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Le Parlement des fées tome 1 sur 2

Doug Headline (Traducteur)
EAN : 9782757803233
434 pages
Points (22/10/2009)
3.22/5   51 notes
Résumé :
"Un certain jour de juin, le jeune Smoky Barnable quitte la grande Cité par le nord afin d’aller épouser sa bien-aimée Daily Alice et vivre avec elle dans la demeure d’Edgewood, jadis construite par John Drinkwater, architecte excentrique passionné de sciences occultes, afin d’y loger sa famille."
"Edgewood : une maison qui n'en est pas une, mais dix, cent. Une folie architecturale sur laquelle le temps n'a plus de prise. Un refuge au milieu des bois pour le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ma critique est valable pour les deux tomes, parce que je ne me rappelle plus exactement ce qui est dans lequel. C'est, de toute façon, une histoire complète coupée en deux pour des raisons de nombre de pages, ça n'a pas du tout la structure d'une série de deux tomes.

Cela se passe en Amérique, je dirais vers le début du 20e siècle, sur plusieurs générations. Smoky, qui est au début le personnage principal, a un coup de foudre réciproque pour une jeune fille et décide de l'épouser. Elle vit dans la campagne proche, et sa famille a, de longue date, fait une alliance avec les fées. Même si personne n'en parle. Et que ce n'est pas évident de savoir, parmi les habitants du coin, qui le sait et qui est juste naturellement bizarre.

Pour la narration, c'est assez étrange, cela ressemble presque plus à du réalisme magique qu'à de la fantasy. On suit les personnages lentement, dans leur vie quotidienne, les naissances, mariages, adultères, maladies et morts, l'école, les veillées passées à lire ou regarder les étoiles, les départs à la Ville, les promenades dans la nature, les générateurs électriques en panne, les lettres au Père Noël, les enfants enlevés par les fées, les prophéties, les visites de la cousine sorcière ou d'animaux qui sont des humains transformés, les morts qui se réveillent pour tenter de conquérir le monde... et oui, tous ces événements sont racontés à peu près de la même façon, avec cette ambiance de merveilleux quotidien et presque "banal". C'est assez fascinant, en particulier parce que c'est très bien écrit. Bien sûr, il y a un scénario global. Ca fait partie du pacte avec les fées. Les mystères seront élucidés. Toute cette histoire a un sens. Mais personne ne sait lequel, et parfois, même, ils en doutent, et le lecteur peut aussi se poser la question... ou juste se laisser entraîner et apprécier les détails, parfois charmants parfois presque malsains, mais toujours vivants.

Il y a eu beaucoup de recherche en occultisme, mais cela n'empêche pas l'auteur d'y mélanger des points originaux nés de son imagination.

J'ai beaucoup aimé. J'aime le mélange de genre, j'ai beaucoup aimé certains personnages comme Ariel ou Smoky (et sa romance avec Daily Alice). Mais ne le lisez pas si en fantasy, vous préférez le suspense ou les événements qui se précipitent !
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Hélas, je ne ferai pas partie des inconditionnels, j'ai énormément peiné à la lecture, et cela a véritablement représenté une épreuve pour moi.
Pourquoi ? D'abord parce que j'ai l'impression d'avoir été flouée. Je pensais lire un roman en catégorie Fantasy, un de mes genres préférés, or ce n'en est pas vraiment. A mes yeux du moins.
Ensuite parce que je déteste refermer un livre en me disant que je n'y ai pas compris grand-chose, que j'ai probablement manqué l'essentiel. Il n'y a rien de plus frustrant.

Il m'est impossible de résumer ce roman découpé en deux volumes car c'est un emboitement d'histoires sur fond de saga familiale qui s'étend sur plusieurs générations. C'est l'histoire d'une maison, Edgewood, aux multiples aspects, et c'est le "personnage" central du livre, c'est aussi l'histoire d'un Conte qui doit bien avoir une fin et de la disparition probable, supposée du Petit Peuple.
Débrouillez-vous avec ça.
Roman très bien écrit, à la trame originale, mais si confus, si long, si bavard que je suis restée au bord de cette route qui mène à Edgewwood. Et alors pourquoi ce titre trompeur ? le titre original est Little big...

Et pourtant, au détour des pages, je dois admettre que l'on trouve des pépites. de magnifiques descriptions poétiques, des bribes d'histoires terrifiantes ou poignantes, un hymne à la nature (Ah le passage des saisons...), des lucioles et des forêts magiques, un jeu de cartes mystérieux, grand-père truite et Mme Underhill (tiens, c'est le nom d'emprunt de Frodon quand il arrive à Bree...), Titania et Obéron, Ariel et moults clins d'oeil à Shakespeare, petites références à Lewis Carroll (Sylvie et Bruno), une fausse petite fille qui finit en feu d'artifice, un clochard qui se transforme en arbre, et une mage qui devient cigogne (autre allusion aux grands contes classiques).

