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Marianne Faurobert (Traducteur)
EAN : 9782226452016
464 pages
Albin Michel (25/05/2022)
3.39/5   19 notes
Résumé :
Le corps d'un industriel milanais est retrouvé déchiqueté par un ours dans une vallée suisse.

Marco Besana, journaliste d'investigation accablé tant par les années de travail et les désillusions, couvre l'affaire. Il pourrait la classer comme un banal accident de montagne si sa complice, la jeune reporter Ilaria Piatti, n'était convaincue d'avoir affaire à un tueur en série, plus féroce que n'importe quelle bête, dont le modus operandi s'inspire de ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Depuis qu'il a pris sa retraite et travaille sous contrat, le journaliste Marco Besana a la sensation qu'il récupère les sujets qui n'intéressent pas ses collègues. Aussi, lorsque son rédacteur en chef lui demande un papier sur un homme tué par ours, il s'énerve. La victime est un industriel de renom, aussi le journal doit en parler. Marco accepte de regarder les dépêches. Ilaria Piatti, une jeune pigiste, est convaincue que l'affaire n'est pas un banal accident, mais l'oeuvre d'un tueur en série. Elle parvient à convaincre la rédaction que Marco et elle doivent enquêter. Tous deux partent en Suisse.


Leurs découvertes renforcent les soupçons d'Ilaria. de plus, pendant leur enquête, des morts accidentelles allongent la liste qu'elle a établie. Dans celle-ci, aucun décès n'a la même cause : infarctus, attaque d'ours, accident de voiture suivi d'une noyade, etc. Ces morts sont considérées comme naturelles ou accidentelles, seul le duo détonnant de journalistes détecte un point commun dans les modes opératoires. Pour comprendre le fonctionnement du meurtrier, ils se documentent sur le parcours de Giovanna Bonanno, une tueuse du XVIIIe siècle. Des chapitres relatant son histoire sont intercalés dans le récit des investigations du présent.


Ilaria et Marco s'étaient rencontrés dans le livre précédent de Dario Correnti : La nostalgie du sang. J'avais aimé ce binôme improbable. Dans ce nouvel opus, leur complicité s'est renforcée. Ils ont appris à accepter les défauts de l'autre et à en rire. Ils se taquinent beaucoup et leur attachement l'un à l'autre est plus fort. Ilaria a pris de l'assurance et son ancien mentor se laisse guider avec amusement. La jeune femme est toujours en décalage avec son époque et ses réparties sont amusantes. Elle est, aussi, émouvante quand elle se confie sur le drame qui a brisé sa vie.


Ilaria est déterminée à prouver que les morts ne sont pas accidentelles. Hélas, elle se heurte au silence des autorités suisses. À chaque question, elle reçoit la même réponse : le devoir de confidentialité. Seuls Marco et elle semblent penser que cette série de meurtres est suspecte. Son investissement est entier, elle agit sans protection et avec pugnacité. J'ai été captivée et effrayée par ses déductions. Si vous souhaitez tuer quelqu'un, ce thriller peut vous donner des pistes pour faire passer votre crime en mort naturelle ou accidentelle. Après l'avoir lu, vous vous méfierez si vous trouvez certaines substances anodines à votre domicile.


J'avais adoré La nostalgie du sang, même si la fin m'avait semblé abrupte. J'ai encore plus aimé le destin de l'ours, qui m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières pages. J'ai été fascinée par la conclusion de cette affaire, autant par les armes utilisées que par l'identité du coupable. le plan est sans faille et très intelligent. Ce suspense est génial. J'ai adoré.


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UN THRILLER EFFICACE & VÉNÉNEUX ! 🔥

Le corps d'un industriel est retrouvé déchiqueté par un ours dans la forêt. Marco Besano, journaliste d'investigation est sur l'affaire. Rien qu'un banal accident de montagne pour cet homme lassé de couvrir des faits divers qui n'intéressent personne. Sa complice, Ilaria Piatti est en revanche convaincue que c'est l'oeuvre d'un tueur en série...
Il partent en Suisse, sur les lieux de l'affaire et des découvertes vont renforcer l'intuition de la jeune femme. Trop de morts semblables à des accidents sur un si petit périmètre pour que cela soit une coïncidence... Mais qui est ce meurtrier qui tue de façon si originale et réfléchie? Et surtout, pourquoi?

Que j'ai aimé ce thriller! Dès les premiers chapitres je me suis attachée au duo formé par Marco & Ilaria. Un binôme improbable, très complice qui s'envoient des joutes verbales amusantes. Pas de rebondissements à foisons, mais des dialogues qui claquent et beaucoup de rythme.

Dario Correnti nous embarque, grâce à des retours dans le passé sur les traces d'une terrible empoisonneuse du XVIIIIème siècle. le tueur semble s'inspirer d'elle, mais en réalité cela va être encore plus complexe qu'il n'y paraît... 🤐
Vraiment cette intrigue m'a fascinée et la fin m'a bluffée. Quel plan machiavélique et intelligent !

J'ai été tenue en haleine tout au long du récit et j'ai pris plaisir à progresser pas à pas aux côtés de ce duo atypique !
Si la couverture est sombre, je vous assure que ce thriller est de toute fraîcheur pour cet été, je conseille absolument ! Et surtout, prenez garde aux apparences... 😏

Je n'avais pas lu le précédent opus du même auteur, La nostalgie du sang, dans lequel on retrouve les mêmes personnages et cela ne m'a absolument pas dérangée. En tout cas, Dario Correnti est un auteur que je suivrais désormais de très près. J'espère très vite retrouver Marco & Ilaria, que j'ai tant appréciés !

