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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266046800
Pocket (17/08/2006)
3.9/5   20 notes
Résumé :
UN PETIT TOUR A LA FÊTE, ET VOUS NE SEREZ PLUS LE MÊME... EN FAIT, VOUS NE SEREZ MÊME PLUS VOUS !...

Tout avait commencé par la découverte dans les glaces de l'Antartique d'un mystère plus ancien que l'humanité. De tous les membres de l'expédition, un seul, Alan Ward, s'en était sorti vivant.

Maintenant Ward est de retour chez lui, dans la petite ville de Stoneywood, fuste à temps pour le festival d'été. Mais est-il encore humain ? Ou s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Après quelques lectures sympathiques, j'avais plus qu'une envie : trouver LE livre. Celui qui vous immerge complètement, celui que vous ne voulez pas lâcher. Dans ce domaine, le Maître reste Robert McCammon. Seulement voilà, je n'en aie pas sous la main. Dommage, quand je pense à l'émotion vécue avec « Le mystère du lac ». J'en ai encore des frissons. Dans ma PAL déjà bien fournie, je me suis contenté d'aller trouver l'inspiration du côté de Matthew J. Costello. Quoi de mieux que par un été de lire « Cauchemars d'une nuit d'été ».
Après avoir quitté l'iceberg de « Prison de glace » (Dean Koontz), j'ai eu la désagréable surprise de me retrouver cette fois-ci en Antarctique. Moi qui rêvais de chaleur – comme s'il n'y en avait pas assez dehors –, me replonger dans les ténèbres glaciaires me donnait l'envie de refermer le livre et de passer à autre chose. Heureusement, il s'est passé deux choses. Ce n'était qu'une introduction, un passage oublier pour ressentir la chaleur tant attendue. Enfin, c'est tellement bien écrit qu'au final, si j'étais resté au pôle sud, cela ne m'aurait pas totalement dégoûté.

Alan Ward est de retour dans son chalet au bord du mont Shadow qui jouxte la ville de Stoneywood, après son expédition en Antarctique. On y découvre un village paisible où règne une atmosphère agréable. C'est bien cela le problème. La trame principale peine a décollé et c'est à un peu plus de la moitié du roman – qui fait 400 pages – qu'on y voit les premiers signes. le reste n'est qu'un prétexte pour suivre une pléthore de personnages dans leur quotidien. Je vais essayer de tous les nommer : un jeune adolescent du nom de Josh vient passer ses vacances chez sa grand-mère (ça fait deux), il se fait une amie du nom de Clara dont le père est un alcoolique violent et sa mère est une infirmière (trois de plus), un étranger – du nom de Brian – vient pour épier Alan Ward, s'ensuit une femme qui devient serveuse dans un prestigieux établissement, un shérif et ses deux adjoints, la mère de Josh qui le rejoint, un forain, un soldat envoyé en Antarctique… Ça fait trop, d'autant plus que Alan Warde, on ne le voie quasiment jamais du livre.

Outre le fait que le récit manque cruellement de rythme et que l'intrigue est quasi inexistante, j'ai trouvé le début prometteur. J'étais même absorbé par ma lecture, mais la lassitude est vite apparue. Pour bien souligner le côté Amérique profonde, l'auteur n'hésite pas à utiliser un langage vulgaire. Mais comment cet écrivain a pu côtoyer l'excellence avec « La chose des profondeurs » et nous pondre un roman médiocre ? Heureusement, de temps à autre, il parvient à sortir quelques phrases profondes et quelques passages horrifiques, mais c'est bien maigre.

Je ne sais pas si je suis tombé sur un exemplaire particulier ou si c'est lié à toute la série d'impressions, mais j'ai eu quelques fautes de frappe. Ainsi nuit fut écrite avec deux “u“ – nuuit –, j'ai eu un autre mot où il manquait un “e“ – ce qui m'a quelque peu choqué –, “Bien joué“ est devenue en “Bien jour“ et le mont Shadow s'est transformé (une fois) en mont Shnow – j'ai bien regardé, c'est bien un “n“ et non pas l'encre effacée.

Quelle déception ce livre. Je n'ai eu ni l'immersion tant espérée, ni les frissons d'un grand roman fantastique-horreur. Quelques clichés, mais surtout trop de personnages font que ce récit est peu, voire pas, intéressant. J'espère que « Cauchemars d'une nuit d'été » – titre paradoxe puisque l'histoire se déroule sur plusieurs jours – n'est qu'une exception et non « La chose des profondeurs ».
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Alan Ward, US marine, est en mission en antarctique. Mission dont il sera le seul survivant suite à la folie meurtrière d'un membre de l'expédition. du moins, c'est ce que Ward explique à son retour. Mais sa déposition pose question. Que s'est-il vraiment passé là-bas? On charge un officier de la Marine de surveiller Ward de près, dans la petite ville de Stoneywood dans laquelle il s'est réfugié.
Comme je l'ai lu dans une autre critique, on pourra reprocher à ce roman de pomper allègrement du côté de "La chose" de Carpenter et de "Body snatcher". L'histoire a donc comme un air de déjà-vu. Cependant, la lecture reste distrayante, j'ai plutôt bien aimé suivre ces personnages. L'auteur pose son intrigue en douceur pour monter en puissance et en horreur au fil du récit. Encore une petite perle de la collection "Terreur" de Pocket et je me dis que j'adorerais voir tous ces titres adaptés au cinéma (ce fut le cas pour certains d'entre eux, d'ailleurs).
Seul bémol, mon édition regorgeait de coquilles, mais bon c'est un détail.
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Je n'ai lu que trois livres de Costello et des trois, j'ai préféré celui-ci, non qu'il soit mieux écrit, mais j'ai trouvé l'histoire un peu plus intéressante par moments. le récit est assez mal fichu, alternant plusieurs chapitres qui mettent un temps certain à aboutir et parfois sont trop séparés l'un de l'autre que pour aboutir vraiment à un bon ensemble, mais bon, chacun son style littéraire ... l'histoire est bonne, je trouve, bien que reprenant à n'en plus pouvoir l'idée de la Chose (et même radicalement du film de Carpenter) et des Bodysnatchers, cela reste très lisible, digeste et intéressant (même les animaux y passent) ... les personnages manquent singulièrement d'envergure, mais c'est l'ensemble du village qui donne l'intérêt et non le gosses et sa mère ... la finale aurait mérité une exploitation plus importante ... qu'une fin ouverte à tout et rien ...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La femme, si c’était bien une femme et non une créature hermaphrodite venue d’un autre univers, montait pesamment les marches branlantes. Son odeur corporelle, un mélange étourdissant de bière, de café et d’une douzaine de repas avalés gloutonnement, flottait derrière elle, se mélangeant, pensa Brian, avec la puanteur presque suffocante de la cage d’escalier. Immondices, urines et Dieu sait quoi encore ; tout cela se confondait pour créer dans l’ombre d’un doute, une ambiance très particulière.
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Les livres étaient énormes, lourds et intimidants.
Je suis trop habitué à mon ordinateur, pensa Josh. Il suffisait de taper quelques mots et deux mégas de mémoire faisaient tout ce que vous lui demandiez. Mais ces vieux livres s’attendaient à ce que vous les consultiez, muni d’un certain savoir, d’un plan d’attaque.
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