L'écrivain et journaliste Jean Daniel est décédé ce mercredi à l'âge de 99 ans. Il avait fondé en 1964 avec Claude Perdriel « Le Nouvel Observateur », un journal qui demeura un espace de débats, notamment pour la gauche en France. Proche de Camus et fidèle partisan de la paix au Proche-Orient, il était resté directeur de la publication du « Nouvel Observateur » jusqu'en 2008. Retour sur une vie qui a marqué l'histoire du journalisme.
Pour nous parler de celui qui a consacré toute sa vie au journalisme, nous accueillons deux anciens compagnons de route de Jean Daniel, Laurent Joffrin, directeur de la publication de « Libération » et Guy Sitbon, journaliste, écrivain, (il a participé à la fondation du « Nouvel Observateur » en 1964 auprès de Jean Daniel et Claude Perdriel).
L'Invité des Matins de Guillaume Erner - émission du 21 février 2020
À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/saison-26-08-2019-29-06-2020
Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/¤££¤22Proche de ¤££¤16L'Invité6khzewww2g/?sub_confirmation=1
Et retrouvez-nous sur...
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture
Twitter : https://twitter.com/franceculture
Instagram : https://www.instagram.com/franceculture
Jean Daniel
Claude Roy (Préfacier, etc.)/5 7 notes
Claude Roy (Préfacier, etc.)/5 7 notes
Résumé :
J'ai écrit ce livre pour le seul plaisir de raconter des histoires.
Pas n'importe lesquelles, il est vrai. J'ai eu, j'ai éprouvé le besoin de parler de la peur et de l'amour, de la guerre et de l'amour, de la mort et de l'amour.
Ces histoires m'accompagnent depuis longtemps. En esprit, je fréquente leurs personnages depuis toujours.
Une fois ces histoires écrites, je me suis aperçu qu'il y avait là un roman et deux nouv... >Voir plus
Pas n'importe lesquelles, il est vrai. J'ai eu, j'ai éprouvé le besoin de parler de la peur et de l'amour, de la guerre et de l'amour, de la mort et de l'amour.
Ces histoires m'accompagnent depuis longtemps. En esprit, je fréquente leurs personnages depuis toujours.
Une fois ces histoires écrites, je me suis aperçu qu'il y avait là un roman et deux nouv... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après L'Ami anglaisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3)
Ajouter une critique
En juillet 1994 Jean Daniel nous fit l'honneur d'être parmi nous à Lourmarin pour recevoir le Prix Albert Camus pour son ouvrage L'Ami anglais. Il fut de 1995 à 1997, président de ce prix, initié, mené, organisé par Les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus.
Jean Daniel (21/07/2020-19/02/2020) nous a quitté au début de cette année, il allait avoir cent ans. Nous étions sensibles à sa pensée. Il était un peu notre conscience et la mémoire vivante de son ami Albert Camus.
Dans ce livre, il raconte trois histoires : le Maltais, Double crime à Tamby Park, L'Ami anglais.
Les jeunes héros - Antoine, le lieutenant L. et Hector- qui animent ces trois nouvelles sont des personnages fictifs, mais ils évoluent dans des pays, des lieux bien connus de Jean Daniel , ils croisent des personnalités politiques qu'il a rencontré, ils participent à des événements majeurs - la guerre, la division Leclerc qui libéra Paris - … qui l' ont marqué, auxquels il a pris part, des aventures où il a été impliqué, ils dénoncent la corruption de certains milieux qu'il a côtoyé , et bien sûr, Jean Daniel parsème ses lignes de nombreuses références à Camus, celui qui fut pour lui, et qui resta au-delà des dissensions, un ami et un maître.
Jean Daniel (21/07/2020-19/02/2020) nous a quitté au début de cette année, il allait avoir cent ans. Nous étions sensibles à sa pensée. Il était un peu notre conscience et la mémoire vivante de son ami Albert Camus.
Dans ce livre, il raconte trois histoires : le Maltais, Double crime à Tamby Park, L'Ami anglais.
