriver rapidement. Arrivé à l'heure du dîner, Hercule découvre Gervase Chevenix-Gore mort dans son bureau, avec un petit mot sur lequel est écrit "Désolé". Tout le monde accepte l'hypothèse du suicide... tous ... non... Hercule Poirot mène l'enquête.

💑Trio à Rhodes💑 : Lors de vacances, Hercule Poirot se retrouve en compagnie de deux couples : les Gold et les Dacres. Valentine Dacres aime plaire et décide de séduire Mr Gold. Cela ne plait pas à son époux. Lors d'un apéritif, Valentine Dacres est empoisonnée...



Agatha Christie est certes une grande écrivaine, mais cela n'empêche pas d'être parfois déçue. C'est le cas ici avec ces nouvelles, très courtes qui ne laissent pas le temps au lecteur de se poser. Pas de suspense, pas de participation du lecteur à la recherche du criminel... Non, vous avez dans ce recueil une sorte de succession sans pauses de meurtres ayant la même ossature : le meurtre, Hercule Poirot arrive et pose quelques questions et résolution.

Pour les novices concernant Agatha Christie, cela peut être une bonne entrée en matière pour se faire une idée.
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Comme les mousquetaires, ce petit recueil de cde 3 nouvelles en comporte en fait 4.
4 courtes enquêtes d'Hercule Poirot qui présentent toutes les qualités, stéréotypes mais aussi et surtout le charme suranné des romans mettant en scène l'imbu petit détective.

Un format parfait pour une courte évasion dans la campagne anglaise ou bien sous le soleil de Rhodes.

Une lecture doudou.

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La première nouvelle nous introduit dans l'intérieur bien carré de l'appartement d'Hercule Poirot où les courbes sont bannies. Il y reçoit une sommation d'un vieil excentrique richissime à venir, toutes affaires cessantes, dès la future réception d'un télégramme de sa part. Quelle audace de décider ainsi de la disponibilité du plus célèbre détective ! Cette haute preuve d'orgueil intrigue tout de même Poirot mais il n'aura pas la possibilité de se mesurer à cet égotiste puisqu'à son arrivée celui-ci s'est suicidé.

Dans les trois nouvelles qui composent ce recueil, deux partent d'un suicide qui semble évident. Mais point d'évidence ne se glisse dans les intrigues de Dame Agatha !
L'une d'elles sera une collaboration avec l'inspecteur Japp qui s'amuse à demander à Poirot de résoudre les petits problèmes qui ne mènent nulle part, enfin telle est sa propre opinion. Pourtant, ce sont bien ses petites observations surprenantes, sans explication logique, qui, associées aux petites cellules grises, débouchent sur les déductions lumineuses données fièrement en fin d'intrigue par le petit moustachu. Et Japp est bien obligé de se plier aux méthodes toutes particulières du détective.
La dernière nouvelle sera la résolution d'un simple vol de document, en huit clos, avec un petit fond politique. Pas bien passionnante si ce n'est le fait que les habitants et invités de cette maison mésestiment ouvertement l'intelligence de Poirot, erreur monumentale !

Ce seront, encore ici, les petits détails qui donneront tout le sel à ces intrigues et surtout la façon dont Agatha Christie les distillent et les utilisent par l'intermédiaire de son fameux Belge. Les trois nouvelles présentent un schéma classique d'interrogatoire, une grande partie se déroule donc en dialogues. Heureusement, les descriptions des personnages et notamment leurs expressions faciales sont bien développées et étoffent un peu toutes ces conversations.

