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Pascale Michon (Traducteur)
EAN : 9782253111320
317 pages
Le Livre de Poche (15/11/2006)
3.16/5   189 notes
Résumé :
" A deux jours de son dixième anniversaire, ma grand-mère était déjà mariée. Ma mère, elle, avait trouvé un mari à vingt ans. J'en avais conclu que si l'on gagnait ainsi dix ans à chaque génération pour arriver à l'âge idéal du mariage, à trente ans au plus tard j'aurais dû trouver un conjoint. Mais, à trente ans, j'étais à mille lieues de convoler, d'où la consternation de chacun au mariage de ma cousine Nina. " K. D.

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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
3,16

sur 189 notes
Anju a 32 ans, est indienne et célibataire. Au grand dam de ses parents qui n'ont qu'un objectif pour elle dans la vie: la voir faire un beau mariage, de préférence avec un indien. Pas si facile pour Anju qui multiple les rencontres foireuses, écartelée entre son envie de liberté aux États-Unis et la pression de ses parents à Bombay.

Quand Bridget Jones rencontre Bollywood, ça donne Mariage à l'indienne. Ce roman est une succession de rencontres et d'aventures rocambolesques pour trouver à Anju un mari. Un bon mélange entre tradition indienne et romance à l'occidentale. Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment et l'histoire m'a fait sourire, même si les nombreux renvois de bas de pages m'ont parfois perdu. La fin est cependant un peu convenue et sans grand suspens. Ça se laisse lire, mais ça va vite me sortir de la tête.
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Une lecture légère et feel good qui m'a aidé à retourner au genre du roman en douceur. J'ai dévoré ce roman en 3 jours, le récit étant fluide, la lecture agréable.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, le contexte : une femme partagée entre ses origines indienne qui la contraignent à se marier au plus vite... Et sa nouvelle vie aux États-Unis qui lui fait découvrir de nouvelles moeurs et un mode de vie qui donne aux femmes la liberté d'être qui elles décident de devenir.

Ainsi, toute l'intrigue tourne autour de cette ambivalence, de cette incessante quête du mari. On a envie de soutenir l'héroïne, de rire avec elle de ces dates arrangés foireux et de ces prétendants tous plus ridicules les unes que les autres.... Cette famille indienne obsédée par le mariage, au point de préférer la pousser dans les bras du premier venu que de la voir s'épanouir seule aux États-Unis.
"je veux te voir mariée plutôt qu'heureuse" résume bien la vibration de ce roman, dans lequel l'héroïne nous fait entrer dans sa tête, ses émotions, ses doutes et déceptions.

+
J'ai adoré découvrir la culture indienne ! C'était très intéressant de rentrer dans les coulisses de ces mariages indiens qui nous fascinent, de voir à quel point le mariage est une réelle obsession pour les gens de ce pays, qui n'hésitent pas à sacrifier leur bonheur personnel en faveur du paraître et de la validation sociale. Beaucoup d'hypocrisie, pour autant la démarche semble sincère car ces moeurs sont profondément ancrés dans la culture indienne.

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Une déception qui se fait sentir à mesure qu'on approche de la fin du roman. L'héroïne elle-même devient obsédée par sa quête du mari, au point d'en devenir parfois ridicule. Mais c'est l'idée du roman... Sur le moment j'ai trouvé le choix d'intrigue assez dommage car je m'attendais à ce que la jeune femme prenne conscience au fil du temps de sa valeur et qu'elle vive sa vie librement, selon ses propres règles.
Mais avec le recul, bien que j'ai jugé la fin prévisible au premier abord, je me dis qu'elle est finalement cohérente avec l'ensemble du récit. Et que transformer l'héroïne du tout au tout aurait fait basculer le roman dans un genre différent... Bien que ça aurait été amusant que l'héroïne prenne plus de risques, qu'on la perde puis qu'on le retrouve.
Car au final, durant toute l'intrigue, sa vision des choses n'évolue pas grandement et elle finit par obtenir ce qu'elle cherchait au départ, ce juste équilibre qui convient à tout le monde.
Sans vouloir spoiler, j'ai presque eu l'impression d'une fin évidente et précipitée pour clôre le roman en beauté, parce qu'il faut bien une fin.

