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EAN : 9782070348909
128 pages
Gallimard (03/01/2008)
3.76/5   55 notes
Résumé :
" Ai-je une âme, Père ? "
Telle est la question que Melchior Hauser, le célèbre automate joueur d'échecs, veut poser à son créateur, Viktor Hauser. De la cour de Russie au quartier juif de Nuremberg, des brumes londoniennes aux chaleurs de l'Afrique, il part à la recherche de ses origines, mais sa quête pourrait bien lui réserver des surprises...

Sur fond de campagnes napoléoniennes, un voyage initiatique à la croisée des genre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je découvre Thomas Day avec cette courte histoire estampillée steampunk.
Dans une uchronie qui voit Napoléon Bonaparte régner sur l'Europe, Melchior Hauser, le célèbre automate joueur d'échecs recouvre sa liberté et entreprend une quête existentielle qui doit répondre à la question de savoir s'il possède une âme.
Pour cela il doit retrouver son créateur, voici posée la trame de cette histoire.
J'ai bien aimé le style et le rythme du récit que je vais qualifier d'immersif, l'ambiance est un peu mystérieuse et l'on suit l'évolution de l'histoire avec intérêt.
Cela dit, j'ai eu le sentiment que toutes les promesses n'étaient pas tenues avec un dernier tiers du récit qui semble s'égarer et une fin un peu frustrante.
A l'arrivée c'est quand même une bonne lecture qui m'incite à en découvrir plus sur cet auteur.
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Je suis débutant en Thomas Day. D'après ce premier livre de cours (et court) – L'automate de Nuremberg – c'est une matière qui s'annonce foisonnante, imaginative, assez érudite, très historique et un poil violente.

Impressionnant le nombre de thèmes entremêlés dans cette novella. Déjà c'est une uchronie, car ce petit ogre de Napoléon semble avoir réussi à repasser les plats en 1815 et à engloutir l'Europe jusqu'à la Russie (pour de bon) et plante derechef ses dents pointues en Afrique. Là-dessus on saupoudre d'un soupçon de steampunk avec cet automate à la pensée largement plus structurée que nos contemporains algorithmes de machine learning (il prétend ne pas sentir les émotions mais emploie un langage émotionnel à tout bout de champ), et d'un nuage de fantastique, thème de la création et de son créateur à la Mary Shelley oblige, mais pas que…
Sous le tapis se tapit une critique du colonialisme, de la volonté de conquête, du racisme, voire de l'extrémisme religieux (le dernier fiston Hauser fait froid dans le dos).

C'est la description historique qui m'a le plus emporté, en particulier les scènes du Sénégal, tellement chouettes que j'ai eu l'impression de lire du Jean-Christophe Rufin. Corollaire, ce sont les chapitres consacrés à l'automate Melchior qui m'ont le plus contenté, réhaussés par les commentaires décrivant son fonctionnement, ses rapports avec son garde du corps russe Ivan qui cherche une forme d'absolution et les dialogues avec la haute bourgeoisie pédante à la tête de Saint-Louis du Sénégal. Les premières aventures du chemin de fer anglais sont également palpitantes.

J‘ai reçu les chapitres consacrés au cadet Hauser un peu comme un cancer qui vient détériorer une beauté. Au-delà de ses étonnantes capacités, l'extrémisme religieux autoconfiguré qu'il déploie est véritablement malsain et finit par contaminer littéralement le reste. C'est loin d'être détestable à lire hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. C'est juste qu'on lit des choses qui sont désagréables à l'oeil et aux neurones. du coup la fin m'a laissé un goût amer.
Une exception : la « véritable » histoire de l'étonnant Kaspar Hauser, qui a bien existé, nous est proposée. C'est un remarquable exemple de l'imagination au travail pour combler les blancs des énigmes de l'Histoire.

Mais le véritable sujet du livre reste la recherche de la définition de ce qui fait véritablement un être humain. Une définition qui permet de voir l'humain chez un automate, et l'inhumanité chez l'homme fait de chair.

Une très bonne porte d'entrée à Thomas Day, donc. Il n'y a plus qu'à découvrir le reste de sa maison.
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Réécriture d'une novella précédemment publiée dans la revue « Bifrost », « L'automate de Nuremberg » est sans aucun doute une bien belle réussite. Auteur aussi prolifique que talentueux occupant depuis un certain nombre d'années le devant de la scène de l'imaginaire français, Thomas Day nous y propose un récit beaucoup plus sage que ce à quoi il avait pu nous habituer (on est bien loin d'un « Stairways to hell » ou même de « L'instinct de l'équarrisseur »). Ni violence insoutenable, ni scènes de sexe glauques à souhait ! L'auteur préfère cette fois nous offrir un genre de petit conte philosophique, le tout sans pour autant renoncer à la noirceur et la cruauté qui caractérisent la plupart de ses ouvrages. Que voulez-vous, on ne se refait pas ! Soucieux de dévoiler à ses lecteurs une autre de ses nombreuses facettes, Thomas Day met ainsi en scène un automate, Melchior Hauser, conçu par un inventeur de génie au début XIXe siècle. Réalisé à la seule fin de mener à bien des parties d'échecs, l'automate se révèle toutefois être bien davantage qu'une simple machine. Aussi, lorsque sa liberté lui est enfin rendu, part-il en quête de son créateur afin de trouver la réponse à la question qui le hante : Est-il possible pour un automate tel que lui de posséder une âme ?

