Hunger Games, tome 1

L’intrigue de base n’est pas très originale puisqu’elle reprend celle de Running Man, roman de
Richard Bachman plus connu sous son vrai nom : Stephen King.
L’intrigue m’a également fait penser au roman Battle Royale de Koshun Takami.
Pour moi donc, Hunger Games est un mixte entre ces deux romans, un mixte plus léger destiné aux adolescents.
Plus léger dans le style et plus léger dans les scènes d’action qui sont beaucoup moins sanglantes que dans les deux romans précités.
Hunger Games est un bon roman dans le sens où il suscite de l’intérêt.
Cependant, il possède à mon humble avis quelques points faibles.
La première personne du singulier donne un gros coup de mou au rythme, c’est un peu mollasson par moment, mais bon, ça passe quand même.
La première personne du singulier a ses avantages et ses inconvénients. Très bien pour retranscrire les sentiments, moins bien en ce qui concerne les scènes d’action.
Le point qui m’a rendu aussi perplexe est l’absence de sexe dans un monde où la violence est un spectacle, pourquoi n’y inclut-on pas des scènes de sexe ? La perversité aurait-elle ses limites ?
Parce que c’est un livre destiné aux ados ?
Désolé, ça ne colle pas pour moi et, je trouve ça assez paradoxal vu la violence qui émerge dans ce livre. C’est dommage !
Et cette naïveté dans les sentiments amoureux qui m’horripilent…
Bref…
Ne croyez-pas que j’ai détesté ce roman, bien au contraire, j’ai aimé l’écouter et si j’ai l’occasion de voir la version cinématographique, je n’hésiterai pas un seul instant. Surtout que l’audiolib est lu par Kelly Marot, la voix de Katniss au cinéma pour la version française.
De plus, le monde créé par Collins est très intéressant, bien ancré, et même si son style manque d’énergie par moment, il n’est pas mauvais pour autant.
Les personnages ne manquent pas d’intérêt et les émotions, en dehors des sentiments amoureux, sont bien exploitées.
L’auteure réussit aussi son pari dans le fait qu’on désire connaitre la suite et à partir de là, on ne peut pas dénigrer ce livre.
Hunger Games reste donc une bonne surprise pour ma part.
J’ai déjà attaqué la suite d’ailleurs.

Lien : http://jldragon.over-blog.co..

J'ai été très réticente à lire ce livre pendant des années étant que son thème principal est pour moi barbare et cruel.
Mais je me suis résolue à le lire sur le conseil de deux de mes amies qui ont les même goûts littéraire que moi et qui ont énormément apprécié ces livres.
Du coup, je me suis lancé et j'ai bien fait!
Il y a tout une histoire politique et humaine autour de ses hungers games et le personnage de Katniss sur lequel est basé l'histoire est vraiment très intéressant.
Elle a un caractère de survivante depuis la mort de son père et on sait dès le début que cela ne peut lui être que favorable.
De plus, plus on avance dans ces jeux et plus on a envie de savoir ce qu'est réellement le Capitole. En effet, c'est une toute puissance dictatoriale mais à part ça on n'en sait pas plus ni pourquoi le district 13 a été totalement disséminé.
Et le côté téléréalité de ces jeux mortelles est un moyen de nous avertir aussi(je trouve) sur nos médias actuel qui veulent toujours en faire plus!
Bref, une super lecture et je vais de ce pas me lancer dans le deuxième tome!

Nous le savons tous désormais, les Hunger Games sont des jeux dans lesquels s’entretuent des habitants de chaque district dirigé par un Capitole un peu totalitaire et narcissique sur les bords. Tous les ans, ils tirent au sort le couple qui partira risquer sa vie dans un endroit isolé et plutôt mystérieux mais sur lequel sont rivées les caméras du Capitole pour une retransmission que tous les habitants doivent regarder. Une sorte de télé-réalité obligatoire ; un Loft Story violent, sans piscine, avec peut être un peu d’amour mais surtout beaucoup de sang. Katniss et Peeta, habitants du district 12, très pauvre et dramatique, vont être plongés dans ces jeux de la faim (fin ?) et ils vont alors devoir mettre en place la meilleure stratégie pour survivre aux autres combattants avec l’aide de leur mentor, ancien winner des Hunger Games. Mais le principe de ces jeux, c’est que sur les 24 tributs, il ne doit en rester qu’un seul…

