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3,64

sur 695 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est en arrivant sur la fin du livre que j'ai commencé à apprécier cette biographie de Thomas. Tout le début m'a semblé pénible, et cette narration "tu" m'a carrément déplu. L'auteure s'en explique aux dernières pages, certes, c'était pour elle un besoin et une évidence, mais pour le lecteur se n'est pas agréable. Thomas est aussi un personnage peu sympathique pour ma part, et cela aussi, on comprend son comportement quand on en connait la cause,alors là tout devient plus acceptable.
Je n'ai pas apprécié non plus toute cette vie à travers l'océan à tout va, rien d'intéressant à retenir hormis la difficulté de décrocher un emploi d'enseignant en Amérique.
Après que le lecteur est au fait de la maladie de Thomas, tout devient beaucoup structuré, les pages finissent par s'envoler, mais le chemin est long.
La bipolarité est une maladie pas toujours détectée à temps ni correctement. Dans le portrait de Thomas, on y apprend les symptômes, les effets, la gravité de cette maladie psychiatrique, et le besoin d'être pris en charge le plus tôt possible pour éviter les erreurs fatales. Avoir une vie stable, sans grand bouleversement ni choc, du repos, une vie paisible, c'est tout le contraire pour Thomas.
J'ai nettement plus apprécié la dernière partie du livre qui donne un sens à tout ce qui précède.
Sinon je n'ai pas été non plus subjuguée par le style, hormis une fois encore sur la fin où l'émotion émerge.
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Un peu déçue
J'ai trouvé que l'histoire traînait c'est l'histoire d'un individu un peu paumé mais comme on connait son destin au niveau du quatrième de couverture pas beaucoup de suspens.
Quelque scènes d'Amour rallongent la narration
Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce héros



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J'ai trouvé qu'il y avait quelques lourdeurs dans la narration, dans l'utilisation parfois pesante du pronom "tu". Mais le destin de cet homme est bouleversant, Catherine Cusset en brosse un portrait à la fois sans concession et plein d'affection. le dernier tiers du roman est particulièrement prenant. C'est le premier livre que je lis de cet auteure, et cela m'a donné envie d'en découvrir plus.
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Je suis assez partagée sur ce livre. D'un côté; c'est un très bel hommage, très bien écrit, de la part de l'auteur à un proche qui s'est suicidé. la narration avec l'utilisation du "tu" est pour certains déstabilisante, mais elle est fortement incluante pour le lecteur.
D'un autre côté, tout le développement sur l'évolution professionnel de ce proche m'a un peu laissé de marbre. D'abord, parce que cette petite description universitaire américain m'a donné l'impression de relire "le problème avec Jane", ensuite parce que ce milieu est tellement déconnecté de la réalité...Qui peut se permettre de ne travailler que 11 heures par semaine pour passer plusieurs années à écrire une thèse sur Proust....Je sais que ça n'est pas de la fiction mais du réel, mais c'est le point qui chez moi a été négatif dans cette lecture...
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Celui que l'on adorait / Catherine Cusset
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La perte de celui que l'on adorait est sans aucun doute une expérience douloureuse. Mais peu à peu, semble 't'-il la douceur du souvenir prend le pas sur la douleur du manque. Les souvenirs ne meurent jamais. Ils traversent le temps et sont éternels. .Catherine Cusset l'a bien compris puisqu'elle rend un très bel et vibrant hommage à Thomas, (devenu son amant, dans un premier temps, puis un ami proche) qui s'est donné la mort à l'age de 39 ans aux États Unis. Elle nous brosse un portrait touchant et bouleversant de ce jeune homme brillant , d'une vitalité exubérante un esprit vif, et ironique basé sur ses propres souvenirs  Elle a su l'immortaliser, en écrivant son roman à la seconde personne du singulier comme si elle souhaitait qu'il passe dans l'éternité et qu'elle puisse communiquer même dans l'au- delà En se retrouvant dans cet ouvrage,Thomas devient un personnage littéraire et on se plaît à dire que les héros littéraires ne meurent jamais.

Catherine nous dévoile donc , dans un premier temps la personnalité ambiguë de Thomas. Ce texte est émouvant, c'est l'histoire d'une amitié, de celle qui remonte à une ou plusieurs décennies et qui a connu une crise. le lecteur se prend d'empathie pour notre héros, car d'un coté,Thomas revendique son désir de vivre. Il mord la vie à pleines dents. Il est drôle. Il se dégage de lui une véritable gaieté. Il a une répartie vive. Il est enthousiaste. Il adore les femmes,et elles lui rendent bien. C'est un séducteur. C'est un passionné de littérature, de cinéma et de musique, même la variété française puisqu'il écoute Léo Férré . de l'autre, on se rend compte que Thomas est un homme fragile, angoissé. Il en faut peu pour le décontenancer. On assiste progressivement au spectacle de sa dissolution et face à sa longue descente aux enfers, nous sommes totalement impuissants. On découvre un homme bipolaire. (Autrefois appelé psychose maniaco-dépressive, le trouble bipolaire fait partie des troubles de l'humeur auxquels appartient également la dépression récurrente (ou trouble unipolaire).