Comme dans la plupart de ses romans (« Le trône d'ébène », « La voie du sabre » ou encore « L'instinct de l'équarrisseur »), Thomas Day s'inspire ici beaucoup de l'Histoire, la grande comme la petite. En à peine plus de cent pages, l'auteur parvient ainsi à nous dresser un portrait assez complet et parfaitement cohérent d'un XIXe siècle uchronique où Napoléon serait finalement parvenu à venir à bout de la Russie et de son tsar, forcé de présenter sa reddition à l'empereur. Des territoires slaves aux comptoirs français du Sénégal en passant par l'Allemagne et l'Angleterre, c'est qu'on en voit du paysage ! A cela s'ajoutent de nombreuses références bibliques parsemées ça et là au fil du récit, l'apparition de figures historiques bien réelles telles que l'ingénieur anglais George Stephenson (considéré aujourd'hui comme l'inventeur du chemin de fer moderne), ainsi que la réutilisation d'un célèbre fait divers ayant défrayé la chronique dans l'Allemagne du XIXe siècle (il s'agit de la remarquable histoire de Kaspar Hauser, enfant perdu de Nuremberg, dont on ignore encore aujourd'hui s'il s'agit d'un simple inconnu, du fruit d'une cruelle expérience ou bien, accrochez-vous, de l'héritier de la famille royale de Bale !).

Outre le soin porté au décor et les nombreux clins d'oeil historiques, on peut également saluer l'originalité du traitement d'un sujet fréquemment abordé en science-fiction, celui de l'intelligence artificielle. A travers l'histoire de cet automate en proie au doute et avide de comprendre sa véritable nature, Thomas Day se concentre en effet sur des questionnements d'ordre non seulement philosophique (A quel moment la machine cesse de n'être que ferraille pour devenir être ? A quoi tient la présence ou l'absence d'âme ?) mais aussi technique. Car il ne s'agit pas là d'un de ces robots ultra sophistiqués comme on peut en fabriquer aujourd'hui. Nous avons ici affaire à un automate du XIXe siècle, avec toutes les failles et lacunes que cela implique. Et celles-ci sont légion : impossibilité de porter une lourde charge ou de voir à plus de quelques mètres, limitation du nombre de mots et langues parlées, présence d'un mécanisme à ressort, l'obligeant à être remonté régulièrement par un tiers... Or c'est justement là que réside l'originalité du roman, car, s'il semble rapidement évident pour le lecteur que l'automate dispose d'une intelligence exceptionnelle et d'une personnalité qui lui est propre, la quête spirituelle du protagoniste se trouve également doublée d'une quête d'ordre plus matérielle visant à améliorer ses capacités physiques, sensorielles et intellectuelles.

« L'automate de Nuremberg » est un roman incontestablement à part parmi les ouvrages de l'auteur qui réussit ici le tour de force de mettre en scène un univers consistant, une intrigue assez étoffée et des personnages attachants en seulement cent-vingt pages. Accessible grâce aux éditions Folio au prix de seulement deux euros, voilà bien une lecture dont vous auriez tort de vous priver !
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Le roman court qui me réconcilie (presque) avec le Steampunk

Ce roman court (ou novella, comme disent les anglo-saxons) de 120 pages est proposé, c'est à signaler, au prix très attractif de 2 euros (votre serviteur l'ayant même eu neuf pour 1 seul misérable euro). Il raconte, comme son nom l'indique, l'histoire de Melchior Hauser, un automate (traduisez : robot à la mode steampunk) qui, dans la quête de ses origines et du dépassement de sa forme physique limitée, va nous faire voyager sur une Terre uchronique de l'époque Napoléonienne. Pas fan du tout de Steampunk, c'est avec quelques appréhensions que je commence ce texte.