Aussi quel agacement devant ces longs passages consacrés à l'empereur Barberousse, aux démêlées d'Ariel Hawkskill avec son Club de messieurs influents, aux problèmes existentiels de Smoky et Aubéron fils (et d'ailleurs que d'incompréhensions entre tous ces personnages, que de mystères, de cachotteries qui finalement ont lassé la lectrice que je suis...). Des considérations philosophico-mystiques sans fin qui m'ont fait bailler d'ennui si souvent. Surtout que de nombreux passages sont restés obscurs pour moi. L'impression désagréable de ne pas avoir saisi toutes les allusions, de nombreuses interrogations qui subsistent (et que devient Brownie ? Qu'est-ce qu'apporte Bruno dans cette histoire ? et surtout, des fées qui se font désirer. Ce n'est pas que je sois exigeante mais enfin, si l'auteur s'était davantage penché sur les créatures féériques, plutôt que sur la famille Drinkwater, j'aurai apprécié.
Enfin, je n'ai pas aimé non plus le fait que tous ces personnages, bien que se posant tous des questions, à tout moment de leur existence, de jour comme de nuit, sont finalement très passifs. Ils se laissent guider par les événements, leur Destinée, parce que du moment que les cartes le disent ma foi... du coup, je ne comprends pas pourquoi la plupart d'entre eux passent autant de temps à s'interroger...
Comme dirait Alice (celle de Lewis Carroll), ce genre d'histoire n'est pas ma tasse de thé !
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Alors le parlement des fées, je ne parlerais que du tome 1 car je n'ai pas lu le tome 2, qui pourtant est dans mes étagères...
À noter que se lire a été récompensée au World Fantasy Awards, comme meilleur roman de l'année 1982.
Un beau roman certes, une vision de la fantaisie différente de ce que nombreux livres proposent, mais (car il faut bien un "mais" pour expliquer le note): parlons un peu de l'histoire, complexe avec un manque de logique sur certain passage qui s'explique par le thème du livre mais qui nous empêche de réellement comprendre. Peut-être suis-je passé à côté de détails essentiels, en tout cas je n'ai pas tout compris j'en suis sûr.
Voilà qui explique pourquoi je n'ai pas lu le second livre.
Selon moi une deuxième lecture s'impose avant de passer à la suite, peut-être changerais-je de note alors, mais pour le moment ce livre n'a pas réussi à m'enchanter.
Seulement je ne vous déconseilles pas de le lire c'est une expérience à faire, il me semble, et de mon côté je ne regrette pas cette lecture, alors n'hésiter pas plonger dans ce monde onirique, perdez-vous dans ces dédales.
Le travail d'écriture fournit pour ce livre est impressionnant, c'est à se demander comment l'auteur a pu retrouver son chemin pour en écrire une suite!
Au final ce livre n'est pas mauvais, mais nécessite juste plus de temps que d'autres (pour les relectures) !
Désolé, je n'ai pas été assez clair, je le sais, mais c'est à l'image du livre....

Lien : http://airedurat.blogspot.co..
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C'est une découverte majeure pour moi, que la lecture des deux volumes de ces livres du @Le parlement des fées.

Avant tout, l'écriture ( la traduction !) est somptueuse.

Vraiment.

Ensuite, les sensations, l'univers, dans lequel nous allons entrer sont d'une puissante originalité.

À la fois symbolique, onirique, ce roman extraordinaire, est aussi une parabole sur le monde, mais subtile.

Une exploration de l'amour, un voyage au sein du merveilleux et de la magie, sans mièvrerie aucune.
Un sens du mystère, comme de l'âme humaine, un récit extrêmement bien mené, une profondeur des sentiments et une saga d'une famille absolument différente, qui vit vraiment intensément. Les deux tomes explorent des lieux de vie différents.
Un des personnages principaux est la maison d'une folle originalité et le rapport au temps est ici fondamental,ce qui m'a totalement ... enchanté dans sa façon de l'aborder.

Les personnages principaux sont liés par la magie, l'amour et une maison très particulière, absolument attachante.


Je ne veux pas vous raconter l'histoire, vous trouverez déjà bien trop de résumés....

Plongez dans ce roman extraordinaire, littéraire, proche d'un réalisme magique anglophone, extrêmement envoûtant, en ce qui me concerne, ce roman m'accompagne depuis ma lecture, il y a plus d'un an, il fait profondément partie de ma vie.