Vous connaissiez? Vous êtes tentés? 😇
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Lorsque son rédacteur en chef l'envoie faire un article sur un homme déchiqueté par un ours, Besana fulmine. Mais sa collègue d'investigation qui trouve ce fait bizarre le convainc de se rendre sur place. Sur place une femme interrogée affirme que l'homme d'affaires a été empoisonné comme les autres, ce que confirme l'autopsie.
Lorsque le corps d'un homme est découvert dans une crevasse et que lui aussi a été empoisonné, pour Piatti il n'y a pas de doute ils ont affaire à un serial-killer.

L'enquête qui s'avère intéressante traîne toutefois en longueur car la police suisse refuse de fournir la moindre information. le tueur semble toutefois s'inspirer d'une célèbre empoisonneuse du 18ième siècle.

Avec une femme riche dont le mari à lui aussi semble t-il été assassiné vient s'immiscer entre les deux journalistes. de ce fait le duo fonctionne un peu moins bien que dans le précédent roman. le dénouement ne parvient pas non plus à convaincre totalement le lecteur.

Un roman certes intéressant mais qui toutefois qualitativement parlant est un peu en deçà du premier roman de l'auteur.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Après La nostalgie du sang et la découverte de Dario Correnti, un pseudo qui cache deux auteurs italiens, on était impatient de retrouver le savoureux duo de personnages au coeur de cette série policière italienne.
Rendez-vous a donc été pris avec "Le destin de l'ours".
On retrouve bien sûr Marco Besana, un vieux routier aguerri de la presse milanaise que le journal en difficulté a fini par pousser dehors un peu avant la retraite.
Sa jeune complice, c'est Ilaria Piatti, une stagiaire qui rêve d'intégrer la section criminelle du journal, mais en vain car le quotidien en est aujourd'hui réduit à compter les clics sur les réseaux sociaux.
Et nous suivons les deux complices sur les traces d'un ours amateur de randonneurs.
Tout comme dans le premier épisode, on retrouve les traces d'une véritable affaire ancienne : celle d'une empoisonneuse en série, la Vecchia dell'aceto, la Vieille dame au vinaigre, Giovanna Bonanno qui sévissait (ou plutôt qui faisait profiter ses consoeurs de ses bons et loyaux services) en Sicile vers 1750.
Mais l'impatience fut sans aucun doute mauvaise conseillère et l'on s'est précipité un peu trop vite sur les traces des deux journalistes : l'intrigue peine franchement à prendre corps (pour un dénouement finalement un peu too much) et les histoires perso de Marco et Ilaria tournent en rond, façon je t'aime moi non plus.
Tout cela sent vraiment le réchauffé de sauce milanaise dilué dans beaucoup d'eau.
Oui, le verdict est un peu dur et on ne saurait trop vous conseiller de vous ruer sur le premier épisode (et de vous en contenter, pour le moment, en attendant mieux).
Notons quand même au passage quelques passages bienveillants sur les voisins Suisses (qui sont sans doute à l'Italie du Nord ce que les belges sont aux français).
Pour celles et ceux qui aiment les journalistes.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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Cela démarre très bien, beau sujets, les journalistes bien décrits. MAis l intrigue est tellement compliquée et tordue que l'on a du mal à suivre le récit et l'intrigue. Finalement tout se tient mais est tellement décousu que cela ne m'a pas passionné.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[...]– Pour ma part, la Suisse ne m’évoque que le chocolat, les montres et ces couteaux de poche rouges avec plein d’outils.
– Tu la sous-évalues, Piatti, dit Marco avant de boire une gorgée de bière locale. Tiens, pense au Velcro. C’est un type du canton de Vaud qui en a eu l’idée en revenant d’une balade dans les bois. Il a dû ôter un tas de fruits de bardane de ses vêtements et du pelage de son chien, tu vois ce que c’est, ces petites boules qui s’agrippent ? Il les a observées au microscope et il a compris qu’il pouvait en faire quelque chose. L’ennui est une source d’inspiration, par ici.
– D’autres exemples ?
– Le bouillon cube, inventé par un demi-Italien, Julius Maggi. Ou le cellophane, conçu par un Zurichois. La feuille d’aluminium. Et puis la brosse à dents électrique, tu te rends compte, Piatti ? Née de l’imagination d’un dentiste de Genève. Qui aurait cru qu’un dentiste genevois avait de l’imagination ? » Ilaria rigole.
« J’ai gardé le meilleur pour la fin : le flacon à tête de canard, qui a révolutionné le nettoyage des cuvettes de chiottes. Eh bien, le premier prototype est né à Zurich dans les années 1980.
– La vache, ils ont changé le monde !
– Tu vois ? Tu es bourrée de préjugés, répond Besana. Hélas, en matière de canards, ils ont aussi commis le pire : l’Ententanz, mieux connue sous le nom de « Danse des canards », est également Swiss made.
– L’ennui est une chose dangereuse.
– Ça dépend, reprend Besana. Sans les Suisses, pas d’absinthe, et qui sait si sans elle, Verlaine et Mallarmé auraient écrit des poèmes ? C’est un médecin de Neuchâtel qui l’a créée à des fins thérapeutiques. Ensuite, heureusement, elle a été utilisée à meilleur escient à Paris.
– C’est vrai ?
– Même chose pour le LSD, sorti des laboratoires Sandoz de Bâle grâce au grand Albert Hofmann, chimiste de génie qui, soit dit en passant, est mort à l’âge vénérable de cent deux ans. Comme quoi, cette substance n’est pas si néfaste. »
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[...] Besana l’examine.
« Qu’est-ce que c’est que cette tenue, Morpion ?
– Quoi ? Tu n’aimes pas ?
– Tu ressembles à un fauteuil provençal.
– Merci, Marco. Déjà que je suis gavée d’anxiolytiques, il me manquait juste un peu de soutien moral. »
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