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2,57

sur 98 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Eh bien... grosse déception pour ma part.
L'auteur ayant fait une préface particulière, on ne peut pas dire que je n'étais pas prévenue. Pour autant, si la chute est moins haute, la déception reste présente.

Vendu comme un ouvrage steampunk, c'est plutôt un récit inclassable : post-apocalyptique, fantasy, mondes parallèles, uchronie, réécritre, steampunk (et encore) ... On est dans l'imaginaire et Fabrice Colin nous offre un univers psychédélique, décadent, onirique, poétique mais aussi un peu fouillis et bien abscons.

Deux univers parallèles se côtoient. L'un, Ternemonde, est une vision de 2012 très apocalyptique. L'autre, est une vision d'un Londres du XIXe s fantasy, pas loin, dans l'idée, du Paris des Merveilles de Pierre Pevel. Ce Londres est ce qui m'a le plus séduit. Les artistes sont des ministres. Dodgson donne vie à son Pays des Merveilles. le mythe de Camelot reprend vie. Les pistes sont bonnes, c'est indéniable. Tellement bonnes que je trouve l'autre univers éclipsé et en cela peu utile... Mais il est vrai qu'étant donné que l'auteur m'a perdu un certain nombre de fois, il est plus que possible que je n'ai pas perçu son importance.
Je me suis beaucoup plus attaché au Quatuor du Londres XIX alternatif et j'ai regretté d'avoir aussi peu de connaissances sur les auteurs et artistes de cette époque. Ce dyptique est un éloge incroyable à leur créativité.

Pour autant, l'histoire est réellement très difficile à suivre. Autant, j'ai apprécié des chapitres, autant je me suis ennuyée sur d'autres. Les derniers, c'est simple, ont été parcourus en mode "lecture rapide" tellement j'avais envie de passer à autre chose. Quant à la fin... Elle non plus ne m'a pas séduite.
Pour ce qui est de la construction, heureusement que Bragelonne en a fait une Intégrale. Je n'imagine pas la frustration à la fin du tome 1... C'est simple, on a l'impression de n'avoir qu'effleurer l'histoire. Après, j'ai cru comprendre que Fabrice Colin avait retravaillé le récit. Peut-être est-ce une conséquence?

Quoiqu'il en soit je suis déçue et frustrée. J'attendais tellement de cette lecture. Mais à trop en faire, Fabrice Colin m'a perdu, je n'ai pas pu suivre.
Je ne doute pas cependant qu'il trouve son lectorat. Je n'y ai juste pas été sensible...
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Tout comme des écrivains comme Johan Héliot ou encore Mathieu Gaborit, Fabrice Colin est souvent cité parmi les plus grandes plumes à avoir marqué les littératures de l'imaginaire françaises dans les années 1990-2000. Parmi ses oeuvres les plus réputées, on trouve notamment « Arcadia », un diptyque republié récemment par Bragelonne sous la forme d'une intégrale réunissant « Vestiges d'Arcadia » et « La musique du sommeil » (initialement édités par Mnémos). C'est la sublime couverture de Noémie Chevalier qui m'a tapée dans l'oeil et m'a poussée à me lancer à la découverte de cet auteur que je ne connaissais presque que de réputation. La rencontre fut malheureusement peu concluante. le récit met en scène deux mondes différents, l'un représentant en quelque sorte le reflet de l'autre. Une partie de l'intrigue se passe dans un Paris futuriste en ruine dans lequel les survivants attendent la fin du monde. On y suit une bande de quatre jeunes esthètes légèrement névrosés, passionnés d'art, de littérature, de musique, et bien décidés à profiter jusqu'à la fin des derniers instants qui leur reste. Dans une autre réalité, on découvre une ville de Londres semblable à celle de la fin du XIXe siècle mais avec une bonne touche de féerie puisqu'y cohabitent des humains ordinaires et des Sidhes, des créatures dotées de pouvoirs extraordinaires plus ou moins puissants. On y suit là aussi un petit groupe de quatre artistes, trois hommes et leur muse, qui vont se retrouver malgré eux mêlés à un complot qui les dépasse totalement et vise rien de moins que la destruction de leur réalité. Et puis, en superposition à ces deux mondes, on retrouve les figures emblématiques de la légende arthurienne qui planent sur la vie des différents protagonistes. Vous l'aurez compris, on a ici affaire à un roman pour le moins atypique qui possède une forte dimension poétique et lyrique mais auquel je n'ai malheureusement pas été sensible.

