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3,44

sur 1266 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
2ème livre que je lis de cet ecrivain: un peu déçue, je n'ai pas retrouvé ce coté onirique ,conte et humour so " british" de son roman : onze.
Bien sûr, la aussi le héros: Maxwell Sim ,est quelque peu " déjanté "et à cote" de la plaque".Loser de 48ans ,Max va d'échec en échec, " foire" tout ce qu'il entreprend .Son dernier périple : vendre des brosses à dents dernier cri dans une région très reculée de l'Angleterre au volant d'une toyota hybride toute équipée de gadgets,va lui être fatal.
Sans être désespérant, son personnage est touchant ,en fait c'est plus une étude psychologique de Max face à ce père totalement étranger et inconnu qu'il devra affronter grâce à ce voyage entrepris.Ce père qui va lui révéler bien des facettes surprenantes de sa personnalité.....
Pas plus enchantée que ça de ma lecture et surtout de la fin qui m'a laissée interrogative: l'histoire s'arrête sans conclusion ,un clin d ' oeil de l'écrivain qui m'a surprise ?,très dubitative quant à la fin!.
Pas le meilleur Jonathan Coe ,je pense et je vais reprendre : testament à l'anglaise que j'avais lâchée car lire du Jonathan Coe avec trois " petits monstres " autour de soi est impossible!! .⭐⭐⭐
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Vous avez déjà lu la quatrième de couverture ? Elle risque de vous donner une idée légèrement biaisée de ce roman, en vous gavant de détails pas très utiles, ou que vous n'auriez pas eu envie de connaître tout de suite. D'accord, vous devez savoir que c'est l'histoire d'un homme, un peu loser, qui traverse l'Angleterre du sud au nord, à bord d'une voiture équipée d'un GPS, lequel instrument de navigation devient son interlocuteur privilégié. Sur 450 pages, vous demandez-vous, effarés ? C'est là qu'il faut reconnaître à Jonathan Coe un talent certain pour rendre ce road-movie intéressant, voir même passionnant. Des rencontres peu ordinaires, des échos avec l'actualité, beaucoup de scènes amusantes et pourtant une profondeur indéniable, tout cela rend la lecture fluide et captivante. D'autres histoires s'insèrent, comme celle d'un navigateur solitaire anglais, avec lequel Max ne peut s'empêcher d'établir des comparaisons : ils ont en commun la solitude, la durée incertaine du périple, le mensonge…
Ce que j'ai aimé au cours de ma lecture, ce sont aussi les réminiscences de jeunesse, sous forme de textes retrouvés. Tout jeune « il était seul au monde ; déjà, il bataillait. » La vie et la déprime de Max s'en trouvent éclairées différemment. le côté politique du roman, où l'on se souvient du Jonathan Coe, brillant critique de la société anglaise, ajoute aussi à l'intérêt et évite l'impression d'aligner des anecdotes. Quelques longueurs à peine, on dirait que l'auteur a senti l'ennui qui pointait, car le roman prend un virage inattendu, filant vers une fin qui l'est aussi ! (inattendue)
Je ne dirais pas de se précipiter sur ce livre toutes affaires cessantes, mais s'il croise votre route, surtout si vous êtes dans une période où trouver LE livre idéal est difficile, n'hésitez pas à tenter l'expérience !
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J'ai trouvé un Jonathan Coe !
J'ai trouvé un Jonathan Coe !
Ai-je claironné ces derniers jours, ravie d'acquérir un grand format impeccable pour 2€50 au lieu des 22 affichés. Bon ma fille a vite fait de calmer ma liesse en renversant mon café dessus. Exit impeccable.

Et donc j'ai découvert que peu des témoins de ma bonne fortune connaissent l'auteur. Jonathan Coe ne m'a jamais déçue (du moins pour les sept livres que j'ai lus) (mon top 3 étant la pluie avant qu'elle tombe [extra coup de coeur], la maison du sommeil [le premier lu de lui] et testament à l'anglaise). Et même si ce livre là n'est pas dans le trio gagnant il m'a tenu 3 nuits en haleine jusqu'à 1h [hé hé regardez l'heure où j'écris ces mots] alors que je ne voulais lire qu'un chapitre avant de me coucher.

