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3,14

sur 245 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Vous est-il déjà arrivé de lire un livre qui s'annonçait comme passionnant, mais qui tournait ensuite à la catastrophe ?
Quand j'ai commencé ce roman, je pensais qu'il allait me plaire, le sujet m'intéressant déjà beaucoup. Dans les premières pages, nous faisons la connaissance de Maria, une jeune fille vivant dans la banlieue de Birmingham. Elle vient de réussir un examen d'entrée lui permettant d'intégrer l'Université d'Oxford.
Certes, Maria ne réagit pas comme prévu à cette admission… Alors qu'elle est chaudement félicitée par la principale de son lycée, la jeune fille semble étrangement détachée. On pourrait penser, à ce stade de l'histoire, que c'est dû au choc de cette bonne nouvelle, au fait d'être reçue dans le bureau de la directrice de son établissement scolaire,…
Mais, par la suite, le comportement de Maria ne s'arrange pas. Ses relations avec sa famille ne semblent pas plus chaleureuses que celles qu'elle entretient avec sa principale. Et Maria intègre Oxford comme d'autres vont se promener au parc : avec indifférence.
Durant ses études, Maria rencontre de nombreuses personnes mais ne se lie d'amitié avec aucune d'entre elles. D'un côté, je peux comprendre cela car les gens rencontrés m'ont semblé excessivement désagréables : kleptomanes, plongé dans des théories psychologiques peu crédibles (l'une des colocataires de Maria est persuadée de la « force » du regard et tente de faire passer au moins un milliard de messages en fixant quelqu'un pendant deux secondes), bons samaritains qui se révèlent plus proches du harceleur professionnel… La seule fréquentation normale de Maria, c'est Ronnie, son ami d'enfance, qui persiste à demander la jeune fille en mariage. Mais Maria, elle, persiste à refuser !
Après Oxford, la vie de Maria ne s'arrange pas. Elle fait un mauvais mariage mais ne semble pas s'en soucier, jusqu'au moment où son mari décide de demander le divorce. Pour couronner le tout, Maria a fait plusieurs tentatives de suicide qui lui valent d'être séparée de son fils.
Ensuite, Maria trouve un emploi, s'éloigne de sa famille, fréquente certaines personnes (que l'on ne peut qualifier d'amis, dans son cas) avant de s'en éloigner, le tout dans l'indifférence générale.
Au bout d'une centaine de pages, j'en ai eu assez de Maria et du véritable dégoût dont elle fait preuve envers la vie. Elle ne s'intéresse à rien, n'apprécie vraiment personne, ne prend pas la peine d'essayer de voir le bon côté des choses ou des personnes qui l'entoure. Maria semble traverser l'existence en attendant simplement que la mort vienne la libérer de quelque chose de trop compliqué pour elle.
Bref, je suis totalement passée à côté de ce roman. Espérons que La maison du sommeil et La pluie, avant qu'elle tombe (qui sont dans ma PAL), seront plus passionnants.
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Je ne sais pas comment j'ai fait pour terminer ce roman. Maria, l'héroïne de l'histoire est apathique, sans enthousiasme, lasse, morose, ... et je manque de qualificatifs. Rien ne l'émeut ou la touche.
Il ne lui arrive rien de spécial: elle termine ses études, vit en colocation, se marie pour de mauvaises raisons, prend un nouveau départ et tout ça sans joie, réelle tristesse ou peurs,...

Je n'ai pas su la comprendre et encore moins m'identifier. Je me dis que la vie doit être horrible pour toutes les Maria de ce monde.
C'est la première fois que je n'accroche pas à un Jonathan Coe. J'aime beaucoup l'écriture ironique de l'auteur ainsi que sa façon de dénoncer tout ce qui fonctionne mal dans notre société mais là je n'ai pas su tirer du plaisir de ma lecture.
Comme c'est son premier roman (et ça se sent) et que j'ai beaucoup aimé les suivants, je vais oublier cette erreur de parcours :p.
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Un livre taciturne, pessimiste, ou on suit Maria qui ne fait rIen d'excitant dans
sa vie. Mais malheureusement il existe surement des personnes comme cela. le premier roman de cet auteur, qui a..heureusement changé de trajectoire dans ces autres livres.
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Que dire....
Je suis fan de Jonathan Coe! Mais là... je ne le retrouve absolument pas!
L'histoire est courte (et heureusement d'ailleurs) et je m'attendais à tellement plus....
Je n'ai ressenti aucune empathie pour Maria, l'héroïne. Son manque d'enthousiasme, sa morosité, son indifférence sont insupportables!
Vers le milieu de l'histoire, je me suis dit, “ça y est.. elle va évoluer et commencer à se battre, à vivre”... et puis non.. elle ne m'a montrée que son manque de combativité.
Lecteurs! Si vous voulez lire du Jonathan Coe, ne commencez surtout pas par celui-là! Ces autres romans sont tellement plus passionnants!
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Je me réjouissais de lire le premier livre de Jonathan Coe....j'ai bien failli abandonner Maria, son héroïne, en route ! « Indifférente par choix, indécise par nature », c'est ainsi qu'elle est décrite dans la 4e de couverture et j'ai fait beaucoup d'efforts pour la trouver intéressante, espérant toujours qu'elle allait enfin le devenir. Heureusement il y a l'humour de Coe, les portraits caustiques des autres protagonistes de l'histoire , mais ça ne m'a pas suffi pour apprécier ce roman.
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"La femme de hasard" est le premier livre de Jonathan Coe, auteur aujourd'hui à succès. le récit est plutôt déroutant et m'ai laissé un peu sceptique.

Maria est une jeune femme que je dirais vide malgré les efforts de l'auteur. Elle ne s'intéresse à rien, n'a aucune envie, n'aime personne ou presque, ne manifeste pas d'émotions autre que l'indifférence. Pourtant, elle a une famille qui semble aimante, mais après son départ pour Oxford, elle ne retournera les voir que des années plus tard, sans d'ailleurs qu'ils ne lui en veuillent. Elle a Ronny qui l'aime depuis l'enfance et dont elle refuse les demandes en mariage. Elle a un enfant avec un homme qui la bat… elle laissera l'enfant lorsqu'elle le quittera. de temps en temps, elle ressent un besoin de quelqu'un, de parler avec une amie, de retrouver Ronny.. mais cela ne marche pas comme cela les relations humaines. Egocentrique et incapable de bonheur ! Quel personnage barbant ! Mais une certaine prouesse de faire un roman avec un personnage pareil.
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