Le roman n'est pourtant pas exempt de qualités, au nombre desquelles on peut notamment citer le gros travail réalisé par l'auteur pour retranscrire l'émulation et les sources d'inspirations du milieu artistique de l'époque. Fabrice Colon rend en effet un vibrant hommage aux grands artistes anglais du XIXe, qu'ils soient poètes, peintres ou écrivains : Keats, bien sûr, dont l'ombre plane sur l'ensemble du roman, mais aussi William Morris (surtout connu pour son travail dans le domaine des arts décoratifs), Dante Gabriel Rossetti (peintre et poète), sans oublier Algernon Swinburne ou encore Alfred Tennyson (deux poètes réputés). On trouve aussi de nombreuses références ou clins d'oeil à des auteurs comme James Barrie (« Peter Pan »), Lewis Carroll (« Alice au Pays des merveilles »), ou encore Rudyard Kipling (« Le livre de la jungle »). Inévitablement, l'ambiance du roman s'en ressent et s'imprègne de l'atmosphère et des thématiques mis en scène dans les oeuvres de tous ces génies littéraires ou picturaux. le roman m'a beaucoup fait penser, par cet aspect bien précis et dans une moindre mesure, à celui de Tim Powers (« Le poids de son regard ») qui reprenait lui aussi le personnage de Keats (et de Lord Byron) et tissait autour de cette figure un récit tout aussi déroutant, plein de mystère et de sensualité. On note également ici une forte influence des Préraphaélites, un courant artistique créé au début du règne de la reine Victoria par plusieurs étudiants de la Royal Academy et qui prône un retour à une peinture moins académique, faisant la part belle aux légendes et à l'esthétique du Moyen Age. le symbolisme occupe une grande place dans ce mouvement qui séduira plusieurs générations d'artistes, dont manifestement Fabrice Colin qui reprend ici tous les codes et les références propres à ce mouvement, à commencer par l'importance cruciale apportée à la légende arthurienne.

Le roman grouille ainsi de références au mythe arthurien, au milieu artistique du XIXe, à des figures populaires du XIXe (Jack l'Éventreur, notamment), ou encore à des personnages de romans. Et cela finit par faire trop. Trop de références et surtout trop de symbolisme. le récit baigne en effet dans une espèce de torpeur onirique dont il ne parvient jamais à s'extraire, cumulant les scènes plus surréalistes les unes que les autres qui auront rapidement eu raison de ma curiosité. Même si je n'ai pas été indifférente à l'ambiance et l'étrangeté qui se dégagent du texte, j'ai donc rapidement décroché et ai fini par ne plus comprendre grand chose des enjeux ni même de l'attitude de la plupart des personnages. Difficile en effet de ne pas se perdre dans les trop nombreuses imbrications de l'histoire dont on finit malheureusement par totalement se désintéresser tant elle paraît hallucinée. le plus gros bémol reste cela dit les personnages qui, eux aussi, agissent bien souvent de manière totalement déroutante. le symbolisme est là encore omniprésent (chaque protagoniste est le reflet d'un autre dans la seconde réalité, voire même d'un archétype du mythe arthurien) mais le fait que leur comportement et leurs réactions soient, au mieux totalement imprévisibles, au pire totalement incompréhensibles, n'aide pas à capter l'intérêt du lecteur. Les dialogues sont les plus difficiles à appréhender car tellement sibyllins qu'ils en deviennent intelligibles. La conclusion m'a également laissée sur ma faim, notamment en ce qui concerne l'intrigue du Paris post-apo qui est évacuée très abruptement. Tout cela est d'autant plus regrettable que l'auteur dispose indiscutablement d'une belle plume dont il se dégage une poésie qui ne laisse pas indifférent.

