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3,33

sur 461 notes
Une claque on m'avait dit. Une claque j'ai pris.

Après la Passe-Miroir, Christelle Dabos s'essaye à un genre bien différent avec Ici et Seulement Ici, un roman détonant qui nous entraîne dans les coulisses d'un collège pas comme les autres, quoique.

C'est avec une amère brutalité que l'autrice dépeint l'écosystème mystérieux de ces ados où la survie semble dépendre du degré de conformisme. Effacer son identité c'est pouvoir se fondre dans la masse indistincte du groupe pour ne pas subir l'ignorance ou les représailles. Ici, c'est la loi du plus fort, du plus doué, du plus normal, du plus banal. le décor planté est donc âpre et rugueux; la forme : crue et teintée de fantastique.

Les points de vue virevoltent dans cette fable philosophique au phrasé exceptionnel où la difficulté d'être collégien, Ici, explose à la figure. Les mots résonnent méchamment. le rythme tambourine. Les phrases courtes donnent le ton. Et toi, tu te prends des impacts puissants dans les dents. Des claques dans ta face comme ces collégiens dans la leur. Ça vibre de sens, ça t'envoie des uppercuts douloureux pendant que le vide et le trop-plein se télescopent. le poids des mots, encore, te fait sombrer lourdement : tu lis, t'écoutes, tu captes c'que ces jeunes veulent crier au monde à travers ce slam magique et magnétique.

Ici et Seulement Ici c'est un texte hors du temps et du commun, qui marque au fer rouge, effrontément, car après tout, le collège, tout le monde connaît, tout le monde y est passé. L'autrice nous livre avec une virtuosité assurée une oeuvre pure et dure où la finalité ne dépend, en définitive, que de nous. Une petite bombe à mettre entre toutes les mains *. Une véritable prouesse littéraire.

« Au collège, le pire, c'est pas les cours; c'est tout ce qu'il y a entre. »

*Trigger Warning : harcèlement scolaire sous toutes ses formes.
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Que dire de cette lecture si particulière?
Christelle Dabos se réinvente totalement avec ce roman et ce récit n'a absolument rien à voir avec la saga de la passe-miroir. J'adhère toujours autant à sa plume et j'ai d'ailleurs trouvé que son talent d'autrice est encore plus flagrant ici. J'ai pour ma part écouté le livre audio et j'ai été absolument subjuguée par la sonorité des mots; chacun est choisi avec grand soin et est à sa place, le rythme très saccadé des phrases nous embarque totalement.
L'intrigue est assez déroutante et je trouve que qualifier ce roman d'OLNI est tout à fait justifié; le thème du harcèlement scolaire se superpose à un huis clos fantastique dérangeant que j'ai assez apprécié au final.
Selon moi pour apprécier ce texte il est important de se laisse porter et de prendre le récit pour ce qu'il est sans chercher à vouloir l'interpréter ou à trouver un message (selon l'autrice il n'y en a pas). Il se base en grande partie sur ce qu'à pu voir / l'expérience de l'autrice pendant ses années collèges (le côté terre à terre comme le côté "fantastique").
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Déception

Jour de sortie !

Le nouveau roman de Christelle Dabos est désormais disponible en librairie et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est surprenant.

Ici et seulement ici est la preuve qu'un auteur est multiple. On peut donc avoir adoré l'un de ses livres et pas du tout un autre.
Vous me voyez venir, pour moi ce roman est une terrible déception.

Je ne m'attendais pas à un Passe-Miroir bis, ni même à quelque chose de forcément Fantasy mais je pensais retrouver la même plume. Il y a, dans la Passe-Miroir, une poésie et une élégance dans les mots dont je ne me lasse pas.
Ici et seulement ici est aux antipodes de cela. C'est un roman « parlé », cru, brut. Percutant certes mais pas du tout pour moi.

Ici et seulement ici c'est une année scolaire. Quelques élèves que l'on suit dans cet enfer qu'est l'ici.
Une longue métaphore à laquelle je n'ai pas adhéré je l'avoue.
L'autrice reprend tous les clichés autour des années collège (beaucoup sont fondés, je ne le nie pas) et les poussent à l'extrême en y mettant une touche d'étrange. Ce n'est plus le portrait de collégiens mais leur caricature. Il met en exergue quelque chose d'universel, d'intemporel de l'adolescence et des années collège mais sans contre-poids.

Je ne me suis attachée à aucun des personnages, j'ai même parfois oublié qui était qui dans ce roman choral. Les rôles de certains, notamment la remplaçante, me sont restés totalement abscons.
C'est un roman étrange, perché, dont je n'ai pas totalement compris le sens et l'intérêt - si ce n'est peut-être une sorte d'exutoire.