- Contexte

le cadre est Napoléonien (et forcément uchronique, Steampunk oblige) : nous sommes en 1824, et le conquérant (toujours vivant et au pouvoir) vient de rendre la monnaie de sa pièce à la Russie, prenant les grandes villes de l'ouest, dont Moscou, en une campagne d'été qui a parfaitement tiré les leçons de celle, désastreuse, de 1812. le Tsar voit son territoire amputé, et se retrouve souverain de tout ce qui se trouve à l'est de l'Oural. Dans les faits, il se retrouve « roi de Sibérie ». Un de ses derniers actes est d' »affranchir » son Automate joueur d'échecs, Melchior Hauser, lui donnant la liberté d'aller où bon lui semble pour mener à bien sa quête, pour répondre aux questions existentielles (« ai-je une âme ? ») qui le tourmentent. Pour cela, il devra aller au coeur de l'Europe, à la recherche de son créateur, Viktor Hauser, sorte de Léonard de Vinci steampunk, alchimiste, scientifique et médecin radié par son Ordre pour des expériences pas très catholiques avec des cadavres. Il sera accompagné dans son voyage par un (ancien) militaire, se posant lui-aussi bien des questions sur l'âme après le décès de son épouse.

Alors attention, qui dit uchronie Napoléonienne ne signifie pas que vous allez vous retrouver avec un équivalent de Téméraire ou de Bolitho / Sharpe / Aubrey / Hornblower : ni l'intrigue, ni l'ambiance ni quoi que ce soit n'est centré sur l'aspect militaire de cette époque troublée. Et puis Melchior joue aux échecs, c'est pas Terminator, hein…

- Robotique et intelligence artificielle du 19ème siècle

D'ailleurs, puisqu'on parle de Terminator… Certes, il s'agit bien de robotique et d'intelligence(-conscience) artificielle (la différence est de taille : le Monolithe de 2001-2010-2061-3001 d'Arthur Clarke est intelligent mais pas conscient), mais dans le cadre de la plupart des limitations imposées par la technologie du 19ème (du moins au début du roman, après les choses s'améliorent sensiblement sur certains plans). Par exemple, Melchior n'est pas alimenté par une quelconque source d'énergie high-tech générant de l'électricité mais par le même genre d'engrenages qui fait fonctionner un réveil-matin à l'ancienne ou une boite à musique. Conséquence : il doit régulièrement être « remonté » à l'aide d'une clef, toutes les 27 heures maximum. de même, sa structure de bois et de cuivre doit fréquemment être huilée et cirée.

Ses capacités sensorielles, sa mémoire ou sa faculté de s'exprimer dans différentes langues sont limitées (au passage, il n'a qu'un vocabulaire très restreint à sa disposition pour l'expression orale et n'a pas d'ouïe : il lit sur les lèvres et s'exprime la plupart du temps à l'écrit). L'auteur décrit très bien ses différentes capacités et limitations dans le livre. Un des buts de sa quête sera d'ailleurs de s'affranchir de toutes ces contraintes, de devenir plus autonome (s'il recherche son « père », c'est aussi pour bénéficier d'un « upgrade »).

J'ai trouvé que l'aspect robotique / IA, et plus généralement tout ce qui concerne la technologie dans un cadre Steampunk, était remarquablement traité. de ce point de vue là, c'est clairement le plus réussi des textes appartenant à ce genre littéraire que j'ai pu lire. Et puis faire de Pinocchio une IA, quel trait de génie, franchement…

- Narration et personnages

Melchior a deux « frères », également l'oeuvre de la science ou des connaissances alchimiques de son père. Il connaît l'existence du premier, qui n'est autre que Kaspar Hauser, très mystérieux personnage historique ayant réellement existé et qui trouve ici une origine tout à fait passionnante : il se trouve que Viktor Hauser faisait mumuse avec l'électricité comme un certain Docteur Frankenstein, avec le même matériau de base (des cadavres frais) et avec le même but : résurrection et immortalité. Au passage, l'origine du nom du père de Melchior est facile à expliquer : Hauser comme nom de famille pour le relier à Kaspar, Viktor en hommage à Frankenstein, qui porte le même prénom.

Par contre, Melchior n'apprendra l'existence du second frère, Balthazar, qu'à la fin de la novella (très réussie, d'ailleurs). le lecteur, lui, connaît son histoire, son existence et ses motivations, car la narration alterne entre (grands) chapitres vus du point de vue de Melchior (sous forme d'un journal personnel) et (petits) chapitres vus selon celui de Balthazar.

- Steampunk, SF biologique et uchronie

J'ai trouvé l'aspect uchronique fouillé, précis et réussi, et ai apprécié l'utilisation astucieuse du personnage bien réel de Kaspar. J'ai été agréablement surpris par l'introduction d'un petit aspect SF biologique à la Frankenstein, et aurait été conquis (pour une fois…) par l'aspect Steampunk s'il n'y avait pas, pour moi, la grosse faute de goût que constitue l'utilisation de l'alchimie et l'origine de Balthazar. Une partie de mon rejet des Voies d'Anubis de Tim Powers est justement due au fait que ce roman mêle Steampunk et une sorcellerie qui, de mon point de vue, n'a pas grand-chose à y faire. Là, c'est pareil : pour moi, le Steampunk, c'est de la science, rétrofuturiste, certes, mais de la science, la magie n'a rien à y faire. Si quelqu'un veut écrire dans un cadre victorien et mêler magie et technologie, qu'il publie de la Flintlock ou de la Gaslamp Fantasy, mais ne mélangeons pas tout.