Peut-être parce que l'on y suit un anti héros comme nous sommes pour certains d'entre nous les PNJ de la vie des autres, que loin de sombrer il digresse, divague mais jamais ne perd espoir. Peut être parce que je l'ai trouvé bien vache Jonathan Coe avec son personnage. Peut être parce que ce livre est vaguement absurde et comme je regarde en ce moment les aventures télévisées de Dirk Gently, le détective holistique, j'ai une grande affection pour l'absurde.
Que dis-je... J'ai toujours aimé l'absurde. Quand il est bien fait.
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Ce roman à mi-chemin entre le road-movie et le conte initiatique, cache des desseins bien plus profonds et s'avère une satire sympathique de notre société.
Tel un magicien Jonathan Coe aime sortir des surprises de son haut de forme. En prime il se sert du charme tout british de l'auto-dérision e de l'humour pince sans rire.

On accueille les bras ouverts la quête de Max Sim. On avale avec gourmandise les confessions, les personnages et leurs tranches de vie extirpées par ci et par là dans le croisement de présent et de passé.

On se prend aussi à jouer les psychologues de pacotille en essayant de comprendre ce qui a pu amener notre cher Max à accomplir un raté parfait de sa vie à 50 ans.. Avec habileté Jonathan Coe extirpe ce sentiment qu'ont certaines personnes de ne pas être complètement dans leur vie, de se laisser guider par elle, de ne pas choisir, de ne même pas se douter qu'elles peuvent changer les choses.

Décalage, finesse d'esprit, des dialogues affûtés et un sens comique des situations nourrissent sans cesse les chapitres.

La fin ressemble drôlement au film "Lincroyable destin d'Harold Crick" et même si elle est incongrue et surprenante elle ne gâche rien à cet agréable moment de lecture.

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Il faut beaucoup de talent à Jonathan Coe pour nous rendre sympathique son héros, Maxwell Sim.
Car arrivé à 48 ans, le bilan de sa vie n'est pas très brillant et l'homme n'est pas spécialement attirant, on pourrait dire de lui que c'est un individu sans envergure, de ceux qui passent inaperçus et dont on ne se souvient jamais .
Au cours de cette histoire, non seulement il arrive au summum de la médiocrité mais en plus , plusieurs pans de son monde déjà bien ébranlé s'écroulent lorsqu'il découvre certains écrits d'amis d'enfance ou de son père .
Avec un humour très anglais, ses diverses mésaventures deviennent drôles , alors que souvent certaines situations amènent à se poser la question sur sa propre existence , sur ce que l'on a raté par manque d'ambition ou de courage , deux qualités qui font bien défaut à Max.
l'exemple typique est son attirance morbide pour ce navigateur amateur Donald Crowhurst auteur d'une incroyable supercherie , ayant préféré inventer son tour du monde en rédigeant un faux journal de bord plutôt que de faire demi-tour et affronter les conséquences de son échec mai qui finira par son suicide devant un concours de circonstances lui interdisant toute échappatoire .
J'ai aimé particulièrement les dialogues avec Emma, le GPS de la voiture qui montre la profondeur de son désarroi.
(rien à voir avec Sandrine dans le sketch des Frères Brothers, un quatuor bien français du Sud ouest :http://www.dailymotion.com/video/xp11x0_sandrine-par-les-freres-brothers_fun)
Jusqu'au dernier chapitre, Jonathan Coe nous réserve de belles surprises et c'est véritablement un excellent moment de lecture .

