La vie très privée de Mr Sim

"Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans. Voué à l'échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l'échec à l'âge adulte (sa femme le quitte, sa fille rit doucement de lui), il s'accepte tel qu'il est et trouve même certaine satisfaction à son état. Mais voilà qu'une proposition inattendue lui fait traverser l'Angleterre au volant d'une Toyota hybride, nantie d'un GPS à la voix bouleversante dont, à force de solitude, il va tomber amoureux. Son équipée de commis-voyageur, représentant en brosses à dents dernier cri, le ramène parmi les paysages et les visages de son enfance, notamment auprès de son père sur lequel il fait d'étranges découvertes : le roman est aussi un jeu de piste relancé par la réapparition de lettres, journaux, manuscrits qui introduisent autant d'éléments nouveaux à verser au dossier du passé. Et toujours Max pense à la femme chinoise et à sa fille, aperçues dans un restaurant en Australie, dont l'entente et le bonheur d'être ensemble l'ont tant fasciné. Va-t-il les retrouver ? Et pour quelle nouvelle aventure ? Brouillant joyeusement les cartes de la vérité et de l'imposture, Coe l'illusionniste se réserve le dernier mot de l'histoire, qui ne manquera pas de nous surprendre. Plus d'une génération va se reconnaître dans ce roman qui nous enchante avec un humour tout britannique, bien préférable au désespoir."

Sans dévorer ce livre, j'ai pris un réel plaisir à le lire. le personnage principal, complètement dépressif est très attachant. Il m'a rappelé ceux croisés ici ou là, ou que nous sommes parfois quand la vie est trop dure et que les casseroles passées refont alors surface. Et puis, pour une fois qu'un homme avoue être amoureux de son GPS, faut pas manquer le coche ! Ce n'est pas certain que cet aveu soit de nouveau écrit noir sur blanc ...

L'histoire d'un homme à un tournant de sa vie, complètement perdu au départ et qui, peu à peu, au fil des rencontres, va se trouver, découvrir des choses sur lui-même à travers les autres.
Ca se lit très bien, avec des pointes d'humour, un peu longuet parfois, mais une fin très surprenante !!

Lu en 2020. J'étais venue à bout de cette logorrhée de 464 pages, non sans mal.
Un roman davantage à lire qu'à "raconter", toutefois à ne pas mettre entre les mains d'un neurasthénique ! le héros est du genre très bavard, autant vous prévenir. Quant à "l'humour british" dont je suis si friande, promis en quatrième de couverture, je n'en ai pas tant goûté que cela. Cela m'a un peu frustrée, je dois l'avouer.

Plongée dans l'introspection d' un loser qui en vient à tomber amoureux de son GPS. Un roman qui nous promet un regard incisif et plein d'humour sur les petits humains du XXIe siècle que nous v sommes. Nous entrons dans la peau d'un personnage d' abord très agaçant, le genre a vous ennuyer mortellement avec ses histoires sans s'en rendre compte tant il est centré sur lui-même. Personnage pathétique s' il en est mais qui finit par être attendrissant tant sa quête et pour beaucoup la notre aussi. Jusqu'à un final surprenant.

J'ai volontiers accompagné Mr. SIM dans son voyage vers le nord et son passé. Les personnages qu'il rencontre, finalement plus intéressants que lui, galets qu'il ramasse sur son chemin finissent par former un édifice beau et précieux et éveillent le lecteur à ces rencontres qui enrichissent si on ne y prête un peu attention.

J'ai apprécié aussi le parallèle avec Donald Crowhurst, dont le livre qui le raconte fait partie depuis longtemps de pal. le roman fourmille de références intéressantes et l'on ne peut s'empêcher de prendre des notes pour de nouvelles belles découvertes.

J'ai néanmoins trouvé le roman long, difficile de rester ainsi si longtemps dans la tête d'un tel personnage, et de d'une Profonde tristesse .

Parmi les excellents livres de Monsieur Coe, celui-là est un cru moyen. il a tenté le diable en nous contant la vie banale, creuse et pire en dépression de ce Sim. Or, c'est une gageure pour un auteur D'être intéressant en partant avec un tel boulet au pied !

Ma première lecture d'un livre de Jonathan Coe ... et je suis mitigée ... Très bien écrit, impossible à lâcher mais je n'ai pas été happée par l'histoire. Disons que Je ne suis pas une fan de M Sim et j'ai eu du mal à rester à ses côtés durant tout ce périple.

