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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
André Gide, traducteur de cette version (folio simple), écrivait :
« Nul n'avait plus sauvagement vécu, que Conrad; nul ensuite, n'avait soumis la vie à une aussi patiente, consciente et savante transmutation d'art. »
Une cargaison de biographies, forcément, existe sur ce géant. J'imagine qu'en cherchant un peu, on pourrait préciser la ou lesquelles lire, tant sa vie est semblable à un grand roman.
(suggestions bienvenues)
Cette vie dont il a fait le matériau principal de son oeuvre, confirmant qu'il ne faut pas chercher bien loin hors de soi pour trouver de bonnes histoires à raconter, surtout quand on s'engage dans la marine marchande…
Ce « Typhon » est bien inspiré d'une histoire vraie, comme Conrad l'explique clairement dans ces « notes de l'auteur », absentes dans cette édition, mais publiée dans la version recueil, dont la lecture précise l'intention de l'auteur :
« De même que dans la plupart de mes ouvrages, ce ne sont pas les évènements eux-mêmes sur lesquels j'insiste ; mais l'effet qu'ils font sur les personnages »
« Cette affaire, dont l'intérêt ne résidait pas, cela va sans dire, dans le mauvais temps, mais dans l'extraordinaire complication que créait, dans la vie du navire, à un moment d'exceptionnel gros temps, l'élément humain qui se trouvait au-dessous du pont »
« La difficulté financière de l'affaire, qui présentait aussi un élément humain, avait été résolue par un esprit beaucoup trop simple pour que pût le troubler quoi que ce fût au monde »
Et enfin à propos de son personnage principal :
« MacWhirr… avec son esprit littéral et son indomptable tempérament… est le produit de vingt années d'existence. Ma propre existence. L'invention consciente a eu fort peu de part à sa création. S'il est vrai que le capitaine Macwhirr n'a jamais marché ni respiré sur terre… je puis assurer à mes lecteurs qu'il est parfaitement authentique. »
C'est après avoir lu tout ceci que j'ai réellement pu apprécier cette histoire; il m'apparait donc nécessaire de recopier ces lignes pour ceux qui, de par la version lue, seraient passés à côté, bousculés aussi peut-être par cette traduction d'André Gide qui semble manquer de discrétion… apparement trop « littéraire » par rapport au texte original (je fais confiance à des babéliotes avisés), la version de François Maspero serait bien meilleure…
Un jour, peut-être, au détour d'un bouquiniste… pour ne pas finir noyé dans sa baignoire… la famille haïe enfermée dans le placard…
…donc une note assez basse avant tout pour la traduction…
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Dans la mer de Chine, un navire à vapeur va devoir affronter un Typhon.
Une histoire qui n'apportera rien de plus au sujet, déjà utilisé à de nombreuses reprises. Les descriptions utilisés dans le monde marin, sont assez rébarbatives pour un non initié, ils ralentissent et nuisent à la fluidité du récit. La traduction ne me semble pas exempte de tout reproche.
Enfin, une histoire où l'auteur n'a pas réussit à transmettre les émotions dû au tragique de la situation.
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[Livre audio lu par Paul Barge]

Dans un premier temps, j'ai écouté cette histoire de tempête dans des bus bondés et brinquebalants, transposition immédiate des conditions de navigation et de l'agrippement nécessaire à son voisin décrits par Joseph Conrad. Expérience plutôt décoiffante qui donne une dimension dantesque aux trajets quotidiens en transports en commun !

Pour le reste, je suis passée à côté de ce texte. C'est une littérature dure. J'ai été déstabilisée par le fait que je ne comprenais pas l'intention de l'auteur. Aime-t-il ses personnages ? Se raille-t-il d'eux ? Cherche-t-il simplement à dépeindre des caractères ?

Je garde une impression de confusion, dominée par l'image cauchemardesque de la masse informe des coolies chinois malaxée comme une pâte à pain dans un pétrin. Difficile de passer outre le mépris affichés pour ces hommes décrits comme férocement agrippés à leur argent alors que leur vie physique ne tient qu'à un fil.

“ Inutile de te dire que je n'était guère optimiste sur nos chances de mater ces va-nu-pieds s'il leur prenait la fantaisie de vouloir s'emparer du navire. Quand on a maille à partir avec une cargaison de chinois, ça n'est jamais une partie de plaisir ! ” (XII 7:07)

L'occasion de faire des recherches sur Joseph Conrad pour mieux comprendre ce qui m'a échappé.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Le capitaine Mac Whirr et son équipage voguent au large de Taiwan, dans la mer de Chine. le capitaine transporte de la marchandise qu'il doit ramener au port. Dans les cales se trouvent des coolies chinois, qui rentrent chez eux après plusieurs années passées à travailler au Siam (ancienne Thaïlande).

Mais le baromètre donne une indication inquiétante et le capitaine comprend qu'il va devoir affronter une terrible tempête.

Il y a des romans de 160 pages qui donnent envie de pondre des chroniques à rallonge, et il y en a qui donnent envie de ne rien dire du tout. Typhon fait clairement partie de la deuxième catégorie.

Ce n'était pas déplaisant à lire en réalité, ça ne m'a pas coûté, je n'ai pas eu l'impression de perdre mon temps. Mais c'est seulement l'histoire d'un bateau et d'un équipage qui affrontent un typhon. Il y a du vent, des vagues, des frayeurs, des blessés. Rien de bien surprenant ni palpitant.

A priori pas le bon titre pour découvrir Joseph Conrad. J'espère être plus inspirée la prochaine fois.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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C'est la première fois que je lisais un roman de Joseph Conrad, et la rencontre espérée n'a pas vraiment eu lieu. Je n'ai réussi à aucun moment à vraiment pénétrer ce texte. Il y a une sécheresse dans la narration des faits qui m'a un peu rebuté. Des paquets d'eau en veux-tu en voilà, des mots criés à peine entendus, et du vent à n'en plus finir, voilà ce que je retiendrai. Et l'énigmatique Capitaine Mac Whirr, mystérieux et agaçant, englué dans des principes et des habitudes. L'écriture est dense, riche, mais là encore, ça a presque été un obstacle supplémentaire. Je suis arrivé péniblement au bout de ce petit roman de 140 pages. Je crois que les torts sont partagés.
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Livre somme toute très décevant, surtout à la vue de la couverture qui me faisait envie.
Au contraire, ma lecture fut une catastrophe: des personnages tout sauf attachants, une histoire qui traîne en longueur pour une conclusion désastreuse assez moyenne ; je n'ai pas l'impression que la mentalité des personnages ait beaucoup évolué.
Le seul point qui me permet de mettre une étoile: c'est bien écrit ( du point de vue du langage ) et le fait que l'on décrive quelque peu les activités maritimes.
Le reste est vraiment ne m'a vraiment pas fait rêver, moi qui aime tant la mer...
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* Petite déception pour moi...Joseph Conrad grâce à son talent parvient a bien décrire le tumulte météorologique dans lequel les personnages sont empêtrés, mais j'ai eu du mal à accrocher à la personnalité de ces personnages. Je n'ai aucune explication a celà, et ajouté au fait que beaucoup de termes techniques maritimes sont employés, cela m'a rendu la lecture de ce récit un peu fastidieuse.

* Ce ressenti purement subjectif explique en partie ma déception, car la fin inattendue et le caractère fort de notre héros me font dire que je suis peut être passé à côté d'une référence littéraire.

* A relire plus tard ? Probablement
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