Bernard Clavel se souvient du Rhône de son enfance, qu'il décrit dans ce court récit avec beaucoup de poésie.
Ce livre est un cri, celui d'un homme attaché non seulement à un lieu, mais à l'esprit de ce lieu. C'est la nostalgie d'un fleuve non domestiqué et d'une époque révolue avec ses métiers disparus et ses paysages transformés, voire détruits.
Ce récit évoque l'éternel combat que se livrent ceux qui défendent, parfois à juste titre, la modernité, mais qui est souvent destructrice de l'environnement et synonyme de profit pour certains, avec ceux qui restent attachés au patrimoine naturel dans ce qu'il a de plus immuable.