Excellente approche pour faire évoluer nos rapports aux animaux. Une approche inclusive ; chacun.e, à l'instant T, peut faire évoluer son rapport aux animaux selon l'état de son éthique, de ses possibilités, de sa réflexion. Émilie Dardenne montre que chacun.e peut faire quelque chose dans sa vie de tous les jours pour améliorer le sort des animaux. Parfois de grandes choses, souvent tout un tas de petites choses, mais qui, mises les unes après les autres, donnent des résultats individuels et collectifs importants et poussant à la dynamique et non en favorisant le statu quo.
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La culture anthropocentriste entrave notre capacité à nous considérer comme faisant partie des écosystèmes et à comprendre la façon dont la nature subvient à nos besoins vitaux. Ainsi les illusions qui en résultent et qui nous font penser que nous sommes écologiquement invulnérables, que nous sommes au-delà de l'animalité et "hors de la nature", nous rendent-elles incapables de comprendre nos identités écologiques et nos dépendances vis-à-vis de la nature.
[Propos de Val Plumwood - p32]
Le philologue Victor Klemperer l'avait mis en évidence dans le cadre de son étude du langage nazi : l'influence sociopsychique du langage est certaine et la contamination des esprits par la langue réelle. " Les mots peuvent être comme de minuscules doses d'arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu'après quelques temps l'effet toxique se fait sentir."
[p75-76]