Globalement, je recommande cette lecture même si ce n'est pas la plus poignante du siècle. On passe un bon moment en compagnie d'Anju, on ne s'ennuie pas, on rit avec elle de ses déboires, on participe aux festivités excentriques de cette grande communauté, on la suit dans son cheminement personnel... Une bonne lecture au final !
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Alors que dire, c'est un livre que j'ai reçu pour l'achat de deux autres mais la 4e de couverture m'emballait. Malgré tout je ne m'attendais pas à cette histoire. Ce livre a été écrit il y a près de 20 ans (mon Dieu cela ne me rajeunit pas) et l'histoire se passe dans les années 1990, donc avant internet à outrance, les smartphones, sms et tout le tintouin. Je ne sais donc pas trop quoi en penser car je pense que l'Inde a tout de même un peu évolué depuis.

Il s'agit d'Anju, première née d'une fratrie de trois enfants, d'une famille aisée d'Inde. Aux alentours des 20 ans on attend que les filles se soient casées dans un mariage arrangé. On donne une belle dote à la famille du mari et voilà, la jeune et heureuse mariée est prête à enfanter et régenter sa maison. le jour de leur mariage est vraiment le plus beau jour de leur vie puisque ces jeunes femmes passent de fille à femme, de père à mari. Bref, toujours dépendante d'un homme.
Mais voilà, Anju attend son beau prince indien, riche et attentionné, bien sûr. Malheureusement, les années passent et les prétendants ne se bousculent pas devant sa porte. Elle se retrouve à la trentaine et a convaincu son père d'émigrer aux States pour prendre l'air de toute cette pression autour du mariage. Mais quand même Anju est tout de même obsédée par cette quête.

Bon voilà le résumé, je ne vous en dirais pas plus car il ne se passe pas grand chose au final. Et puis, tout le monde sait comment ça va se terminer... Tout ça pour vous dire que la Anju, parfois elle m'énervait grave! Tellement naïve et quand même tout le monde lui mange dans la main dans le nouveau monde. Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça hélas. le monde de bisounours je ne pense pas le trouver aux USA, déjà qu'en France c'est pas trop ça...

Ce que j'ai apprécié dans cet ouvrage, c'est de faire un peu plus connaissance avec la société indienne et notamment le monde des mariages. Alors un mariage indien ça fait rêver tout le monde (moi aussi je voulais épouser Aladin, so beautiful 😍) mais en réalité c'est l'aliénation des femmes à leur mari. Alors j'ose espérer que les mentalités ont un peu évolué depuis mais les conservateurs ont la peau dur. Et du coup, la femme n'est considéré que comme du bétail, pourvu qu'elle fasse un beau mariage. Et du coup le rêve se perd et là vient le cauchemar. Il est bien écrit à plusieurs reprises que l'Inde est un pays du tiers monde, ce qui explique bien les choses.
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Un "Journal de Bridget Jones" indien et une comparaison entre les rapports hommes femmes en occident et en Inde.
Il ne manque pas d'intérêt car les coutumes de mariage en Inde sont moins connus aux occidentaux (encore que les mariages arrangées ne sont pas exclusivement indiens, loin s'en faut). le style n'est pas époustouflant mais l'histoire est intéressante et bien construite, les description sont suggestives, les différences culturelles bien rendues. Un bon moment de lecture facile: chick lit, c'est clair, mais qu'on se le dise: le mariage (ou équivalents), pour les femmes, reste important...
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Ce livre est extrêmement intéressant et voici pourquoi. Comme beaucoup d'entre vous sûrement, je me suis procurée ce livre en pensant qu'il s'agissait d'une critique sur le mariage arrangé/forcé. le fait que ce ne soit pas le cas est extrêmement déroutant pour nos moeurs occidentales.



En effet, dans ce livre, l'autrice ne cherche pas forcément à s'extirper du carcan imposé par la famille est la société. Elle y rajoute juste ses propres conditions.



C'est vraiment pour cela que ce livre est réaliste, il montre, et c'est rare, une personne lambda, sans grand combat contre une culture patriarcale, une personne humaine qui souhaite juste d'une part faire plaisir à sa famille et à la société et d'autre part correspondre à l'idéale qu'elle s'est forgée (par le biais de la socialisation qu'on s'entende bien). le fait qu'elle y parvienne et "ils vivent heureux et eurent beaucoup d'enfant" parait pour nous comme l'apologie du mariage arrangé ou du moins sa légitimisation.



