Jonathan, tome 8 : Le privilège du serpent

Jonathan, qui s'est lancé dans la fabrication de fromage suisse au Népal, retrouve un vieil ami, devenu guérisseur, un peu charlatan. On voyage à nouveau dans les montagnes, les paysages sont somptueux, grands espaces, vie aventureuse... avec une référence à La Fureur de Vivre, le dépaysement en plus. Une belle histoire poétique, une histoire de sagesse, mais qui me laisse un peu sur ma fin. Cette série, je me le suis dit plusieurs fois, aurait peut-être mérité un développement plus volumineux qu'en albums de 46 planches.

Casimir est psychiatre auto déclaré, ami d'enfance de Jonathan. Accompagnée de sa dernière patiente, Eilleen, ex compagne d'un guerillero tibétain mort au combat, plongée dans une profonde dépression et alcoolique. Leurs prérégrinations attirent un groupe de soldats qui les kidnappent. Ils libèrent rapidement Casimir et garde la jeune femme. Appelant au secours Jonathan, devenu fabricant de fromages, il souhaite sauver la jeune femme. Mais doit elle etre sauvée? Un personnage complexe, escroc par certains aspects, mélangeant thérapie et vie privée, profitant sans aucun doute de la faiblesse de sa patiente (mais qui profite à qui?), humoristique par certains aspects. Un album moins profond que d'autres, peut être...

Jonathan n'en finit pas de rencontrer des personnages tous plus haut en couleurs les uns que les autres. Dans ce volume, tout en s'essayant à la fabrication du Gruyère à base de lait de yak, Jonathan va tomber sur une vieille connaissance, Casimir Forel. C'est autour de ce personnage non conventionnel que cette aventure à été tissée. Les mots-clés de ce huitième volume sont : fromage, rencontre, psychanalyse, révolutionnaires, jalousie.

En allant vendre ses fromages de Yak. Jonathan va tomber sur un ancien ami à lui qui suit sa patiente canadienne qui fait une thérapie, sa thérapie.
Une histoire qui tourne parfois en rond, mais c'est un peu à cause du psychiatre, la patiente canadienne est adorable et au moins elle sait ce qu'elle veut elle, elle n'est pas folle, elle est seulement incomprise et puis ce n'est jamais pour un psy d'être trop attaché à ses patients.