J'ai été déroutée absolument tout le long de ma lecture. Encore aujourd'hui je reste sur un grand « pourquoi ».
Je suis totalement passée à côté de ce roman mais d'autres au BookClub ont adoré. Donc le mieux que je puisse conseiller c'est de se faire son propre avis.
En tout cas, lisez ce roman en oubliant tout de la maman d'Ophélie, c'est une tout autre personne que vous allez rencontrer… Et c'est à chacun de faire sa propre histoire avec cette nouvelle autrice.

À découvrir dès 14 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Petite claque estivale avec ce court roman de Christelle Dabos qui confirme son talent plus que certain dans l'art de la narration servi par une écriture ciselée. Croisement entre Rage ou Marche ou Crève de Stephen King et un fantastique proche de Strangers Things, l'auteur nous dessine un portrait au vitriol de l'adolescence et des années collège dans un roman choral qui se déroule sur une année. Pierre, Iris, Madeleine, Guy entremêlent leurs voix entrecoupées par les enquêtes et démêlés d'un mystérieux club secret et d'une prof remplaçante. Tour à tour bourreaux, victimes, complices induits de situations terribles, les portraits psychologiques de ces 4 personnages se construisent brillamment avec en sous bassement l'Ici désignant l'établissement dévoreur de ces jeunes âmes. Adultes absents et invisibilisés dans leurs fonctions, mêlant des temporalités et des mondes, l'histoire déroule une étrange dystopie d'un collectif en proie à ses hormones, à ses désirs sauvages d'adultes et à ses angoisses d'enfants. Avis aux amateurs, il vaut mieux avoir les nerfs et le moral accroché.
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Il y a clairement un avant et un après Ici et seulement Ici.

C'est une lecture coup de poing, complètement déstabilisante, qui flirte avec les frontières du surnaturel et de l'horreur.

Ici, c'est le collège, son arène, ses gangs et surtout, ses règles.

Ce roman choral nous invite à suivre plusieurs adolescents - et une enseignante de façon très sporadique - qui vivent Ici comme en autarcie.

Certains y disparaissent, se laissent engloutir, d'autres cherchent à briller ou à dominer, d'autres cherchent seulement à survivre.

Impossible de vraiment résumer ce livre. Je l'ai d'ailleurs emprunté à la médiathèque sur les conseils d'un des bibliothécaires, qui n'a pas mieux réussi à le résumer. "Soit on aime, soit on déteste, ce livre peut faire ressortir des choses qu'on préférerait oublier de cette époque, mais ça ne ressemble à rien d'autre."

Je fais sûrement partie des rares personnes à n'avoir jamais lu Christelle Dabos : aucune attente spécifique de ma part en ouvrant l'ouvrage.

Je me suis laissé porter et j'ai pris une énorme claque. Impossible de lâcher ce livre, je tournais les pages frénétiquement, pour tenter de percer le mystère entre les lignes.
Mon esprit très pragmatique a cherché des réponses tout au long des chapitres à ces événements clairement surnaturels, tout en comprenant le sous-texte.
Les mots frappent juste et souvent, violemment, mais quelle claque...

Ici et seulement Ici n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains, adolescents comme adultes.

Mais si vous êtes prêts à vous laisser porter, à lâcher prise et à vous immerger dans ce texte, vous pourriez avoir une excellente surprise.
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Jamais le mot collège n'est prononcé, pourtant il est évident que l'on y est. Ici, on y arrive après l'école primaire, on y reste pour quatre ans. Chaque année, on garde les mêmes camarades de classe, on monte d'un étage dans le bâtiment et on recommence.
Ici est différent, Ici il y a des règles. Beaucoup dont personne ne parle mais que tous doivent suivre. Chacun a sa place, son rôle et doit s'y conformer. Si l'on échoue à respecter les règles, c'est presque mieux, parce qu'alors les autres ont une proie. Il faut des proies, et s'il n'y en a pas, on les crée.
Christelle Dabos parvient à nous enfermer, avec ses personnages, dans l'espace-temps bouillonnant, confus, étouffant, violent et abject de l'environnement du collège. le lecteur redevient ado, et alors que le récit prend des accents fantastiques, la véracité de l'ambiance malsaine du lieu et le malaise innommable de l'état adolescent deviennent palpables, absolument tangibles. On y est. La lecture en devient à la fois terrible et fascinante. Impossible à lâcher.
On se demande presque si c'est vraiment un livre à destination des ados. Est-il nécessaire de leur faire vivre/revivre cet enfer ? Peut-être la lecture est-elle par contre absolument nécessaire aux adultes qui ont tendance à oublier l'état adolescent, l'horreur putride de la bande au collège et la difficulté à vivre, à être. Tendance à oublier que les problèmes de cet âge ne sont bien souvent ni petits, ni anodins.
Une immense claque, tant dans le sujet abordé que dans le brio de l'écriture.
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Une lecture intéressante, avec un message fort et une manière de le transmettre peu habituelle. On reconnaît bien l'écriture de Christelle Dabos, ce décalage particulier, ce phrasé souvent énigmatique, mystérieux, cette histoire pleine de métaphores, cette impression que rien ne fait sens et qu'en même temps tout est sensé, ce jeu sur les mots, ce jeu de la langue, vraiment une très belle écriture, très travaillée, très intelligente. C'est quelque chose que j'aime vraiment avec cette autrice : son écriture. Elle est facilement identifiable, c'est sa signature en un sens.