On peut de plus remarquer qu'Urlaub vit dans un milieu aisé, lui permettant un mode de vie plus progressiste que dans le reste de l'Inde et ainsi d'imposer sa vision et ses conditions. Ce livre dénonce tout de même beaucoup de choses, la pression, le changement de comportement des gens mariés envers les noms mariés, les inégalités des traitements entre hommes et femmes. Mais l'autrice reste encré dans sa culture, ne la reniant pas et c'est son droit. Après tout encore aujourd'hui et en occident le mariage est source de pression. Ce livre peut aussi nous montrer à quel point la différence entre les deux cultures n'est pas si grandes. Enlevez tout le contexte indien et remplacez par une famille dans un petit village de Corrèze, sur certains points, cela serait crédible encore même aujourd'hui surtout pour une personne de trente ans.



Je pense qu'il est difficile à notre échelle d'émettre un jugement sur une culture dans laquelle on n'a pas grandi. L'autrice montre tout de même les déboires de cette pratique, avec les hommes qui ne pensent qu'à eux par exemple. Mais après tout, elle a eu du mal à s'entendre avec un homme occidental qui ne partageait pas les mêmes valeurs qu'elle et sa famille. C'est vraiment pour moi la représentation d'une situation vraiment réaliste : Anju a posé ses conditions et a résisté aux propositions qui ne lui plaisaient pas ce qui est déjà courageux, toutefois, elle poursuit sont rêve de mariage, que l'on peut à juste titre considérer comme purement social et déterminé.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
" - L'amour par lui-même est magnifique, lui répondis-je, mais si les gens croient que c'est ce qu'ils éprouvent lorsqu'ils se rencontrent pour la première fois, ils se trompent. C'est pour cela qu'ils divorcent, parce qu'ils pensaient que l'amour, c'était autre chose. Il n'y a même pas de mot pour dire "Tomber amoureux" dans notre langue. A la place, nous disons pyar hogaya - l'amour est arrivé. C'est tout ce qu'il y a à en dire. Tu vois la gentillesse de quelqu'un, tu vois si cette personne est ajustée à toi, ton cœur s'ouvre à elle et alors l'amour arrive. Et quand les deux familles sont tout autour de toi pour te bénir et soutenir cette union - il n'y a rien de plus magique que cela." (Le Livre de Poche p.151).
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Certains disent qu'on trouve l'amour quand on arrête de le chercher. Ils disent que dès l'instant que vous vous donnez dans votre travail, que vosu avez des amis, des centres d'intérêt autres que la vie sentimentale, alors l'homme ou la femme de vos rêves entre en gambadant dans votre vie.

Pour moi, ils ont tort.

En fait, quand vous cherchez l'amour, vous ne pouvez jamais vous arrêter. La possibilité de le renconter plane sur chaque invitation à dîner, chaque cocktail, chaque avion, train ou bus. Elle est suspendue au-dessus de vous chaque fois que vous assistez à un mariage, que vous prenez un cours de langue ou que vous choisissez une table près de la fenêtre dans votre restaurant préféré. Son parfum nous appâte à chaque coin de rue. Ca pourrait arriver demain. Ca pourrait arriver aujourd'hui."

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Mon père poussa un profond soupir et prit la parole avec plus de calme cette fois.
- Ce n'est pas parce qu'une pomme est pourrie que tout le panier est pourri, énonça-t-il dans un accès de Reader's Digest. Tu ne peux pas en vouloir à tous les garçons parce qu'il y a eut une erreur sur l'un d'entre eux. On a essayé et ça n'a pas marché, d'accord. Eh bien, essayons encore.
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"Maman, je veux simplement être heureuse. Beti, répliqua-t-elle, je ne veux pas que tu sois heureuse. Je veux que tu sois mariée."
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Mais c'était quand même le Bombay nouveau, celui où les magazines féminins vantaient des marques de préservatifs, où Bollywood filmait des scènes d'amour torrides, où les starlettes indiennes déshabillées de MTV et les surfers dénudés comme sur les plages de Floride envahissaient le petit écran et où tout le monde couchait avec tout le monde.
Et où les mariages étaient toujours arrangés.
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Videos de Kavita Daswani (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kavita Daswani
Deuxième partie de notre rencontre avec Kavita Daswani pour son livre "Bombay Girl" aux Éditions De Fallois.
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