Un très court ouvrage réédite par le journal "Le Monde" narrant le procès d'Emile Galande, un jeune critique littéraire adhérant au Parti Populaire Français durant la Seconde Guerre mondiale pour le meurtre de sa petite ami Chloé Valmierini dont le frère, surnommé "Le Rossignol", n'est autres que l'un des dirigeants du P.P.F. dans la ville de Nice.
Une intrigue assez originale, mêlant histoire et fiction et le lecteur en vient même à regretter que l'ouvrage soit aussi court car cela ne laisse pas assez le temps à l'auteur de faire durer le suspense et de s'alanguir sur certains détails !
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Par ces temps incertains, Emile Galande tient les idées morbides à distance en se plongeant dans les livres, en rédigeant des comptes rendus à son seul usage. il s'est réveillé tôt en ce 28 août 1944 pour achever la lecture de Zocha que signe Maurice Avéran chez Albin Michel. Il profite de la fraîcheur du matin pour coucher ses idées sur le papier comme si un rédacteur en chef n'attendait plus que son texte pour mettre les rotatives en mouvement : "Voici le titre d'un excellent roman et le nom d'un écrivain de bien grand mérite. C'est l'histoire, sous le ciel enflammé de Provence, d'un flamboyant amour tragiquement interrompu..." Il grimpe sur le tabouret pour ouvrir la minuscule fenêtre et faire circuler un peu d'air frais dans sa cellule.
Un prêtre en aube à capuchon rehaussée de motifs brodés à l'or, flanqué de deux enfants de choeur, prononce son oraison, ânonnant des phrases convenues que le vent disperse par rafales. (p23)
"Un convoi de ravitaillement est en route pour approvisionner la ville soumise à la disette. On a compris, dans les états-majors, que la faim est mauvaise conseillère."
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis
- La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane
- La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
- La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages
- La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
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