C'est un livre superbe, profond, puissant.
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"Le Parlement des fées" appartient au genre particulier de la "fantasy mythique" (merci Wikipédia) au sens où bien que le récit prenne place dans le monde réel, celui-ci se voit entrecoupé d'éléments empruntés au domaine du conte et du merveilleux.
Divisé en 3 livres eux-mêmes découpés par de nombreux intertitres, le premier tome est pour le moins énigmatique.
Alors que nous suivons l'histoire de Smocky et Alice, beaucoup de personnages interfèrent dans le récit ce qui a pour effet de ralentir la progression de l'intrigue.
Tous semblent croire à la destinée que leur prédisent les cartes mais prennent néanmoins le temps de réfléchir à leurs existences régies par la fatalité de ce conte, de ce monde à l'intérieur des mondes, dans lequel ils vivent.
Les détails foisonnent mais toujours par bribes, comme offerts en pâture au lecteur, et il n'est pas rare que celui-ci s'égare sur le chemin de la compréhension tant l'histoire en devient nébuleuse.
Comme il est de mise en général dans la fantasy, la nature et la rêverie tiennent une place majeure dans le récit au point que les notions de temps et de réalité deviennent confuses pour le lecteur.
Imaginez-vous en plein rêve ou plongé dans un tableau surréaliste. Alors que vous savez que tous les éléments sont réels, ceux-ci sont agencés de sorte à échapper à toute logique et réclament une clé voire des codes nécessaires au dénouement final.
Ce tome 1 me fait penser aux films de David Lynch et à cette phrase du réalisateur : " Je fabrique des mondes et je regarde si ils fonctionnent".
A ce stade-ci, je ne saurais en dire beaucoup plus car je ne sais toujours pas de quel monde l'auteur souhaite nous parler et je n'ai toujours pas aperçu de fées ou de Parlement.
Réponse, je l'espère, dans le tome 2...
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"C'est comme si chaque jour était un pas, dit Daily Alice, et que chaque pas vous éloignait un peu plus de – eh bien, de l'époque où les choses avaient davantage de sens. Quand les choses étaient toutes vivantes, et vous faisaient des signes. Et on ne peut pas davantage s'empêcher de faire un pas de plus que de vivre une journée supplémentaire. (...) Ça ne se résume pas simplement au fait que je suis trop grande maintenant. (...) Ce que je me demande, c'est si le monde n'est pas en train de vieillir. S'il ne devient pas moins vivant, en somme. Ou est-ce seulement moi qui vieilli?"
"Tout le monde fini par se poser cette question. Au fond, je ne pense pas que quiconque puisse sentir le monde vieillir. Sa durée de vie est bien trop longue pour ça. (...) Ce qu'on apprend peut-être en vieillissant, c'est que le monde est vieux – très vieux. Quand on est jeune, le monde le paraît lui aussi. C'est tout."
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Elle lui avait tout donné. Elle-même. Pourquoi aurait-elle du lui donner autre chose? Et pourtant, alors même qu'il le disait, il se souvint du véritable cadeau qu'elle lui avait offert lors de leur nuit de noces. "Elle m'a donné son enfance", dit-il fièrement. "Parce que je n'en avais pas une à moi. Elle a dit que je pourrais m'en servir chaque fois que je le voudrais." p.156
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Exceptez-vous Barbeule de prendre Daily Alice si pressante pour épouse, ivrement et sans crainte, pour l'ailleurs et pour le rire, dans l'âge au delà de l'heure, et de vous jurer fidélité aussi, tant c'est juste que la mort vous épargne?" Il leva les yeux d'un air interrogateur.
"Oui" dit Smoky. "Moi aussi" dit Daily Alice.
"Les agneaux", dit le Dr Word. "Je vous éclaire, punis par les liens sacrés du mariage."
Aaaah, s'enthousiasmèrent tous les invités de la cérémonie avant de s'éparpiller en murmurant. p.115
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J'ai rêvé que j'avais trouvé un moyen de mettre de côté le temps que je ne voulais pas gaspiller, pour pouvoir l'utiliser quand j'en aurais besoin. Comme le temps qu'on passe dans la salle d'attente du docteur, ou celui qu'on perd à revenir d'un endroit où on préfèrerait ne pas aller, ou à attendre le bus - tous ces petits espaces inutiles. Et bien il suffisait de les attraper et de les replier, comme des cartons à jeter, pour qu'ils tiennent moins de place.
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Elle en était bien évidemment certaine : marchant par de beaux matins lumineux, impatientes et alertes, attendant d'être guidées et sentant (en même temps, au même instant) le tournant qu'elles devaient emprunter, qui conduirait à un endroit où elles n'avaient jamais été mais qu'elles trouveraient intensément familier, un endroit qui vous prenait par la main et disait Nous sommes là. Et il fallait détourner les yeux, et ainsi vous les voyiez.
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« Alors que nous sommes dans un monde qui finit par devenir différent de celui où nous sommes nés, Kra : Dar Duchesne dans les ruines de Ymr, permet sans doute à John Crowley d'avancer un peu plus vers l'immortalité littéraire. » Patrick Gyger
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