Entre l'importance d'une plume d'oie, d'un miroir brisé ou d'un papier buvard, et les petites manies de Poirot à redresser systématiquement quelques bibelots mal orientés, ce fut encore un plaisir de l'écouter et de le voir avancer ses pions vers la résolution de ces trois petites enquêtes.
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Dans la dernière édition du Masque (nouvelle traduction de Alexis Champon), il y a une quatrième nouvelle "Trio à Rhodes", également résolue par Hercule Poirot. le recueil est dans le pur style d'Agatha Christie, avec des intrigues qui paraissent insolubles et des fausses pistes semées au gré de leur progression jusqu'aux dénouements finaux qui réservent leur lot de surprises jusque dans les toutes dernières pages. le plus intéressant dans ces nouvelles c'est bien souvent bien sûr, comme dans les romans, l'identité du / de la / des coupable(s) mais aussi et surtout la motivation, le mobile qui a mené au crime, on retrouve cela dans la plupart des romans d'Agatha Christie, parfois ces motivations sont bassement et terriblement banales (l'attachement amoureux d'un couple qui veut se libérer d'un tiers encombrant en récupérant sa fortune au passage, c'est le cas de l'une des nouvelles de ce recueil mais, même dans ce cas, l'histoire étant tout à fait imprévisible, elle peut alors être purement passionnante (ce thème est par ex. repris avec brio dans "Mort sur le Nil", la dimension psychologique prend alors bien plus d'ampleur dans le format "roman" que dans une nouvelle, et l'intérêt s'en trouve bien entendu décuplé). Parfois, le mobile est purement affectif, c'est le cas de deux nouvelles dans ce recueil et c'est ce qui les rend aussi tant attachantes : l'amitié dans un cas, l'amour maternel dans l'autre, mais là encore, le format "roman" permet je trouve d'apprécier davantage les dimensions psychologiques et les circonstances dramatiques qui se sont tissées autour du crime, en rendant les conclusions moins abrutes, en les amenant par des faits qui sont connus d'abord de façon parcellaire, et distillés petit à petit au gré des points de vues de différents personnages, on en arrive ainsi à mieux comprendre les personnages de l'intérieur (on retrouve cela par exemple dans "Cinq petits cochons", l'aspect génial de ce roman ayant été d'aborder le crime sous l'angle d'un cold case avec la notion sous-jacente de sacrifice en réparation). Enfin, le crime peut aussi servir l'ambition personnelle, c'est le cas de "L'invraisemblable vol", dans cette nouvelle il n'y a pas de meurtre mais simplement une disparition de papiers "très importants, classés secret défense..." l'intérêt de l'intrigue n'en est pas amoindri mais il n'y a pas d'affect, sa conclusion s'en trouve par là même dénuée d'émotion et d'empathie par rapport aux autres nouvelles du recueil, l'intérêt de sa lecture est bien présent mais il manque alors le coup au coeur, celui qui excuse en quelque sorte par sa dimension affective un peu (beaucoup) le /la/les coupables, celui qui dévoile la faiblesse du criminel et que j'aime aussi recevoir en lisant la conclusion d'un bon polar (c'est très souvent présent chez Agatha Christie). Dans ce recueil de nouvelles je n'ai trouvé cela que dans "Feux d'artifices" et dans "Le miroir du mort", mais les deux autres nouvelles se lisent aussi avec grand intérêt.
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Nous avons ici 3 nouvelles qui mettent en scène Hercule Poirot.
Dans "Le miroir du mort", un sir anglais fait venir le détective chez lui lors d'un week-end entre amis, mais meurt avant même de pouvoir le rencontrer.
Avec "Feux d'artifices", une femme est retrouvée morte dans une pièce close. Sa colocataire ne croit pas à un suicide. L'inspecteur Japp fait appel à son ami Poirot.
Enfin, dans "L'invraisemblable vol", c'est une affaire d'espionnage qui nécessite le doigté du Belge pour être démêlée.
Même si je préfère les romans aux nouvelles, j'apprécie toujours les histoires d'Agatha Christie. On y retrouve tous les ingrédients qui font le charme de l'ensemble de l'oeuvre de l'auteur.
D'une part la peinture des moeurs de la bonne société britannique si policée, qui cachent toujours des traits moins réjouissants dès que l'on creuse les situations et les personnages. D'autre part des énigmes offrant de nombreuses possibilités et qui égarent le lecteur dans nombre de conjectures, jusqu'à lui dévoiler la solution qui colle avec tous les indices semés précédemment dans l'histoire.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
— Belle soirée pour un meurtre, fit remarquer Japp en professionnel avisé. Personne n’entendrait un coup de feu par une nuit pareille.
— Cela m’a toujours paru bizarre qu’il n’y ait pas plus de criminels pour en profiter, renchérit Poirot.
— Je vous dois un aveu, Poirot. J’en arrive parfois à souhaiter que ce soit vous, un jour, qui commettiez un meurtre.
— Cher ami !
— Si, si, je vous assure ! Ne serait-ce que pour voir après coup comment vous vous y étiez pris.
— Japp, mon tout bon, si d’aventure je commettais un meurtre, vous n’auriez pas la moindre chance de voir jamais comment je « m’y suis pris », comme vous dites. Vous ne vous apercevriez même pas qu’un meurtre a été commis.
Japp se mit à rire, d’un rire affectueux et bon enfant.
— Quel monstre de suffisance vous faites ! s’attendrit-il, indulgent.