Mr Sim est un homme affreusement banal, comme la plupart d'entre nous. Un boulot qui fait vivre, une ex femme partie vivre à l'autre bout du pays (n'oublions pas qu'un mariage sur deux se solde par un échec), une fille qui s'amuse de son père complètement dépassé. Ses parents sont soit mort, soit à l'autre bout de la planète et ne s'est jamais intéressé à lui. Il n'a pas d'amis, à part ses 70 amis Facebook qui ne s'intéressent pas à lui non plus. Que dire d'autre? Il n'a pas une curiosité dévorante, donc il n'a pas réponse à tout, comme par exemple pourquoi l'herbe est verte (mais qui sait ça? ). Bref il pourrait très bien être monsieur tout le monde.
En pleine dépression, il accepte un boulot de représentant en brosse à dent qui va lui faire traverser tout le pays. Une occasion pour lui de revenir sur son passé, de revivre les moments clés qui ont tracés le fil de sa vie pathétique.

L'idée en elle même m'a plu, l'histoire aussi, pourtant les longueurs ont pas mal entamé mon intérêt pour le destin de Mr Sim. Je met donc tout juste la moyenne, même si certaines parties m'ont bien plu. La fin surtout, cette pirouette inattendue de l'écrivain. Je ne sais toujours pas si je l'ai aimée ou pas!

Maxwell Sim a été représentant de commerce, puis directeur au service des réclamations et, depuis six mois, il est en arrêt maladie parce que sa femme l'a quitté emmenant avec elle leur fille Lucy.
Elle lui a offert comme cadeau d'adieu un billet pour l'Australie où il pourra rendre visite à son père qui vit là-bas depuis la mort de son épouse. Mais que pourrait dire Max à cet homme avec lequel il n'a jamais eu aucun atome crochu?
Et pourtant, ce voyage va radicalement changer sa vie et le lancer dans une suite d'aventures tragico-burlesques.
Les critiques que j'avais lues ou entendues étaient enthousiastes, présentant ce roman comme extrêmement drôle. Pourtant, je l'ai trouvé sombre et triste et les passages prétendument comiques m'ont interloquée, je les ai ressentis plutôt comme sinistres.
Certains moments m'ont paru longs et ennuyeux, tel le monologue pratiquement sans ponctuation où Max raconte sa vie à son voisin d'avion.
En revanche, j'ai beaucoup aimé la construction toute en symétries et la fin assez inattendue que j'ai trouvée originale.
En bref, j'ai aimé, mais j'ai préféré de très loin La pluie avant qu'elle tombe.

A 48 ans, Maxwell Sim semble avoir touché le fond : sa femme l'a quitté, emmenant avec elle leur fille, et malgré ses 74 amis sur facebook, il réalise qu'il n'a personne avec qui partager ses pensées. Il ne parvient à instaurer une relation d'intimité et de confiance avec personne et ne trouve que peu de sens à son existence. Lorsqu'il se voit proposer un voyage commercial qui devra le mener à l'extrémité du Royaume-uni, il n'hésite pas à accepter. Mais ce périple va le pousser à en apprendre plus sur sa personne et sur son passé...

Jonathan Coe nous raconte ici l'histoire d'un homme à la dérive, souffrant d'une immense solitude dans notre société où la communication semble pourtant si accessible. Ces 300 pages se présentent comme une longue introspection du narrateur : parfois drôle, souvent cynique, toujours touchante. Pourtant, je n'ai pas retrouvé dans ce roman un récit aussi poignant que ceux auxquels l'auteur m'avait habituée (notamment La pluie, avant qu'elle ne tombe, très fort de bout en bout) ; et je ne me suis jamais sentie pleinement concernée par le destin du héros. Une légère déception donc pour ce nouveau Jonathan Coe...

Céline
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Maxwell Sim est un loser. A presque cinquante ans, une vie professionnelle médiocre, divorcé, loin de sa fille, sans amis ni famille (ou presque) sa vie semble vouée à l'échec depuis sa naissance.
Il s'accommode néanmoins avec fatalisme de cette solitude doublée d'une vie d'une banalité à pleurer quant une proposition inattendue lui est faite : traverser l'Angleterre à bord d'une Toyota Prius toutes options pour vendre des brosses à dents écologiques.
Le voilà donc parti sur les routes, direction les îles Shetland, guidé par la voix envoutante de son GPS pour seule compagnie.

Voilà un livre que je n'ai pas choisi et qu'on m'a prêté. Je me suis donc lancé dans cette lecture pour découvrir l'univers de Jonathan Coe, auteur dont je n'avais jamais rien lu.

J'ai bien aimé l'humour très british et la satire sociale caustique de notre société mais j'ai quand même trouvé ça long et étrange. J'ai eu du mal à me laisser porter par cette histoire et ces rencontres improbables.

Le paradoxe est que j'avais quand même toujours envie d'aller plus loin et je dois reconnaître que les récits s'imbriquent formidablement bien les uns dans les autres jusqu'à une fin à laquelle je ne m'attendais pas le moins du monde.

Bref, avis plutôt mitigé sur ce livre.