C'est avec le sentiment d'être totalement passé à côté du roman que j'ai refermé cette intégrale d'« Arcadia » qui parvient à séduire par son ambiance et ses abondantes références au milieu artistique anglais du XIXe, mais qui m'a complètement laissée sur la touche en ce qui concerne l'intrigue et les personnages.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Il a fallu que je m'y prenne à deux fois avant de pouvoir réussir à lire ce livre. Cela n'augurait rien de bon. Quelque chose dans l'écriture me dérangeait et m'empêchait de véritablement accrocher. La seconde tentative aura toutefois été la bonne et, étrangement, l'écriture ne m'a alors pas gênée.
Tout d'abord, il faut souligner que l'édition de Bragelonne est encore une fois magnifique comme la plupart de leurs ouvrages steampunk. La couverture, les pages dorées en font vraiment un très bel objet.
Par contre, pour le fond, beaucoup de choses me déplaisent. Il y a trop d'influences qui ont été mises en même temps de façon plus ou moins décousues. le tout forme donc un joyeux gloubi-boulga. La recette d'Arcadia est donc la suivante. Mélanger dans un saladier : de la confiture de préraphaélites, du Lewis Caroll rapé, de la légende arthurienne écrasée, de la fin du monde type 2012 très forte et des histoires d'incarnations « tièdes mais crues ». Parfois, on rajoute d'autres ingrédients comme du Virginia Woolf. Il est conseillé de ne pas essayer ça chez vous, car « ça risque de ne pas être très bon ».
Trop de choses différentes donc, me paraissent mal exploitées ou pas vraiment dignes d'intérêt, notamment les chapitres consacrés au Paris 2012. D'accord, c'est pour montrer les corrélations avec la situation et les personnages d'Arcadia. Mais je cherche toujours l'intérêt de nous montrer les incarnations parisiennes des protagonistes d'Arcadia alors qu'au final ils ne font que… du rien. Et Machine se promène en petite culotte devant ses copains bobos et qui sont tous plus ou moins amoureux d'elle (ou au moins veulent se la faire). Et c'est la fin du monde. Et c'est tout.
Justement, parlons-en des personnages féminins. Soit ces dames sont des tentatrices à cause desquelles ces hommes et les mondes trouvent leur perdition, soit ce sont des damoiselles en détresse, ou un mélange des deux. Ces clichés sont peut-être là pour coller à l'ambiance XIXè siècle, mais ils surprennent, et plutôt désagréablement, dans un roman de notre époque, surtout quand ils concernent également des femmes évoluant à l'époque contemporaine.
Enfin, j'ai un dernier reproche majeur à souligner : certains passages auraient mérité d'être approfondis. Je pense plus particulièrement à l'exploitation du personnage de Richard Dadd qui m'a laissé un goût d'inachevé. A contrario, d'autres épisodes m'ont semblé très longs. Par exemple, la fin de cette aventure est interminable. Alors que la fin du monde se déroule et que tout est en place pour enrayer la Chute, la conclusion paraît interminable. J'ai presque pensé à la mort d'Emma Bovary, c'est dire.
Je n'ai donc pas aimé. Après, dire que j'ai complètement détesté serait excessif. le mélange fantasy/steampunk est plutôt une bonne idée. Et justement, le livre fourmille de bonnes idées qui, rassemblées ensemble, forment un univers très riche. Mais c'est la façon dont elles ont été exploitées que je n'ai pas trouvé très convaincante.
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Ça fait trois jours que j'essaye difficilement d'avancer dans ce livre. J'ai dépassé la moitié mais je n'y arrive plus... Je qualifierai ce livre de joyeux bordel. Il y a de tout : des peintres préraphaélite, des écrivains, des créatures, Jack l'éventreur, les légendes arthuriennes, etc... C'est difficile d'arrêter ici car l'écriture est super bien travaillé mais l'histoire ne prend pas avec moi et ça me désole un peu car je connais les qualités d'écriture de Fabrice Colin. Je passe mon chemin pour cette fois. Je le reprendrai peut être un jour.
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Je n'avais presque pas lu la 4e de couv., seulement Londres 1872. Et je me suis un peu (trop) fié à sa couverture que je trouvais magnifique. Mais voilà, je n'ai pas été séduite du tout. le décor de Londres ou même Paris n'est pas du tout présent. On est beaucoup trop dans l'onirique pour moi. de plus, j'ai trouvé très éparpillé. Un peu comme si on avait voulu mettre trop que pas assez. J'ai un peu été prise dans une tornade de légendes, de contes et de mythologie. Donc une énorme déception pour moi.
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Sur la terre deux mondes vivent parallèlement. L'un est à notre époque à Paris, l'autre à Londres en 1872. Et pourtant les personnages sont les mêmes. Ceux qui vivent vraiment rêvent la vie des autres. Et pendant ce temps, les quatre personnages principaux que l'on suit dans les deux univers doivent sauver le monde ou l'aider à disparaître, c'est selon !! Ces quatre mystérieux personnages sont des chevaliers de la table ronde et liés dans la vie et la mort pour faire renaître Arcadia avec l'aide d'un savant fou qui à l'imagination de Lewis Caroll, ainsi que le roi Arthur qui n'est plus qu'un fantôme, et une multitude de femmes à délivrer !!

Je me suis lancée corps et âme dans mon premier roman fantaisie !! Et... je n'ai rien compris à ce roman, ça part dans tous les sens, j'ai attendu un bon moment avant d'avoir les explications souhaitées, si elles viennent un jour d'ailleurs !! Les personnages sont perdus, n'aident en rien au démêlage du sac de noeuds et aucun d'eux n'est attachant. J'y ai trouvé quelques longueurs, quelques passages inutiles alors que d'autres tiennent en haleine et pousse à la lecture. Ainsi ô miracle ! j'ai quand même réussi à le finir ! Mais je confirme, la fantaisie sera pour plus tard !!
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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J'ai pris ce bouquin à la bibliothèque.
Je vais leur rendre rapidement.
Je n'accroche pas. Je laisse tomber.
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Ce livre, qualifié d'OVNI par plus d'un, vaut seulement par son ambiance. L'histoire est gâchée par un style trop lourd, des chapitres inutiles et une action mal menée. Je n'ai pas réussi à accrocher, et la manière de divulguer juste quelques bribes d'informations par petites touches m'a vraiment détachée de l'histoire. À la page 80, je ne savais toujours pas ce qu'étaient les Sidhe, et l'intrigue mettait tellement de temps à se mettre en place, pour un roman assez cour, que j'ai failli abandonner.
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