J'ai eu l'impression (sans doute très personnelle et qui n'est pas le reflet des intentions de l'auteur), à la lecture d'un passage précis vu côté Balthazar et de la fin, qu'il y avait des parallèles à faire (sinon un hommage) avec l'Arthur Clarke de 2001 / 2010. de même, j'ai cru déceler un vague hommage à Harlan Ellison.

- En conclusion

Ce roman court initiatique présente des personnages très réussis, un contexte uchronique fouillé et crédible (avec une habile utilisation de personnages / faits historiques) et un aspect purement Steampunk assez formidable, malheureusement gâché (de mon point de vue) par l'introduction d'un aspect ésotérique / alchimique plutôt malvenu. L'intrigue, la caractérisation des personnages et le tableau fait de l'univers (de son évolution technologique fulgurante, de ses différentes contrées -on voyage beaucoup, de la Russie à Nuremberg, puis l'Angleterre et enfin l'Afrique-) sont d'une densité assez remarquable pour un texte aussi court, mais le texte laisse malgré tout un net goût de trop-peu : j'aurais adoré voir l'univers, l'intrigue et les protagonistes / antagonistes être développés dans un roman BEAUCOUP plus gros. La fin, vertigineuse, est franchement réussie. La thématique de l'IA, les questionnements autour du statut objet / personne, autour de l'intelligence, de la conscience et de l'âme, sont traités avec pertinence et éveillent l'intérêt (tout cela m'a rappelé certains épisodes centrés sur Data dans Star Trek : TNG).

Bref, je suis à deux doigts d'être réconcilié avec le Steampunk grâce à cette novella, trouve qu'ils'agit de l'euro le mieux employé depuis les Librio consacrés à Lovecraft / Clarke / Asimov achetés il y a une quinzaine d'années, et dis un grand et sincère bravo à Mr Day.

Il faut tout de même souligner que dans l'oeuvre de l'auteur, ce texte est quelque peu singulier, par l'absence de sexe explicite / glauque ou (en grande partie) de violence qui caractérise d'habitude Thomas Day. Par contre, la cruauté qui est également une de ses marques de fabrique est plutôt présente, au moins dans la destinée des personnages.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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La quatrième de couverture, une fois de plus m'a attirée et pourtant, après cette centaine de pages, que ce soit le fond ou la forme, je ressors de cette lecture mitigée voire déçue.
Des longueurs, des redites et tous ces passages entre parenthèse, est-ce parce que l'auteur, scénariste de bandes dessinées y trouve un substitut aux dessins?
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critiques presse (1)
Elbakin.net
03 mai 2019
L’ouvrage tout entier est également baigné d’une érudition certaine, de petites touches disposées ici ou là, sans jamais paraître forcées, qui renforcent l’immersion dans ce contexte du 19e siècle.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Lire tous ces récits de voyage, tous ces mémoires de négociants, administrateurs, ou même esclavagistes, m'a aussi permis d'en apprendre un peu sur l'histoire locale, même si le savoir livresque ne remplacera jamais le vertige du vécu.
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J'ai vu le Monde, l’œuvre de Dieu, où partout se révèle l'absolue élégance de Son écriture, et aujourd'hui, j'en suis sûr, Bible, Talmud et autres Coran, temples, églises et autres mausolées sont l’œuvre du Malin, un tissu de mensonges, une grêle d'architectures viciées... fantasmes néfastes d'une humanité sous influence, refusant encore et encore de regarder la Vérité droit dans les yeux.
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La renommée de la ville doit beaucoup à cet arbre magique, mais aussi à ses fêtes au sujet desquelles les Français et les Portugais ont beaucoup écrit : le jeu du faux lion, les régates de Guet-Ndar, le tadjabone, ce carnaval nocturne, cette nuit de toutes les permissions, où les filles dansent, un long pénis de bois attaché à la ceinture, où certains hommes se déguisent en femme gravide.
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Je dois reconnaître que la Révolution nous a appris une chose essentielle: le peuple doit, sans cesse, se nourrir de l'illusion qu'il gouverne son destin.
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Le tsar a fait de moi un automate libre, mais je ne serai vraiment libre que le jour où je n'aurai plus besoin d'être remonté. Ah, mon père, vous que les grands de ce monde ont surnommé le de Vinci de Nuremberg, vous avez fait un miracle, mais un miracle d'immense faiblesse.
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Peter A. Flannery, en compagnie de Gilles Dumay, répond à nos questions concernant Mage de bataille (éd. Albin Michel Imaginaire) durant le festival Trolls & Légendes 2019.
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