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Avant-dernier né de cet auteur britannique, "La vie très privée de Mr Sim" a été un régal à découvrir. Une écriture facile, une histoire apparemment simple qui décrit la vie d'un looser, à qui il n'arrive pas grand chose, une pointe d'humour... Mais on ne peut s'empêcher de se demander où l'auteur nous emmène. Aux Shetlands, on le sait mais dans quel but ? Un déplacement qui se transforme en quête d'identité, doublée par celle d'un passé, dont Max, notre héros tente de soulever les zones d'ombre.Maxwell Sim a quarante-huit ans. Marié puis divorcé, père d'une fille dont il se sent étranger, travaillant sans conviction dans un magasin, sa vie vouée à l'échec depuis le début, puisque même ses rapports avec son père étaient d'une tiédeur accablante, Max accepte ce qu'il est, et occupe sa solitude avec ses amis Facebook, et la voix d'Emma, qui est celle du GPS. On pourrait même aller jusqu'à penser qu'il est simplement heureux. Une proposition commerciale l'amène à faire un déplacement sur les terres de son enfance, à laquelle il va repenser, au gré de découvertes de lettres, de journaux, d'éléments qui vont devenir pour nous des indices, que Jonathan Coe va habilement mettre en scène. Même si on ne voit pas le rapport entre cette femme chinoise accompagnée de sa fille, toutes deux vues en Australie, ce faux navigateur dont la lâcheté va faire l'objet d'un livre, un classeur bleu, la voix d'Emma, des brosses à dents qu'il est sensé vendre aux Shetlands...

Mais Coe a ce talent qui nous retient jusqu'à la dernière page, tant la construction est bien faite; l'histoire n'est jamais confuse et l'humour efface ce qui pourrait n'être que désespoir.
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je ne sais pas quoi dire de cette lecture.
J'ai d'abord eu un peu de mal à entrer dans ce récit, et il m'a fallut beaucoup de temps pour atteindre le premier tiers de livre.
Puis j'ai été totalement captivée par ce road trip, un peu farfelu de ce personnage, totalement perdu qui essaie de remettre sa vie en ordre, de comprendre le passé, de comprendre ce qu'il n'a jamais voulu comprendre.
Je trouvais la fin, un peu facile, jusqu'au dernier chapitre, qui fut une énorme surprise.
Une chouette lecture
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Jonathan Coe m'avait bien plu avec la lecture de la maison du sommeil et La femme de hasard mais il m'avait déçu avec d'autres de ses livres, j'ai donc essayé de partir en terrain neutre à la lecture de ce roman. La quatrième de couverture me plaisait, la couverture aussi.

Et résultat : J'ai beaucoup aimé ! C'est avec un malin plaisir sadique que je me suis mise à suivre les aventures de Max. Devrais-je peut-être plutôt dire ses echecs ? Partout où il va, il accumule les catastrophes ou alors c'est les catastrophes qui viennent à lui. Rien que dans le début du roman, son voisin dans l'avion meurt d'une crise cardiaque. Puis, ses amis Facebook ne se sont pas rendus compte de son absence, aucun messages sur le répondeur. Il a l'impression d'être invisible et de ne compter pour personne. Bon, un peu d'optimiste quand même, dans sa boîte mail, il trouvera un mail d'un de ses vieux amis. Et c'est grâce à cet ami qu'il va partir sur les routes pour représenter un tout nouveau modèle de brosse à dents.

Ce voyage va le faire revenir sur les traces de son passé où nous découvrons en même temps que le protagoniste des secrets de famille, notamment sur son père. Jonathan Coe utilise plusieurs moyens comme des personnes qui vont le mettre sur le chemin d'autres personnes, des vieux articles, un vieux journal… Plusieurs genres pour nous faire découvrir la vérité… Vérité qu'on traînera tout au long du roman, un peu comme un roman policier et c'est bien plus tard que l'on découvre le fin fond de l'histoire.

Ce roman entraîne rend compte de plusieurs choses notamment la solitude… Max se sent tellement seul qu'il parle à son GPS et qui finit même par tomber amoureux de cette voix. Il ne faut pas sous estimer le besoin de relations amoureuses ou amicales. Ensuite, comme je l'ai dis plus haut, il entraîne aussi la recherche de la vérité et l'auteur jongle entre le drame et l'humour, ce qui donne une sorte d'humour noire. Bon, ça ne m'a pas fait rire moi mais j'ai quand même sourit à plusieurs passages du livre.