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, n’est-ce pas ? Hé bien, je n’en suis pas une. Il y a fort longtemps, je me suis intéressée vaguement à cette trilogie qui faisait un carton au magasin où je travaille, dans le rayon d’à côté ; je voulais comprendre l’engouement pour la série, pour Katniss, mais aussi pour le film et l’actrice, cette superbe Jennifer Lawrence. Et puis j’ai lu le livre. Et puis je n’ai pas compris. Car l’univers du Capitole ne tenait pas debout tellement il était décalé, presque loufoque (les tenues, les coupes de cheveux, les looks, etc) ; ce n’était pas de la bonne imagination pour moi. Quelque chose d’un peu trop tiré par les cheveux pour être crédible. Car l’écriture me paraissait aussi pauvre que l’univers. Car Katniss me semblait un peu trop lisse. Bref, j’avais lu Hunger games jusqu’au bout (quand même !) sans prendre mon pied une seule fois. Puis, ce mois-ci, je suis tombée pendant mes vacances sur le film Hunger games 2. J’ai trouvé ça intrigant. Aller, je me suis dit, on va réessayer. Je me suis donc procurée le premier tome en anglais, pensant que j’allais peut être être un peu moins dérangée par l’écriture, la traduction paraissant bien bien molasse. Et ça n’a pas loupé : j’ai été absorbée par Katniss et les jeux de la famine ! Je me souvenais quelque peu de ma première lecture mais j’en avais oublié à quel point le combat était finalement captivant. Le lecteur est très vite plongé dans le feu de l’action ; les bases de l’intrigue et l’histoire des personnages sont posés rapidement, juste ce qu’il faut de contexte pour que le reste ne soit pas bancal. Puis vient l’action, encore et encore. Et cette Katniss qui s’en prend plein l… la tête ! Et c’est ainsi que la narration à la première personne n’est pas ennuyante ; il se passe toujours quelque chose à raconter, quelque chose à braver, un feu, les autres tributs, des créatures, des trahisons, la soif, la faim… On peut reprocher toutefois une bonne longueur qui vient brusquement freiner le texte et l’alourdir, lorsque Katniss retrouve Peeta et passe beaucoup de temps à le soigner dans la caverne. Je parie que les téléspectateurs de Panem ont trouvé ce passage aussi ennuyeux que moi. Mais l’auteur et le Capitole font finalement surgir ces créatures étranges et dangereuses de nulle part pour bousculer tout ça et ajouter une ou deux morts précipitées au récit et conclure les jeux de la faim par un rebondissement inattendu et très intelligent qui fait de Katniss une demoiselle forte et rusée.

J’accorde ★ ★ ★ ★ ☆ à Hunger games. J’en conclus que les lectures que l’on apprécie dépendent parfois de notre état d’esprit. Et mon état d’esprit du moment est Livres pour ado. Mais cette expression ne colle souvent pas particulièrement à certaines lectures du genre car même les vieux adultes comme moi peuvent y trouver leur bonheur. Alors oui, j’ai changé d’avis, oui, Hunger games m’a plu, oui, j’ai modifié ma critique et oui, c’est effectivement très idiot, je ne vous le fais pas dire. Tout compte fait, à travers l’édition anglaise du premier tome de cette série à grand succès, j’ai su me réconcilier avec Katniss qui ne reflète finalement pas que les fantasmes des ados et qui a finalement plus de profondeur qu’elle n’y parait sous la plume certes pas extraordinaire de l’auteur mais pas moins efficace et accrocheuse. Katniss, rendez-vous au tome 2, ma jolie. Sans rancune.
Lien : https://lirecestboireetmange..

Puisque je suis en pleine période dystopie, je me lance avec ce livre pour "les jeunes", que j'avais dans un coin de ma PAL... et ne suis pas déçue. Certes, c'est le propre de tous les grands thèmes déjà maintes fois traités, on arrive dans ce monde sans trop de surprises, que ce soit la grande société totalitaire qui écrase le peuple, comme le fonctionnement des fameux Hunger games, qui ressemblent aux jeux des nazis dans l'Echiquier du Mal de Dan Simmons ou aux chasses du comte Zaroff, voire au Rollerball de 1975.
Pourtant le charme opère, car l'auteur prend le temps de poser son monde, d'apporter un peu de vie et de consistance aux lieux, sinon aux personnes.
Comme personnages, ses héros existent, comme personnes humaines, ils sont un peu légers, mais on les suit avec intérêt.
S'il n'y avait une fin de jeu un peu convenue et attendue, ce serait vraiment un livre de SF idéal pour faire entrer les plus jeunes dans cet univers... à voir ce que réservent les suites désormais.

Curieuse du phénomène à côté duquel il est difficile de passer, je me suis plongée dans cette lecture jeunesse pour une bonne récréation, avec un intérêt certain.

Parce que jeunesse ou pas, l'histoire est très addictive, et ce, dès les premières pages!

Les auteurs de ce style sont de qualité car leur public de base est exigeant.

Et oui! Pas de complaisance chez les jeunes.

