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Marie-France Girod (Traducteur)
EAN : 9782226134011
352 pages
Albin Michel (04/09/2002)
3.35/5   102 notes
Résumé :
Les manipulations génétiques
peuvent faire progresser la science.
Ou mener au chaos.

45 000 dollars en échange de quelques ovules : l’annonce passée par une prestigieuse clinique bostonienne a de quoi séduire.
Deborah et Joanna, deux étudiantes fauchées, acceptent de se prêter à cette expérience censée remédier à la stérilité de certaines femmes. Avant de découvrir qu’elle cache le plus effroyable des scénarios.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le premier livre de Robin Cook que je lis, j'ai entendu dire que son oeuvre est assez répétitive, mais j'ai beaucoup apprécié ce roman, à cheval sur le thriller et la science-fiction… en tout cas on espère que ce soit de la science fiction et pas la réalité, même s'il est possible d'en douter.

Jessica et Deborah sont deux brillantes étudiantes, l'une en biologie, l'autre en économie. Elles voient une annonce qui propose quarante cinq mille dollars pour un don d'ovules. Elles se laissent tenter, pensant faire à la fois une bonne action et empocher une somme qui leur permettra de se rendre à Venise pour rédiger leur thèse. L'une accepte de subir une anesthésie générale et l'autre pas malgré l'insistance du médecin. Tout se passe bien et les deux filles réalisent leur projet.

Près de deux ans plus tard, elles rentrent à Boston et désirent savoir si leurs ovules ont été fécondés et si des enfants sont nés. On leur répond que cette information est confidentielle, ce qui est logique. Elles demandent à un ami de s'introduire dans le système informatique de la clinique, mais le ce dernier est trop bien protégé. Elles décident alors de se faire engager sous une fausse identité afin de trouver ce renseignement qui les obsède. Elles ne seront pas déçues du voyage.

Ce thriller médical est tout à fait prenant, il y a du suspense de bout en bout, la course poursuite dans la clinique est particulièrement réussie, même si on comprend assez vite que leur solution de secours n'est pas la bonne et que le salut leur viendra d'où elle ne l'attendait pas. La thématique du clonage et des dérives éthiques de certains chercheurs est tout à fait intéressante et bien traitée. Ce livre a été écrit il y a plus de vingt ans pour l'édition originale, c'était sûrement de la science fiction à l'époque, mais on peut craindre que ça ne le soit plus et que certains savants fous – ou trop cupides -aient osé franchir les limites comme les médecins maudits du roman. La recherche médicale se développe surtout là où elle rapporte le plus et ceci n'est malheureusement pas de la science fiction. Un bémol concernant les personnages, qui sont un peu caricaturaux et pas assez développés, qu'il s'agisse des deux amies ou des médecins. Il y a aussi de l'humour dans ce livre, ce qui le rend très agréable et réussi.

Pas de la grande littérature qui marque le lecteur, mais un moment très agréable et distrayant avec ce thriller plein de suspense qui m'a tenue en haleine tout au long de ces trois cent vingt pages.
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Joanna et Deborah sont des amies de longue date. Joanna avait un fiancé, mais elle l'a quitté parce que celui-ci reportait la date de leur mariage toujours à plus tard. Déborah est au contraire une femme moderne qui place les aventures avec les hommes comme un divertissement et rien de plus.
Déborah découvre la possibilité pour des étudiantes encore jeunes et ayant l'assurance de choisir des jeunes femmes intelligentes. Un chirurgien a choisi un immense bâtiment qui fut un ancien hôpital psychiatrique. Là, il fait des recherches sur les prélèvements d'ovules sur ces jeunes femmes afin de les réinjecter dans l'utérus de femmes ne pouvant pas avoir d'enfants. En contreparties, une grosse somme d'argent est promise aux jeunes femmes. Déborah arrive à convaincre Joanna, qui sur le coup est réticente. Elles le font finalement. A première vue l'intérieur du bâtiment est plutôt sinistre.

quelques mois plus tard, Déborah voudrait savoir si leurs ovules ont été réimplantées sur des femmes stériles et si ces femmes sont enceintes.

Véritable thriller médical, les deux amies sont un peu trop stéréotypées. Cependant, il y a un vrai suspense intense et haletant du début jusqu'à la fin de l'histoire. On ne peut pas s'arrêter, on veut savoir. de ce côté, c'est très réussi, tout comme la course poursuite des deux amies. quant à l'horreur que suscitent les recherches est de plus en plus insoutenable. Et, même si le lecteur a déjà compris l'essentiel bien avant le twist final, j'y ai quand même trouvé mon compte dans le suspense qui permet de se sentir proche des deux personnages.

Un avis mitigé, donc.
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J'espère que Robin Cook a laissé filer son imagination pour nous raconter ce thriller et qu'il ne doit rien à la réalité, mais je n'en suis pas sûre…
Déborah et Joanna, deux étudiantes en mal d'argent, répondent à une petite annonce et se prêtent à l'opération concernant un don d'ovules. L'une sous anesthésie, l'autre pas. Quelques bizarreries dans l'établissement les poussent à enquêter et à y revenir pour se faire embaucher sous de fausses identités. Elles découvrent alors dans leurs dossiers qu'on a prélevé 378 ovules pour l'une, aucun pour l'autre, et les informations qu'elles lisent dans les dossiers d'autres donneuses font croître leur curiosité et leur inquiétude.
Dons d'ovules, avortements, trafic, expériences illicites, clonage, meurtres, un sacré cocktail pour quelques heures de lecture. Je n'ai pas été déçue.
Et si tout n'était pas inventé ????