Le plus important est la fin du roman qui m'est tombé dessus sans crier gare ! Oui car, tout au long du roman, certains passages peuvent s'avérer ennuyeux, banales (il faut bien des petits points négatifs quand même)… Mais, la fin en tout cas est loin d'être prévisible et dans les dernières pages, les dernières lignes, l'auteur vous “tombe dessus” en quelque sorte car, quand vous pensez avoir tout saisie, vous vous rendez compte que finalement, Jonathan Coe a bien joué avec nous. Chapeau bas à l'auteur ! C'est vraiment un livre à lire avec plaisir ne serais-ce que pour la fin ! Petit conseil : Ne lisez pas les dernières lignes, ça vous gâcherait le plaisir de rester bouche bée devant votre roman !
Lien : http://audreyreadings.wordpr..
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Amertume, désenchantement, humour and Co(e). le nouveau Jonathan Coe, bien qu'inférieur à Testament à l'anglaise et Bienvenue au club, et en dépit de quelques langueurs monotones, est un ouvrage hautement recommandable, d'une invention permanente, satire sociale d'une Grande-Bretagne en perte de repères et critique acerbe des nouveaux modes de communication, qui rendent nos existences encore plus solitaires. Maxwell Sim est le prototype de l'anti-héros, pas doué pour le bonheur, couard et dépressif, parti dans un road-movie (ou plutôt un road-book) improbable de Reading à Aberdeen. Pathétique Mr Sim, qui tombe amoureux de la voix féminine de son GPS et revoit défiler ses souvenirs d'enfance et d'adulte irresponsable, fraîchement séparé de sa femme et de sa fille. A chaque étape de son périple, Maxwell met la main sur d'anciens documents qui lui donnent une vision nouvelle de ses proches et de ce qu'ils pensent de lui (aïe). Pas de quoi lui redonner le moral, on s'en doute. Au fil du livre, au gré de ses cocasses mésaventures, Jonathan Coe enfonce la tête de Mr Sim sous la ligne de flottaison, au point que celui-ci commence à s'identifier à Donald Crownhurst (navigateur amateur, ce dernier fit croire à l'Angleterre entière qu'il était en tête de la course autour du monde à la voile, à la fin des années 60, avant de se suicider alors que sa supercherie allait être découverte). Bref, Maxwell Sim file un mauvais coton, situation tempérée par quelques minces motifs de croire à un avenir meilleur. le livre recèle moult rebondissements et un cynisme libérateur qui culmine dans un dernier chapitre formidable et stupéfiant. Lire Coe est un vrai bonheur, masochiste, certes, mais cela fait tellement de bien de voir un homme qui nous ressemble, peu ou prou, aller aussi mal, dans un monde prisonnier des valeurs frelatées de l'ultra libéralisme et de la communication virtuelle.
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"La vie très privée de Mr Sim" est le sixième ouvrage de Jonathan Coe que je lis en moins d'un an. Au début de ma lecture j'ai pensé que c'était un mauvais choix, je n'arrivais pas à m'intéresser à Mr Sim, loser quadragénaire, dépressif, narrateur de sa propre et terne existence. le style de l'écrivain m'a réveillée !

Grace à l'une de ses rares relations Maxwell Sim accepte un poste de représentant en brosses à dent. Au volant d'une Prius équipée d'un GPS -amoureux de la voix il entretiendra avec une conversation virtuelle - il se dirige vers Aberdeen. Au cours de ce voyage il s'arrêtera chez son ex-femme - dînera avec sa fille - chez les parents de son ex-meilleur ami, puis chez la soeur de ce dernier. Chaque rencontre le ramènera à son passé.

Il n'atteindra pas son but. Désespéré, la voix d'Emma - le GPS - s'est éteinte. Il craque.

Il part se reposer chez son père à Melbourne.

Au cours de son court périple, fasciné par le personnage de Donald Crowhurst, navigateur affabulateur, il rappelle son aventure à plusieurs reprises. Il fait partager au lecteur un texte écrit par son ex femme racontant une journée de vacances avec leurs amis, puis une sorte de confession, rédigée par son père. Sa rencontre avec "la Chinoise" lui apportera une sorte d'apaisement. Il s'acceptera.

L'existence de Mr Sim est grise, triste et solitaire. Elle est un peu le reflet de la société actuelle. Les réseaux sociaux donnent la fausse impression d'une vie riche en relations. Mais une fois les ordinateurs, tablettes ou téléphones éteints c'est souvent la solitude qui s'impose.

Comme dans les précédents ouvrage que j'ai lus, le talent de l'auteur est de maintenir un humour tout britannique.

Les toutes dernières pages sont surprenantes. Elles m'ont laissée quasiment orpheline du personnage !
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