C'est une maladie qui dans sa forme la plus typique comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive.) On souffre pour lui. Bien que Thomas fasse partie d'une joyeuse équipe, son humeur est massacrante. Il est incapable de partager des rires avec ses copains. En amour, il manque totalement de confiance lui. Il ne supporte l'absence de l'autre.Il traverse des périodes où il est incapable de sortir de son lit et de prendre la moindre décision.Il se réfugie dans l'alcool et la drogue. Dans un deuxième partie de l'ouvrage, l'auteur tente d »analyser le comportement de son ami et des ravages causés par la maladie.
Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Mon premier sentiment en refermant ce roman a été le soulagement. Soulagement ne pas être l'amie de Catherine CUSSET et de ne pas avoir été "adorée" par elle. Car elle a une manière bien à elle d'adorer et de rendre hommage, l'auteure-narratrice, en faisant de cet "ami" un portrait si noir et si désolant. Mon deuxième sentiment a été une sorte de déjà vu, en lien avec "chanson douce" de Leïla SLIMANI. Des histoires de bobos parisiens, une fin tragique dévoilée dès la première page, un retour en arrière pour expliquer l'inexplicable. Comme beaucoup de lecteurs, j'ai eu de la peine à entrer dans le récit, du fait de cette narration particulière à la deuxième personne. Et puis, au fil, du récit, je me suis laissée prendre par cette plongée dans le monde de la bipolarité, une souffrance en hauts et en bas finalement bien rendue, prenante, éclairante. Une lecture intéressante, donc, qui me laisse partagée mais pas indifférente.
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Il y a des livres beaux et tristes que l'on lit dans des moments douloureux et tristes. C'est sans doute pourquoi il m'aura fallu autant de temps pour le chroniquer, sans doute celui de le digérer et même d'avoir envie de relire certains passages.

« L'autre qu'on adorait », c'est le dernier roman de Catherine Cusset, auteure que j'apprécie particulièrement. Ce livre n'est pas que roman puisque c'est un hommage à son meilleur ami, Thomas, brillant, drôle, cultivé, jouisseur mais suicidé à 39 ans. Dès le début on sait la fin de vie de Thomas mais au fil des pages, on cherche la fêlure qui a conduit cet étudiant brillant, professeur d'université aux états unis à mettre fin à la spirale de l'échec dans laquelle il s'était embourbé.

Le début de l'amitié entre Catherine et Thomas a été érotique puis leur relation a été un lien plus ou moins distendu qui ne s'est jamais défait, parfois légère, parfois doublée d'incompréhension quant cet homme brillant à qui rien ne résistait enchainait les échecs avec un fatalisme inéluctable.

On retrouve l'écriture fine de Catherine Cusset, cette émotion papable au fil des pages, un bel hommage à cet ami qui finalement ne savait pas vivre et auquel elle offre une ultime gloire.

Le petit bémol qui m'a déstabilisée du début à la fin du livre c'est le tutoiement de l'auteur envers son ami, laissant un peu le lecteur à l'écart de leur histoire.
Lien : http://www.instantanesfutile..
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Pas mal. Devient vraiment intéressant à partir de la page 225 (sur 290...). Avant on ne comprend pas où l'auteur veut en venir, beaucoup de clichés et une écriture un peu sèche.
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Le livre est un récit qui s'adresse à Thomas, amant, puis ami proche de la narratrice . Homme à la vitalité exubérante, il s'est suicidé à 39 ans aux Etats-Unis . On se perd beaucoup dans les détails des carrières des enseignants d'universités française et américaine . Plutôt bien écrit mais décevant .
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J'ai eu un peu de mal avec la narration à la deuxième personne du singulier, le "tu". Je me demandais qui parlais et au début ça m'a dérangé, j'ai finis par m'y habituer. Ce n'est pas un type de narration auquel je suis habituée.

Passé cet obstacle, l'auteure nous livre dès le départ la fin. Elle se remémore ses souvenirs sur le ton de la fiction, elle rend un hommage assez singulier à son ami. On suit Thomas Bulot, un jeune homme intelligent avec une soif de réussir qui part aux États-Unis pour enseigner. La narratrice tente de retranscrire les émotions de son ami à travers ces réussites et ses échecs, ses maladresses et ses coups de blues. Elle tente d'expliquer ce qui la poussé à faire certains choix que se soit professionnelle ou amoureux. Plus les années passent, plus le personnage principal semble s'enfermer sur lui-même.

La narration à la seconde personne m'a perturbé au début, au fil des pages, je me suis rendue compte qu'elle était plus que nécessaire. Catherine Cusset s'adresse à son ami, elle le rend plus réel. L'hommage est beau même si certains passages sont durs. La narratrice est dure avec son ami. J'ai bien aimé ce livre malgré certains passages m'ayant rebuté.
Lien : https://unehistoirede.wordpr..
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