Extrait de Feux d'Artifices.
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Feux d'artifice
— Un penny pour ce pauv’ Guy, m’sieur ?
Un gamin au visage crasseux lui adressait un sourire engageant.
— Certainement pas ! répliqua l’inspecteur Jap. Écoute-moi bien, mon garçon…
Suivit une courte homélie. Le gosse battit précipitamment en retraite avec ce bref commentaire destiné à ses copains :
— Bon Dieu de bois ! si c’est pas un flic sapé en bourgeois…
Et la bande de s’enfuir à toutes jambes en psalmodiant :
N’oubliez, jamais ! n’oubliez jamais Le 5 novembre désormais.
Conspiration des Poudres Et trahison.
Il n’y a pas de raison
Pour que complot et trahison
Ne menacent plus à l’horizon.
Le compagnon de l’inspecteur principal, petit homme d’un âge certain, au crâne ovoïde et à la moustache conquérante, semblait sourire aux anges.
— Très bien, Japp, remarqua-t-il. Votre sermon était excellent. Félicitations !
— Répugnant prétexte à mendier, cette fête de Guy Fawkes ! maugréa Japp.
— Troublante réminiscence du passé, au contraire, rétorqua Hercule Poirot, songeur. Dire qu’on tire encore des feux d’artifice… bang ! bang ! bang !… alors que tout le monde a oublié depuis belle lurette en l’honneur de qui et de quoi.
— En effet, je ne pense pas que beaucoup de ces gosses sachent qui était au juste Guy Fawkes, acquiesça l’homme de Scotland Yard.
— Et ce qu’il y a de sûr, c’est que, bientôt, tout le monde confondra tout. Tire-t-on ces feux d’artifice pour glorifier ou pour vilipender ? Vouloir faire sauter le Parlement de Londres, était-ce noble ou criminel ?
Japp gloussa.
— J’en connais qui seraient bien capables de parier pour la première hypothèse !
Quittant l’artère principale, les deux hommes s’enfoncèrent dans le calme relatif des Mews, ces anciennes écuries désormais aménagées en résidences de luxe. Ils avaient dîné ensemble et empruntaient
maintenant un raccourci pour regagner l’appartement d’Hercule Poirot.
Tandis qu’ils cheminaient, des explosions de pétards leur parvenaient encore aux oreilles. Et, par moments, une pluie d’étincelles multicolores revenait illuminer le ciel.
— Belle soirée pour un meurtre, fit remarquer Japp en professionnel avisé. Personne n’entendrait un coup de feu par une nuit pareille.
— Cela m’a toujours paru bizarre qu’il n’y ait pas plus de criminels pour en profiter, renchérit Poirot.
— Je vous dois un aveu, Poirot. J’en arrive parfois à souhaiter que ce soit vous, un jour, qui commettiez un meurtre.
— Cher ami !
— Si, si, je vous assure ! Ne serait-ce que pour voir après coup comment vous vous y étiez pris.
— Japp, mon tout bon, si d’aventure je commettais un meurtre, vous n’auriez pas la moindre chance de voir jamais comment je « m’y suis pris », comme vous dites. Vous ne vous apercevriez même pas qu’un meurtre a été commis. Japp se mit à rire, d’un rire affectueux et bon enfant.
— Quel monstre de suffisance vous faites ! s’attendrit-il, indulgent.
À 11 heures et demie, le lendemain matin, le téléphone sonna chez Poirot.
— Allô, oui ?
— C’est vous, Poirot ?
— Qui croyez-vous que ça puisse être ?
— Japp à l’appareil. Vous vous souvenez que nous sommes rentrés par Bardsley Gardens Mews, hier soir ?
—Oui, et alors ?
— Et que nous avons remarqué à quel point il serait facile de tirer sur quelqu’un avec tout ce vacarme et ces pétards qui partaient dans tous les sens ?
— Évidemment.
— Eh bien il y a eu un suicide dans les Mews. Au n°14. Une jeune veuve, Mrs Allen. J’y file de ce pas. Ça vous dirait de venir m’y retrouver ?
— Excusez-moi, très cher ami, mais est-ce que quelqu’un de votre importance se dérange d’ordinaire pour un suicide ?
— On ne peut rien vous cacher. Non, en général pas. Mais, en l’occurrence, notre légiste a l’air de penser que cette mort est bizarre. Viendrez-vous me rejoindre ? J’ai l’impression que c’est quelque chose pour vous.
— Bien sûr que je vous rejoins. Au n°14, dites-vous ?
— C’est ça.
Poirot arriva à Bardsley Gardens Mews presque en même temps que la voiture qui amenait Japp et trois autres personnages.
Point n’était besoin de se casser la tête pour trouver la maison. La foule des grands jours se pressait déjà sur le trottoir : chauffeurs de maîtres, leurs bourgeoises, garçons livreurs, traîne...
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L'appartement était moderne. L'ameublement aussi. Les fauteuils étaient carrés, les chaises anguleuses. Un bureau moderne était installé juste en face de la fenêtre, et un petit homme d'un certain âge y trônait. Son crâne était sans doute la seule chose, dans cette pièce, qui ne fût pas carrée. Il était ovoïde.
M. Hercule Poirot lisait une lettre.
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Puis, de l’air de quelqu’un accomplissant un devoir trop longtemps négligé, elle jeta un vague coup d’œil circulaire, et ajouta :
- J’espère que vous connaissez tout le monde.
Ceci n’étant manifestement pas le cas, la phrase n’était qu’une formule dont se servait habituellement lady Chevenix-Gore pour s’épargner l’ennui des présentations et la fatigue de se souvenir des véritables noms.
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Japp regarda longuement son ami sans mot dire, puis il se leva brusquement, lui tapota l’épaule et éclata de rire.
- Ce n’est pas si mal pour un vieux renard ! Ma parole, à vous le pompon ! Venez, allons manger un morceau.
- Avec plaisir, mon ami, mais, en fait de morceau, il nous faut une omelette aux champignons, une blanquette de veau, des petits pois à la française et, pour finir, un baba au rhum.
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