Toutefois, mon avis est plus mitigé concernant l'histoire de ce livre. Encore une fois, le message est très bon, c'est excellent que ce problème soit soulevé et remis au goût du jour, c'est excellent de montrer cette réalité des collégiens, c'est excellent de reconnaître que non, l'école ce n'est pas facile, oui beaucoup y sont malheureux, oui on se cherche, oui on perd une part de notre innocence, oui on découvre des cruautés, oui on nous force à grandir parfois trop vite, oui il faut grandir, non on n'est pas souvent bien accompagné, oui ça dépend de nous, oui une main peut aider, oui des mots peuvent blesser, oui on est souvent seul, oui c'est dur. Cependant, j'ai eu du mal avec toutes les métaphores justement, avec l'impression que tout était insensé tout en l'étant fondamentalement. J'avais envie que l'autrice dise les choses, qu'elle pointe les problèmes en mettant les vrais mots dessus, j'avais envie qu'elle appelle un chat un chat. Ici, on passe par des moyens détournés pour nous montrer une vérité. C'est un principe qui fonctionne très bien dans l'art, un principe qui peut même se révéler plus efficace que le fait de dire les choses frontalement, mais ici j'ai eu du mal. Je ne saurais dire exactement pourquoi mais à plusieurs reprises j'avais vraiment envie que les mots soient prononcés – écrits –, j'avais envie qu'une véritable voix soit donnée à ces enfants, qu'ils puissent s'exprimer. Au lieu de quoi on passe par tout un tas de moyens détournés. Je ne dirais pas que c'est sans effet, le principe est efficace, j'ai ressenti des émotions à la lecture, j'ai été en colère, frustrée et je me suis identifiée. Mais il manquait quelque chose à mes yeux, il manquait certains mots. À la réflexion, je me dis que certains mots auraient sans doute choqués, qu'ils sont peut-être trop forts pour un lecteur plus jeune, mais d'un autre côté, ce livre est un « roman ado » donc, pour moi, des mots – même choquants – auraient permis de mieux parler à cet ado, de peut-être lui donner les mots justement.

Dans cette lecture je pense que le plus important reste le message, du côté des personnages c'est moins intéressant. Ils ne sont pas mauvais, mais je ne me suis attachée à personne. le but étant – je suppose – de pouvoir s'identifier à chacun d'eux, donc si vous cherchez une belle histoire divertissante, passez votre chemin. C'est plutôt un livre qui amène une réflexion, qui est certes un récit intéressant, mais qui amène à plus, pas juste à quelques heures de lecture dans un fauteuil pour se sentir bien. Un livre farfelu – je n'ai pas d'autre mot – qui nous plonge dans des souvenirs quand on est sorti du collège, pour ma part, je l'ai trouvé parlant mais pas suffisamment, mais ainsi j'imagine qu'il peut s'adresser à un plus grand public. Bref, je suis contente de l'avoir lu et contente d'avoir replongé dans la virtuosité de l'écriture de l'autrice, j'ai apprécié le message, j'espère qu'il sera vu par beaucoup et compris, j'espère qu'il aidera, mais ce n'est pas mon genre de lecture, donc je n'ai pas été emballée outre mesure.
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Comme beaucoup, je n'ai pas aimé mes années collège, je crois bien que ce sont les pires années de ma vie. La honte de manger seule à la cantine, les moqueries car on est habillé avec les vieux habits de sa cousine, la peur d'aller aux toilettes sans une copine pour nous tenir la porte. Plein de petites choses qui aujourd'hui me débectent. Pas facile de raviver ses souvenirs. Les mots forts, parfois choc, de Christelle Dabos vous ramèneront à ces années-là. Pas sûr que l'expérience soit apprécié par tous, oui car c'est une expérience cette lecture. Elle nous bouscule, elle nous questionne, elle nous saisit. Iris, Pierre, Guy, Madeleine m'ont fait vivre quelque chose d'indescriptible.

Il m'a quand même manqué une notion de temps, d'époque mais j'ai appris que c'était voulu par l'autrice. J'ai toujours du mal avec le flottement entre la réalité et l'imaginaire, j'ai du mal à en cerner les limites. C'est vraiment un ovni littéraire qui m'a fait sortir de ma zone de confort bien loin de mes lectures doudou. Je suis contente d'avoir tenté cette expérience, je n'en sors pas indemne !

