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3,92

sur 1538 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En parcourant les quatre-vingt-dix-neuf critiques de ce livre, pour la plupart très enthousiastes, j'ai pensé devoir faire un petit contre point car je n'ai malheureusement pas été transporté par ce livre. La thématique est celle des secrets de famille, des transmissions inter-générationnelles. Un thème intemporel et qui peut être traité de mille façons. Un thème cependant peu original et qui demande donc maîtrise et caractère pour avoir une chance de marquer et surprendre. Jonathan Coe a choisi d'aborder ce sujet au travers de la description de 20 photographies qui s'étalent sur presque un demi siècle. Ces vingt photographies nous sont contées par la tante Rosamond, qui par l'intermédiaire d'enregistrements audio, décrit celles-ci pour sa petite nièce aveugle, dont elle n'a plus de nouvelles depuis des dizaines d'années. A l'exception de quelques pages d'introduction et de personnages secondaires qui doivent servir de passeur, tout le livre est la, dans la description détaillée de ces photographies. Autant dans la « vraie vie » la photographie est un merveilleux outil de transmission des légendes familiales, autant dans ce livre j'ai trouvé la technique pesante, voire ennuyeuse. Jonathan Coe décrit les décors et les détails avec beaucoup de brio, mais cela donne un texte qui manque de rythme. Comme je l'ai noté plus haut, le récit ne contient à peu de chose près que ces vingt descriptions. Ces dernières ne permettent que trop peu de rentrer dans l'âme des différents protagonistes décrits par Rosamond. J'avais le sentiment que cette structure était un défi que l'auteur avait voulu relever, plutôt que le brillant artifice stylistique qu'il aurait du être. Cela a assez fortement gâché mon plaisir. Je n'ai pas trouvé cette « virtuosité de la construction » que suggérait le résumé éditeur. Quant aux personnages, ils ont eux aussi à mes yeux manqués de relief. Ils étaient sous mes yeux aussi plats que les photographies décrites par Rosamond. Je ne détaillerai pas plus, je laisse cela aux livres qui me surprendront. Celui-ci n'aura été qu'une lecture plutôt agréable mais à mes yeux manquant de rythme et de profondeur psychologique. Cela n'est évidement que mon avis, c'est a dire bien peu de chose (pour paraphraser une illustre critique Babelienne).
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Je découvre Jonathan Coe avec ce roman. Sur la quatrième de couverture, il y avait d'indiqué que c'était le roman le plus fort en émotion qu'il ait écrit, que c'était un style totalement différent de ce qu'il a pu écrire auparavant.
Eh bien, je n'ai pas du accroché. Et je pense que le très long passage de description des photos n'y est pas pour rien. Je me suis ennuyée..
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Jonathan Coe est un auteur que je voulais lire depuis longtemps. Dans "La pluie avant qu'elle tombe" il est question d'une histoire familiale, dont le point central est une petite fille. Une petite fille dont le lecteur découvre l'histoire déroulée par celle que l'on comprends être la meilleure amie de sa mère. Une histoire un peu tordue où il est question de liens familiaux, d'homosexualité, de violence parentale... C'est très triste, voir même un peu glauque vers la fin et même si je l'ai lu avec facilité et que certains passages sont touchants, je ne suis pas certaine d'avoir véritablement aimé.
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Dans ce roman résolument actuel, Jonathan Coe dépeint le portrait de trois générations de femmes, meurtries par la violence et son héritage. A travers une trame pour le moins saccadée à travers la description de 20 photos, on y découvre comme les paysages d'une vie. Si les descriptions sont vivides et saisissantes - on pourrait presque croire qu'on a les photos entre les mains - le destin de la famille parait presque banal, pris dans une spirale de violences et de déceptions courante à cette époque. Je reste quelque peu sceptique vis-à-vis du résultat : ce qui aurait pu donner une formidable denonciation des normes et moeurs d'un temps, reste, à mes yeux, une - quoique jolie - facile description de femmes ordinaires.
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Tentant ce roman qui raconte à partir de vingt photos l'histoire de trois générations de femmes, avec des amours et des drames. Je n'ai pas vraiment accroché. Quelque chose de trop convenu, trop apaisé par l'approche de la mort de la narratrice, un style morne et plat. Dommage, l'idée était belle et les vies dramatiques.
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C'est le deuxième livre de Jonathan Coe que je lis. le premier était La vie très privée de Mr Sim que j'avais moyennement apprécié.

Ici, même constat : moyen. Après une centaine de pages, je me suis posé la question de savoir si je refermais le livre ou si je continuais. J'ai continué mais je me suis ennuyée du début à la fin. Je n'avais qu'une hâte, terminer.

Certes, l'écriture est fluide, recherchée, l'auteur écrit bien mais l'histoire que raconte Rosamond sur sa jeunesse, ses amours - amitiés - secret de famille ne m'a pas émue.
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c'est le premier livre de Jonathan Coe que je lis et chaudement recommandé par une amie... je m'attendais donc à un grand livre... et j'avoue que le début m'a paru laborieux... peu intéressant dans la narration... en continuant néanmoins, l'histoire, l'intrigue a pris un peu d'intérêt, un peu d'épaisseur... j'ai apprécié la deuxième moitié du livre... donc voilà, mitigée...
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L'idée de cette vieille dame qui laisse à sa nièce aveugle une cassette posthume décrivant 20 photos familiales m'a séduite au départ. Mais c'est malheureusement vite devenu lassant. Des descriptions longues et ennuyeuses ont vite eu raison de l'émotion.
Il s'agit juste d'un secret de famille très peu ... secret.
On pourrait juste évoquer les conséquences d'un manque d'amour maternel qui se répercutera sur plusieurs générations.
Et parlons de ce chien qui saute d'une époque à l'autre et restera un mystère même pour l'auteur, il me semble !
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Une construction intéressante, par le biais des K7 on écoute le récit de Rosamond. On plonge dans le passé et l'histoire de ces femmes.
Une lecture agréable (mon premier livre de cet auteur), mais j'aurais aimé davantage de rythme, avec des aller-retours entre récit K7 et le présent (recherche d'Imogen).
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Je suis beaucoup plus perplexe et moins emballé par ce récit. ça se lit vite, mais on s'ennuie.

Pourquoi Rosamond se suicide? Parce qu'elle se sent seule? Parce qu'elle n'a plus rien à attendre de la vie? Effectivement, c'est un personnage creux.

Et pourquoi, si sa fille était une telle gène, Béatrix ne l'a -t-elle pas fait adopter? Et puis Beatrix était déjà une honte pour sa famille, ça n'aurait rien changé pour elle.

Je ne pense pas que Beatrix ait une double personnalité. Je pense que comme le dit Théa, elle était une gène pour sa mère, un mauvais souvenir d'un soir. Une échappatoire pour Beatrix de quitter sa famille.
Et je pense qu'à partir du moment où Théa a quitté Toronto sa mère a pu vivre comme elle l'a toujours souhaité, comme s'il n'y avait pas eu de fausse note. Ceci dit quand elle le voulait, elle se débarrassait de Théa à tout moment et pour un temps indéterminé.

Bref, pour moi, c'est un récit assez sombre. Ou alors, oui toute vérité n'est pas forcément bonne à dire. Ou, la dire d'une certaine manière, en atténuant les faits. Enfin, quand on vit 30 ans sans savoir et sans se poser de question sur ses origines, je pense qu'on peut vivre 30 ans de plus ainsi! non?
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