De qualité parce que la lecture est à deux niveaux: le plus évident, le côté aventures et amourettes bien sympa; et celui qui titille le neurone, avec des thèmes de réflexion qui s'échappent de la trame et nous placent devant le miroir de notre propre monde.

Hunger games: Une sorte de téléréalité dont les participants sont tirés au sort dans la tranche des 12-18 ans de chaque district composant ce nouveau monde édifié sur les ruines des Etats-Unis, dans un futur proche. 2 tributs par district, une fille et un garçon, histoire de respecter l'égalité des sexes. 12 districts, 23 futurs morts et 1 survivant plongé dans une arène naturelle, étudiée pour fournir le maximum d'épreuves et de confrontations sous le feu d'innombrables caméras.

Aucun volontaire à la base, bien sûr…

Un univers hostile où les humains ne sont toujours pas fichus de vivre ensemble et en toute harmonie.

Nous avons donc tous les éléments de la société décadente, entre pouvoirs, violences, lutte des classes, et déviances. Tous les éléments pour instaurer une ambiance de conflits et de survie.

Et ça tombe bien, les jeux de la faim symbolisent tout ce que cette société a de malsain en elle: maintenir la division des régions pendant que la classe dirigeante se repaît du spectacle mortifère, obliger les 12 districts à assister à cette tuerie orchestrée, pousser des êtres humains aux limites de leurs valeurs et principes pour la gagne et surtout la vie sauve.

Le monde des médias est très joliment dénoncé, entre excès, règles de jeu malléables, manipulation du public, mises en scène esthétiques ou tragiques et le ridicule des présentateurs-marionnettes.

L'action et l'histoire sont centrées sur un personnage, Katniss, 16 ans, une battante habituée à survivre mais toujours inhibée de ses fragilités. Cette jeune fille est très attachante et on prend un grand plaisir à la suivre. Par contre, cela amoindrit l'intérêt qu'on pourrait porter aux autres personnages, moins fouillés, moins présents. Cela appauvrit également sensiblement le suspens qu'on est en droit d'attendre de cette histoire.

Toutefois, j'ai adoré au point de vouloir en connaître la suite car ce n'est que le Tome 1 des aventures de Katniss!

Alors rendez-vous pour l'après…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..

J'ai lu le livre après avoir vu le film et je dois dire que je ne suis pas du tout déçue.
Au contraire, je l'ai lu d'une traite. C'est vraiment une histoire qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre.
J'ai aimé les personnages surtout le personnage de Katniss qui est assez complexe et difficile à comprendre. En effet, elle se montre à la fois forte mais laisse transparaître quelques faiblesses tout de même. Je m'interroge à propos de ses sentiments (tout comme elle apparemment).

J'ai hâte de lire la suite de cette histoire (j'ai tout de suite été acheté le deuxième tome à la fin de ma lecture). Je me demande bien quel pourrait être la suite des événements vu que le "jeu" est fini.
J'aimerai comprendre les relations entre les districts et la toute puissance du Capitole donc j'espère que ces points seront approfondis au deuxième tome !

Après la 3ème guerre mondiale, la dictature du « Capitole » s'empare des États-Unis et pour garder le contrôle de la population organise les « jeux de la faim » selon l'équation 12 enfants, un seul survivant !

Le synopsis est donc simplissime et déjà lu quelque part… toute ressemblance avec l'empire romain et les jeux du stade…

Mais dans les Hunger Games la force physique ne fait pas tout : la stratégie et la communication s'avèrent être des outils pertinents…
C'est ce qui fin l'intérêt de ce roman et le fait sortir du lot.
Parce que le lecteur ne referme pas ce livre saoulé d'action, de batailles et de victoires, mais en s'interrogeant sur qui est pris qui croyait prendre…

Le style est clair, efficace, ce qui donne du rythme au récit.

Enfin, la couverture en relief en fait un bel objet : c'est un argument auquel je me laisse de plus en plus tenter, par rapport à la fadeur d'un livre téléchargé.

Cela faisait longtemps que je voulais lire Hunger Games, je dois dire que je suis agréablement surprise.