Si vous vous attendez à retrouver le style de la passe-miroir passez votre tour mais si vous êtes curieux.se de lire Christelle Dabos dans un registre différent, tentez l'expérience !
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Sur le bandeau qui accompagne la couverture, on peut lire qu'Ici et seulement ici est écrit par l'autrice de la Passe-Miroir. Alors, oui, le style de Christelle Dabos avec ses métonymies, ses personnifications et ses allitérations est là, rendant une simple description facilement imaginable en quelques mots. Et si on gratte sous la peinture écaillée du collège où se situe l'histoire, on peut y retrouver un bâtiment qui semble avoir sa propre âme, des réflexions philosophiques sur l'altérité, des personnages qui se fondent dans le décor... Mais la ressemblance avec sa précédente saga de fantasy s'arrête là. Ici et seulement ici paraît même se construire en opposition. La Passe-Miroir était un univers hauts en couleurs avec des personnages tout aussi excentriques. Un univers réconfortant, qui appelait à l'évasion, à la découverte d'un ailleurs. Mais comme le dit la quatrième de couverture de ce nouveau roman, Ici ne ressemble à nulle part. Ici, c'est-à-dire un collège quelque part en France à une époque indéterminée, c'est un piège qui se referme sur ses personnages. Avec ses règles et sa violence omniprésente qui écrase les plus faibles, Ici ressemble à une prison pour tous ceux qui viennent de sortir de l'enfance et à qui on arrache violemment les quelques pans de naïveté qui leur restent. Ici, si tu ne fais pas comme tout le monde, tu deviens l'impair, le rebut, un moins-que-rien sur qui la classe passe sa frustation. Cela pourrait être une histoire comme toutes les autres, d'ailleurs il y a bien une envie de rendre le récit universel en brouillant le contexte spatio-temporel et en édictant des règles aux noms vagues mais qui peuvent rappeler de dures réalités qu'on peut tous avoir vécu ou dont on a pu être témoin, comme le harcèlement scolaire, le racket ou encore les modes auxquelles on doit se plier pour se fondre dans le groupe. Tout cela derrière le dos des adultes qui font semblant de ne rien voir et dont le silence sonne comme une sentence. Mais dans cette histoire, pourtant presque aussi vieille que le monde, il y a de l'inhabituel. Des fantômes hantent les couloirs et les personnages, une Élue est transcendée par un mystérieux pouvoir, une disparition passe inaperçue... Une distorsion du champ de réalité est révélé dans ce lieu à l'apparence pourtant si commune. Cette universalité du récit qui n'ancre l'histoire dans rien de trop précis permet alors au surnaturel de prendre place. Un surnaturel qui symbolise l'adolescence, ce passage violent de l'enfance à l'âge adulte, cet entre-deux étrange où on n'est plus vraiment innocent mais où on n'est pas encore prêt à être responsable. Quelques jours après avoir terminé, je ne suis pas sûre d'avoir encore compris le sens de chacune des histoires, notamment celle avec Madeleine et Louise qui m'a paraît plus opaque que les autres, mais peu importe, l'ambiance glauque et surréaliste me colle encore à la peau. C'est un livre qui peut se lire d'une traite, tant on veut savoir ce qu'il se passera un jeudi à 14h28. L'écriture de Christelle Dabos qui fourmille de ses figures de style habituelles vient nous cracher ses mots, les peurs et les espoirs de ses personnages à leur état brut, et nous emporte avec elle dans un tourbillon où il n'y a rien de doux auquel s'accrocher, rien de beau... Jusqu'à la fin où les personnages sortent de leur case, viennent faire table rase pour donner la chance de naître à une histoire différente, où la loi du plus fort n'est pas la seule qui peut être dictée.
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Je vous écris cette chronique en sachant d'ores et déjà que je relirai ce livre très vite car, au vu des nombreux avis positifs que je vois sur les réseaux sociaux, j'ai l'impression d'être un peu passée à côté de cette expérience de lecture…

Ce roman est inclassable et inqualifiable.
Il nous met face à la dure réalité du collège, du harcèlement, sur une année, d'une façon très abrupte, sauvage, difficile, pour une lecture au plus près des émotions et, même si je suis passée à côté de ce moment, c'est réussi.

Si le début du roman m'a emportée et convaincue, je me suis un peu perdue par la suite.
Je me suis perdue dans la plume poétique et particulièrement enivrante de l'autrice, je me suis perdue dans le réalisme magique dans lequel elle nous plonge, je me suis perdue dans la foule de personnages qui s'est offerte à moi…

En réalité, cet avis n'est pas négatif, loin de là, il s'agit simplement de l'avis d'une lectrice qui est passée à côté de son moment et qui, finalement, est prête à retenter l'expérience !
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