Les jeunes héros - Antoine, le lieutenant L. et Hector- qui animent ces trois nouvelles sont des personnages fictifs, mais ils évoluent dans des pays, des lieux bien connus de Jean Daniel , ils croisent des personnalités politiques qu'il a rencontré, ils participent à des événements majeurs - la guerre, la division Leclerc qui libéra Paris - … qui l' ont marqué, auxquels il a pris part, des aventures où il a été impliqué, ils dénoncent la corruption de certains milieux qu'il a côtoyé , et bien sûr, Jean Daniel parsème ses lignes de nombreuses références à Camus, celui qui fut pour lui, et qui resta au-delà des dissensions, un ami et un maître.
Je découvre cet auteur par hasard. Un numéro ce bonhomme : décédé il y a peu à l'âge de 100 ans, français d'Algérie (d'oú son amitié indéfectible avec Albert Camus du moins jusqu'à la guerre d'indépendance), résistant en Algérie pendant la 2e guerre mondiale, membre de la célèbre division Leclerc, ami de Mitterand, auteur prolifique et co-fondateur de l'hebdomadaire ‘'Le Nouvel Observateur''.
L'Ami anglais, publié en 1994 est un livre composé de 3 récits : Les 2 premiers, très touchants, se déroulent durant la 2e guerre mondiale et le 3e est l'histoire plus détaillée de son amitié avec Gavin Gale. A n'en pas douter, des histoires vraies, tirées de sa propre vie.
Rassurez-vous, il ne s'agit en aucun cas d'un énième livre sur les féroces combats de la 2e guerre, mais plutôt d'un subtil et délicat décorticage de la personnalité de quelques personnages au côté face militaire et côté pile humain.
L'Ami anglais, publié en 1994 est un livre composé de 3 récits : Les 2 premiers, très touchants, se déroulent durant la 2e guerre mondiale et le 3e est l'histoire plus détaillée de son amitié avec Gavin Gale. A n'en pas douter, des histoires vraies, tirées de sa propre vie.
Rassurez-vous, il ne s'agit en aucun cas d'un énième livre sur les féroces combats de la 2e guerre, mais plutôt d'un subtil et délicat décorticage de la personnalité de quelques personnages au côté face militaire et côté pile humain.
Pour cet Ami anglais, Jean Daniel remporta le prix Albert Camus, alors qu'il s'était justement choisi l'auteur de la peste comme maître, il y a bien longtemps.
L'ouvrage est composé de trois textes, que le directeur du Nouvel Observateur reconnaît avoir écrits pour le seul plaisir de raconter des histoires, pour parler «de la peur et de l'amour, de la guerre et de l'amour, de la mort et de l'amour». La préface est signée Claude Roy.
Lire, octobre 1995
L'ouvrage est composé de trois textes, que le directeur du Nouvel Observateur reconnaît avoir écrits pour le seul plaisir de raconter des histoires, pour parler «de la peur et de l'amour, de la guerre et de l'amour, de la mort et de l'amour». La préface est signée Claude Roy.
Lire, octobre 1995
Citations et extraits (2)
Ajouter une citation
Un jour, il (Antoine) avait demandé au Maltais ce qui pouvait triompher de la peur quand elle se mettait à broyer le ventre et à paralyser les membres. Il s'était entendu répondre : "Rien. Il n'y a rien, sauf peut-être le sommeil. Quand on es resté trois jours sans dormir, on n'a plus peur, on dort."
A ma place, ici, David ferait une citation de Stendhal – ou de Proust. Mais quand, après tant d’autre, me délivrant de tout bagage, je tente de définir avec fraîcheur le sentiment amoureux, je trouve plus souvent la réponse dans les chansonnettes que chez les romanciers moralistes : l’inquiet espoir de rencontrer l’être convoité aimante et illumine chaque seconde
Videos de Jean Daniel (31)
Voir plusAjouter une vidéo
Les plus populaires : Littérature française
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Jean Daniel (36)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Les écrivains et le suicide
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.
Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo
8 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thèmes :
suicide
, biographie
, littératureCréer un quiz sur ce livre1720 lecteurs ont répondu