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Encore une pépite signée Robin Cook.
Cette fois, il est question de trafic d'ovules que découvrent Déborah et Joanna, deux étudiantes en mal d'argent.
Et que ne ferait-on pas pour 45 000 dollars.
Mais deux ans après les prélèvements, elles cherchent à savoir ce qu'il est adevenu de leurs dons et si des procréations ont réussi. Et c'est là que le bât blesse.
Il n'était pas prévu cette sorte de suivi dans le contrat et les deux fouineuses dérangent sacrément.
Leur enquête les pousse à découvrir que s'ils ont prélevé plus de 350 ovules à l'une d'elles, il n'en a été prélevé aucun à l'autre.
Quel usage a-t-il été fait de ces ovules ? Pourquoi l'une des amies a-t-elle été écartée de l'expérience ?
Tenter d'obtenir des réponses aux questions qu'elles se posent ne risque-t-il pas de les mettre en danger ?
Du suspense à revendre dans ce thriller médical, par l'un des maîtres du genre.
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Ici, il est question de stérilité et d'étique médicale. Peut-on tout faire pour donner une chance à un couple stérile d'avoir un enfant ?
Encore une fois, l'auteur nous plonge dans un scénario qui fait peur car on sait que le profit, même dans le monde médical, est parfois la seule chose qui importe !
Ok pour le fond mais par contre, la forme est très décevante. On dirait un premier roman où les idées sont juste écrites les unes après les autres, avec beaucoup de répétitions, des phrases courtes et un vocabulaire assez limité sauf en ce qui concerne les termes médicaux. Et de nouveau, une fin qui tombe sans prévenir et qui laisse le lecteur sur sa faim.
Bon pour les vacances..., et encore:-p
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« Ça va », répondit la jeune femme, mais c’était loin de la vérité. Elle se sentait généralement mal à l’aise dans les cliniques et dans les hôpitaux, et le vieil amphithéâtre chirurgical où elle se trouvait, à mille lieues d’une installation moderne fonctionnelle et stérile, accentuait encore son anxiété. Les murs étaient recouverts de carreaux fissurés d’un vert bilieux, dont les joints étaient souillés ici et là de traînées sombres, sans doute d’anciennes traces de sang. L’ensemble évoquait plus le décor d’un film d’horreur situé au XIXe siècle qu’une salle d’opération en service. La lampe scialytique éclairait violemment la table d’opération, laissant dans l’ombre les rangées de sièges de l’amphi, heureusement inoccupés.
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Deborah remplit en toute hâte les flûtes. Elles débordèrent aussitôt d’une mousse abondante qui se répandit en partie sur la table. Imperturbable, Deborah en tendit une à Joanna, prit l’autre et les choqua joyeusement. « Bienvenue dans la société du XXIe siècle », dit-elle. Les deux jeunes femmes essayèrent de boire, mais leurs flûtes n’étaient toujours remplies que de mousse. Deborah alla jeter leur contenu dans l’évier et recommença l’opération, en veillant à verser lentement le champagne qui, cette fois, s’avéra peu effervescent. « Il n’est pas terrible, reconnut-elle en avalant une gorgée. Ça ne m’étonne pas. C’est David qui me l’a apporté et c’était un radin de première. »
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Le drame eut lieu pendant qu’ils attendaient que la quantité nécessaire de gaz ait été insufflée. Carl, le regard rivé sur ses écrans de contrôle respiratoires et cardiovasculaires, observait les signaux indicateurs de l’accroissement de la distension gazeuse. Il ne remarqua pas chez Kristin deux détails apparemment anodins, un léger battement des paupières et une petite flexion de la jambe gauche, révélateurs d’une baisse du niveau d’anesthésie chez la patiente. Quoique encore inconsciente, elle était près de se réveiller et la pression abdominale de plus en plus forte ne faisait qu’accentuer le processus.
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C’était une magnifique journée d’automne. De chaque côté de la Route 2, les arbres formaient une haie de feuillage aux couleurs somptueuses. Deborah et Joanna avaient quitté Cambridge et roulaient en direction du nord-ouest, vers Bookford, Massachusetts. Le soleil, dans leur dos, ne gênait pas Deborah, la conductrice, même s’il se reflétait de temps à autre dans le pare-brise d’une des nombreuses voitures qui se dirigeaient en sens inverse vers Boston et ses bureaux. Les deux jeunes femmes, elles, auraient presque eu l’air en vacances, avec leur casquette et leurs lunettes noires.
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Joanna n’écoutait déjà plus. Ses yeux verts s’étaient détournés de son fiancé qui parlait sans même la regarder. À vrai dire, il avait évité au maximum de croiser son regard tout le temps de cette conversation. Elle eut soudain l’impression de recevoir une claque monumentale assénée par une main invisible. En proposant de reporter une fois encore la date de leur mariage, Carlton venait de lui faire prendre conscience d’une réalité qu’elle s’était refusée à admettre jusque-là. Incrédule, elle choisit d’en rire.
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