La petite fille de Monsieur Linh

"La petite fille de Monsieur Linh" de Ph. Claudel est l'histoire d'un vieil homme fuyant son pays ravagé par la guerre. Il embarque sur un bateau en emmenant avec lui sa petite fille âgée de quelques mois, direction la France.

Ce roman, qui se lit d'une traite, parle de déracinement et d'exil, de peur et de solitude. Et au milieu de tout ça existe l'amitié! La fraternité qui relie les hommes et leur permet de vaincre les obstacles érigés par d'autres hommes.

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" dit l'adage. le roman de Claudel nous le confirme.

Audrey vient juste de m'offrir ce titre d'un auteur qu'elle aime beaucoup. Il est court alors j'ai décidé de ne pas le laisser traîner dans ma PAL. Il ne m'a fallu qu'une petite journée pour le terminer.

C'est un récit un petit peu flou, volontairement je pense, un vieil homme arrive en France, on ne sait pas trop dans quelle ville, en bord de mer, j'ai pensé à Marseille, on ne sait pas précisément non plus de quel pays d'Asie il arrive. Tous les lieux évoqués seront toujours flous, il est accueilli dans un premier temps dans un centre d'accueil pour migrants avec sa petite fille, un nouveau né.

On suit alors cet homme isolé, qui ne veut pas nouer de liens avec les migrants qui sont à ses côtés et qui ne parle pas français. Au cours de l'une de ses balades, il sympathise malgré la barrière de la langue avec un français. Et cette amitié bien particulière va le porter, le motiver, ce sera cet homme, avec qui il ne peut pourtant pas discuter compte tenu du barrage de la langue, qui sera un peu comme sa lumière au bout du tunnel, qui lui donnera la foi et l'envie de continuer.

M. Linh va malheureusement être déplacé dans un autre lieu assez bizarre qu'on ne lui expliquera pas et il se rendra compte qu'il est alors prisonnier sur place, toujours avec sa petite fille dont il prend grand soin. On est émus tout au long du récit par la façon dont le grand père prend soin d'elle, ayant toujours un oeil sur elle et veillant ardemment à ce que personne ne lui fasse de mal.

Séparé alors de son ami, M. Linh va tout mettre en oeuvre pour pouvoir le retrouver. Je sentais la chute venir, je sentais un élément particulier arriver. Je n'avais rien deviné. Et voilà que tout s'éclaire. Et c'est bien joli ! Je ne vous en dis pas plus évidemment.
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Monsieur Linh se voit obligé de fuir son pays après qu'une bombe ait détruit son village et ses habitants. Son fils et sa belle-fille ont eux aussi été tués dans la rizière où ils travaillaient mais Monsieur Linh a récupéré sa petite-fille de quelques semaines. Après de longues semaines en bateau, il arrive dans un nouveau pays dont il ne connait pas la langue mais il fait des efforts et veut s'en sortir pour permettre à sa petite-fille d'avoir une belle vie ...

C'est le troisième livre de Philippe Claudel que je lis et mon impression reste relativement mitigée. J'avais adoré « le rapport de Brodeck » et j'avais espoir d'être aussi enchantée par « La petite fille de Monsieur Linh » qui semblait un des livres favoris de cet auteur pour beaucoup de monde qui me conseillaient de le lire. Hélas, je n'ai jamais vraiment réussi à m'attacher à ce Monsieur Linh qui semble pourtant quelqu'un de très gentil. La nostalgie pour son pays transparait tout au long des pages et c'est probablement à ce niveau que j'ai le plus de mal à adhérer vu que je ne suis attachée à aucun pays (ni aucune région d'ailleurs) et que j'ai du mal à comprendre cette nostalgie et comment elle peut influencer la vie quotidienne. Et puis, je ne veux pas en révéler trop mais j'ai très vite compris la base de l'histoire et cette compréhension est venue me gâcher un peu la lecture. du coup, tout me paraissait prévisible, voire même agaçant alors que cela aurait du être mystérieux et prenant. J'ai par contre énormément aimé la relation entre Monsieur Linh et le monsieur qu'il rencontre sur un banc. Celle-ci est très bien décrite et très humaine, tout en apportant quelques touches d'humour. La fin du roman aurait du m'arracher quelques larmes mais comme je me doutais de celle-ci, elle a juste confirmé mon intuition sans m'émouvoir vraiment. Mais il me semble que c'est un très bon roman sur les dégâts de la violence, sur l'amour de son pays, sur la difficulté à s'intégrer dans un pays inconnu et je le conseillerais facilement malgré tout.

Un livre trop court, car si bon était ce récit.
2 personnages dans l'histoire : Monsieur Linh et sa petite- fille dans ses bras. Ils viennent de fuir leur pays (Chine, Viet-Nam,....?) pour arriver dans un pays inconnu . Monsieur Linh est un réfugié, ne connait personne à part sa petite- fille. Il est accueilli dans un centre pour réfugiés et erre dans la grande ville avec sa petite -fille dans ses bras. Il rencontre monsieur Bark sur un banc dans un parc et tous les jours il va à sa rencontre , c'est son seul ami. Un jour il va trop loin et se perd. Les deux hommes ne se reverront plus.

un voyage en exil pour ce grand père raconté avec poésie

C'était un peu douloureux de pathétique, une fois qu'on a compris de quoi il en retournait - même si le postulat de base n'a rien d'heureux, évidemment. Si cette histoire d'amitié aurait pu m'émouvoir, avec tout le reste, j'ai probablement compris trop vite le plot twist, qui m'a un peu gâché du coup la moitié de l'histoire où j'attendais juste un dénouement qui apparait tel un camion.

Je suis un peu restée sur ma faim.

Un joli conte plein de bons sentiments qui se lit aisément. Trop peut-être. le style est en effet très simple, le récit court et léger mais aussi un peu absurde. Un de ces romans "qui font du bien" où les bons sentiments sont un peu trop chargés voire irréels. J'ai apprécié l'intention, mais ce n'est pas une réussite.

Un livre lu il y a plusieurs années que je me rappelle avoir aimé mais dont l'histoire ne m'a laissé aucun souvenir concret. Signe peut-être d'un roman agréable à lire mais pas non plus transcendant.

Il.ne se passe pas grand chose dans ce petit roman un peu poétique. Dès que M.Linh quitte le dortoir, on comprend qui est réellement sa petite-fille, vers la moitié du livre. Pas
désagréable à lire mais vite oublié.

Monsieur Linh, un vieil homme, quitte son pays déchiré par la guerre. Mais il ne part pas seul, il est accompagné de son unique petite fille âgée de quelques semaines. Après un long voyage épuisant il arrive dans un pays qu'il ne connaît pas, où il ne connaît personne et ne comprend pas la langue. Malgré tout il fera une rencontre aussi décisive qu'inattendue. Ce livre fait le récit de cette rencontre.C'est un livre qui met l'accent sur les impressions et le ressenti des personnages. Il y très peu d'actions concrètes. J'ai beaucoup apprécié le début du livre pour son côté très poétique et presque vaporeux. Cependant au bout d'un certain temps ces qualités s'estompent et le récit s'enlise quelque peu. Finalement la désagréable impression de faire du sur-place s'installe. de plus j'ai trouvé la fin un peu trop facile.