J'ai eu un peu de mal avec le personnage de Katniss dans le film, que je trouvais antipathique et vraiment détestable, je m'attache beaucoup plus à celle-ci dans le livre, on comprend mieux son tempérament puisque nous sommes dans sa tête.
Forte et courageuse, Katniss est le pilier de sa famille depuis la disparition de son père, elle ferait tout pour protéger sa petite soeur de 12 ans, jusqu'à se porter volontaire à sa place pour les fameux jeux impitoyables, les Hunger Games : 24 adolescents, un seul survivant.
Du haut de ses 16 ans, elle devra s'allier à Peeta de son district pour tenter de survivre dans cette télé-réalité abominable, Peeta qui a toujours aimé Katniss dans l'ombre.
Une histoire d'amour se mettrait-elle en place…

Je trouve le livre très bien écrit, je pense lire toute la saga.
Cependant, on subit quelques longueurs pendant la lecture.
On ressent en revanche bien les émotions de Katniss, on se lie à elle, elle qui a du mal avec les rapports humains, qui est obligée de faire face à des tas de caméras.
Dans ce Monde sordide, où les riches sont exubérants, les pauvres incroyablement pauvres… peu de place à la confiance ou l'entraide. Chacun pour soi.
Il y a quand même une belle morale cachée dans tout ce récit, que beaucoup devrait prendre en compte de nos jours.
Une lecture très agréable dans l'ensemble, où nous avons envie de savoir jusqu'où cela va nous mener.

On ne les présente plus, mais ils sont toujours plaisants à lire : voici les Hunger Games, un terrible jeu télévisé créé par le Capitole pour contrôler le peuple de Panem par la terreur. Chaque année, 24 tributs sont tirés au sort contre leur volonté et doivent s'affronter dans une arène pour survivre. La règle est impitoyable : un seul peut en être déclaré vainqueur.

De nombreuses années après ma première lecture, le style de cette dystopie m'a (forcément) paru très adolescent. le personnage principal est une téméraire jeune fille de seize ans, Katniss Everdeen, surnommée "la fille du feu", également narratrice des évènements de cette histoire. C'est, selon moi, à la fois le point fort et le point faible de ce récit. J'aurais en effet aimé découvrir les Jeux d'un point de vue extérieur à l'arène ainsi que les émotions des familles et des proches des participants devant les images diffusées, afin d'apporter une dimension supplémentaire à cette sordide intrigue.

Outre ce manque, pas de doute : le rythme est haletant et c'est un véritable page-turner, plein de rebondissements ! C'est donc sans plus attendre que je me plonge dans la relecture du deuxième tome de cette saga.

A quelques exceptions près la littérature jeunesse n'est pas ma tasse de thé et j'ai récupéré cette trilogie un peu par hasard, en puisant dans une pile de livres numériques refilés par ma belle-soeur. Je n'ai d'ailleurs pas réalisé qu'ils'agissait de littérature jeunesse, ni que cette trilogie avait eu un retentissement quelconque et qu'elle avait été adaptée à l'écran jusqu'à pratiquement la fin de la lecture de ce premier volume.
Alors ce n'est pas extrêmement original, l'auteur a fait du recyclage de dystopies en simplifiant quelques peu l'intrigue, les univers déployés et la psychologie (c'est ce sentiment de simplification ce qui m'a incitée à aller voir de plus près dans quel genre le bouquin s'insérait en fin de lecture). C'est extrêmement bien fait, le suspense ne se relâche jamais et on prend un certain plaisir à évoluer dans ce qui ressemble fort à un décor de jeu vidéo. Ce qui frappe quand même de manière pas nécessairement positive, c'est l'extrême violence du propos. Pas seulement l'histoire en elle-même mais le côté constamment sanguinolent voire gore du récit, les blessures multiples subies par les protagonistes décrites par le détail, les massacres en permanence etc et ce dans une atmosphère presque détachée. Je vais sans doute sonner vieille rabat-joie mais je ne peux m'empêcher de faire un parallèle entre ce genre de lectures et la banalisation voire l'insensibilité à la violence chez certains jeunes. En ce sens le bouquin reflète (ou encourage ?) une évolution inquiétante de la société. Deux autres choses m'ont dérangées. D'abord l'héroïne est certes une jeune fille, ça change. Mais si elle s'en tire c'est d'abord et avant tout parce qu'elle se retrouve protégée par des mecs et aussi parce qu'elle s'est retrouvée un peu comme récupérée contre son gré par des événements qui la dépassent. Deuxième chose : la description des moeurs du monde des "affreux" dans le récit, à savoir les habitants du Capitole. On les décrit comme des sortes de mutant transgenres, comme sorti(e)s de la Cage aux folles et ce face aux "tributs" des districts bien typés, droits et honnêtes parce que genrés au sens le plus traditionnel du terme. Je ne peux quand même m'empêcher d'y voir une manifestation de l'Amérique conservatrice qui se méfie comme de la peste de tout ce qui, de près ou de loin, lui apparaît "queer". MAIS, Dieu merci, si je puis dire, la religion est totalement absente de cette trilogie, ce qui m'a permis de la lire jusqu'au bout et de la trouver distrayante, "entertaining" comme diraient les étasuniens. Vraiment lu sans déplaisir même si l'intérêt s'émousse quelque peu au fil des deux autres volumes de la trilogie