J'adore ces romans qui parlent d'époques pas si lointaine (que j'ai connues) qui permettent de faire le point sur ce qui se passe actuellement.
Ce roman décrit, relate les difficultés qu'à rencontrées Pascale qui à repris la petite ferme de ses parents dans les années 70.
Tout le monde est ligué contre elle (une femme ! voyons, et seule !)
De plus la commune où elle habite en Aveyron, est petite, son hameau un peu éloigné du village. S'ajoute à cela les difficultés rencontrées par les agriculteur, petits rendements, concurrence des grosses exploitations de la Beauce et des pays de l'Est. Et, cerise sur le gâteau, l'Europe qui détruit notre pays (et cela a continué encore jusqu'à maintenant)
Bref, on revit tout cela dans ce roman, et bien d'autres péripéties, merci M. Crozes.
J'ai adoré ce texte, j'en recommande sa lecture
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Un roman de la terre avec les difficultés des agriculteurs actuellement ( productivité, endettement) mais aussi une belle histoire qui se termine bien malgré tous leurs problèmes car comme si cela ne suffisait pas voilà que les supertitions et sorcelleries qui existent encore dans les campagnes s'en mêlent. Cela m'a un peu sidérée car c'est mon époque et je pensais que ces façons de faire était oublié depuis bien longtemps.
Cela fait le 4ème roman de Daniel Croze que je lis à chaque fois je peux vous dire que j'en très contente et ravie.
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un système meurtrier : emprunter, investir, produire, rembourser et emprunter à nouveau pour finir de rembourser jusqu’à en devenir fou ! Un jour, la banque s’appropriait les terres, le cheptel et le matériel, puis les vendait aux enchères. C’était comme si le paysan avait payé le loup pour manger ses bêtes ! Cette situation était insupportable, humiliante. Elle entraînait une recrudescence des suicides depuis quelque temps à la campagne.
— Les cours sont remontés, répondit-elle. Ta mère se débrouille bien avec ses ventes directes… Elle a eu raison de rejoindre l’Interprofession du veau d’Aveyron. Ses bêtes ont désormais le label rouge ; c’est important en pleine pagaille de la vache folle et c’est mérité !… Ta mère, qui sait accueillir en été, pourrait ouvrir une table d’hôte pendant les mois de juillet et d’août, peut-être même le dimanche au printemps et à l’automne…
Daniel Crozes. A Naucelles, on raconte.