Tentant ce roman qui raconte à partir de vingt photos l'histoire de trois générations de femmes, avec des amours et des drames. Je n'ai pas vraiment accroché. Quelque chose de trop convenu, trop apaisé par l'approche de la mort de la narratrice, un style morne et plat. Dommage, l'idée était belle et les vies dramatiques.
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L'idée de cette vieille dame qui laisse à sa nièce aveugle une cassette posthume décrivant 20 photos familiales m'a séduite au départ. Mais c'est malheureusement vite devenu lassant. Des descriptions longues et ennuyeuses ont vite eu raison de l'émotion.
Il s'agit juste d'un secret de famille très peu ... secret.
On pourrait juste évoquer les conséquences d'un manque d'amour maternel qui se répercutera sur plusieurs générations.
Et parlons de ce chien qui saute d'une époque à l'autre et restera un mystère même pour l'auteur, il me semble !
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Une construction intéressante, par le biais des K7 on écoute le récit de Rosamond. On plonge dans le passé et l'histoire de ces femmes.
Une lecture agréable (mon premier livre de cet auteur), mais j'aurais aimé davantage de rythme, avec des aller-retours entre récit K7 et le présent (recherche d'Imogen).
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Je suis beaucoup plus perplexe et moins emballé par ce récit. ça se lit vite, mais on s'ennuie.
Pourquoi Rosamond se suicide? Parce qu'elle se sent seule? Parce qu'elle n'a plus rien à attendre de la vie? Effectivement, c'est un personnage creux.
Et pourquoi, si sa fille était une telle gène, Béatrix ne l'a -t-elle pas fait adopter? Et puis Beatrix était déjà une honte pour sa famille, ça n'aurait rien changé pour elle.
Je ne pense pas que Beatrix ait une double personnalité. Je pense que comme le dit Théa, elle était une gène pour sa mère, un mauvais souvenir d'un soir. Une échappatoire pour Beatrix de quitter sa famille.
Et je pense qu'à partir du moment où Théa a quitté Toronto sa mère a pu vivre comme elle l'a toujours souhaité, comme s'il n'y avait pas eu de fausse note. Ceci dit quand elle le voulait, elle se débarrassait de Théa à tout moment et pour un temps indéterminé.
Bref, pour moi, c'est un récit assez sombre. Ou alors, oui toute vérité n'est pas forcément bonne à dire. Ou, la dire d'une certaine manière, en atténuant les faits. Enfin, quand on vit 30 ans sans savoir et sans se poser de question sur ses origines, je pense qu'on peut vivre 30 ans de plus ainsi! non?
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