Le Maître du Temps, tome 3 : Le Maître

Suite aux évènements racontés dans le tome 2, nous retrouvons les héros pourchassés par les tenants de l'Ordre et prêts à affronter la grande bataille finale.

Je ne peux pas dire que c'est une déception, parce que je n'avais pas aimé les deux premiers tomes, alors je pensais bien que je n'aimerais pas celui-ci non plus (pour ceux qui n'ont pas suivi mes aventures avec ce livre, la seule raison pour laquelle je suis allée au bout, c'est que c'était un cadeau de ma maman). Donc pas de surprise, je m'attendais à ne pas apprécier kiss La seule raison pour laquelle j'ai préféré ce tome aux précédents, c'est que je savais que c'était le dernier ^^

En résumé, l'ensemble de la série était très cliché, prévisible (on voyait venir la fin de la série dès le prologue du tome 1) et peuplé de personnages plus insupportables les uns que les autres. Je retiens quelques détails positifs concernant certains aspects magiques et l'univers, mais ce n'est pas suffisant.

J'avais la série séquelle qui se déroule 20 ans plus tard dans ma PAL, aucune chance que je me l'inflige.
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Cyllan et Tarod sont séparés et ça va pas etre simple. Car entre superstition et terreur, il n'y a qu'un pas. Et qu'entre terreur et haine aveugle, encore moins.
J'ai passé une bonne partie du livre a etre énervée. Oui, parfaitement, cette Inquisition aveugle lancée par quelques psychorigides et quelques traitres et laches, ça m'enerve. Cette bassesse humaine généralisée...
Cela a toutefois le mérite de nous proposer plus d'action, ce qui clot plaisement la saga. On s'attend meme à une suite, qui me tenterais bien.

Une fin prévisible en fin de compte.
Le Chaos est destructeur. Mais le l'Ordre seul aussi. Les deux seules forces seules sont tellement radicales qu'elles n'apportent que désordre, confusion, haine, suspicion, intolérance…. Et ils n'ont pu comprendre tout cela que grâce à l'un des maîtres du Chaos lorsqu'il acquiert une part d'humanité. Ce n'est pas que l'idée n'est pas bonne, loin de là. Car elle a pu être reprise maintes et maintes fois dans la Fantasy. Mais dans cette édition du maître du temps, je suis désolée, mais j'ai eu du mal au fur et à mesure. Car aucune surprise ne m'a été provoquée ici. C'est regrettable car Alice Cooper a tenté quelque chose, à sa manière.

Toutefois, les idées sont là.
Oui, tout n'est pas bon à jeter, loin de là. Les idées développées ici sont données dans une écriture fluide, abordable par tous. Il faut rendre à Alice Cooper ce qu'est à Alice Cooper dans le sens où elle nous permet grâce à cette trilogie de nous instruire sur certains principes fondamentaux qui gouvernent toute une vie. Il n'y a pas de bons et de méchants. Mais il y a des nuances de gris. Des crimes pardonnables pour de bonnes raisons. Et c'est ce qu'il faut retenir de cette trilogie.

Le personnage principal, Tarod, a été particulièrement intéressant à suivre. Je n'étais pas habitué à suivre un personnage ayant un côté aussi sombre, c'est d'ailleurs ce qui a fait que je me suis lancé dans cette aventure. Au fil de l'histoire, on remarquera d'ailleurs que les personnages décrits au départ comme du "bon côté" feront des actes encore plus détestables que ceux de Tarod. C'est ce côté un peu moral et ces personnages particulièrement travaillés qui m'ont particulièrement plu dans ce roman. La fin de ce dernier tome est un des passages qui m'a le plus convaincu, particulièrement haletante, elle conclut parfaitement l'histoire !
Cependant, pendant ma lecture, il m'a manqué quelque chose. Je ne me suis pas forcément attaché au personnage et l'intrigue peut paraître lente et terne par moments. J'hésite d'ailleurs à lire la trilogie "Les Portes du Chaos" qui se passe dans le même univers.