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EAN : 9782253067924
328 pages
Le Livre de Poche (11/05/2016)
4.01/5   690 notes
Résumé :
Je l'ai décrite comme si je la filmais, caméra à l'épaule, afin que mes lecteurs comprennent d'emblée qui elle était. J'ai décrypté ses livres, sa voix, son regard, sa façon de marcher, son rire.
J'ai écouté ses enfants, ses petits-enfants.
Autour des maisons qu'elle aimait avec passion, j'ai dressé le portrait d'une écrivaine atypique et envoûtante, méprisée des critiques parce qu'elle vendait des millions de livres. Son univers macabre et fascinant a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (171) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 690 notes
Elle voulait être un garçon, elle fut une fille et une femme fort jolie, moderne, libre dans ses amours et volontaire dans ses choix.

Très tôt, avant les femmes, les hommes, les chiens, la campagne anglaise, Paris, la mer et les belles maisons, Daphné aime écrire et désire en faire son métier. Et comme c'est sa nature profonde de n'en faire qu'à sa tête et de négliger les conventions, elle écrit comme elle agit, sans s'embarrasser des contingences des autres. Audacieuse, impertinente, éclectique, elle dit même préférer heurter les consciences que de laisser indifférent. Ce qui explique peut-être que malgré son énorme succès, elle n'a pas toujours été reconnue par la critique.

Tatiana de Rosnay trace le portrait d'une femme énigmatique dont la liberté et l'indépendance d'esprit forcent l'admiration. Dans la vie, comme dans le processus difficile de la création littéraire, Daphné n'accepte ni les compromissions, ni les arrangements, prenant le risque de déplaire. Inspirée par ses rencontres, sa famille et les lieux qu'elle aime (ses maisons, Ferryside et surtout Menabilly), elle construit méthodiquement une oeuvre sombre, complexe, parfois mal comprise.

Une biographie qui a fait remonter le souvenir de l'époque bénie de la préadolescence où j'ai découvert avec Daphné du Maurier (et Scott Fitzgerald) le goût de la lecture. Merci Tatiania, après avoir refermé votre roman très réussi « J'ai rêvé la nuit dernière que je retournais à Manderley ».
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" J'ai rêvé la nuit dernière que je retournais à Manderley".

C'est la première phrase du roman Rebecca, celle qui me vient tout de suite à l'esprit quand je pense à Daphné du Maurier , la seule phrase d'un roman dont je me souvienne, tellement elle fait écho en moi.
De cette auteure , je ne savais rien. (On sait, en général, très peu de choses sur les auteurs...). Juste qu'elle avait écrit Rebecca, La Taverne de la Jamaïque, et la nouvelle " Les oiseaux" , adaptés tous les trois, par le grand Hitch, lui qui fut si petit en ne la citant jamais... J'avais lu , adolescente, Ma Cousine Rachel , et ne l'avais pas aimé, il faudrait que je le relise...
C'est Rebecca qui a tout raflé... Publié en 1938, pas une ride, et 30 millions de lecteurs...
Et si le but de cette lecture , était de mieux comprendre ce chef d'oeuvre, de le décrypter, alors, c'est un succès.
Daphné du Maurier et son amour des grandes demeures .. son coup de foudre pour Menabilly, qui a inspiré Manderley,
[ " J'ai un peu honte de l'admettre, mais je crois que je préfère "Mena" aux gens "]. le choc quand elle a dû la rendre (elle n'y a été que locataire) . Un deuil impossible...
madame Denvers.qui lui fut inspirée par une gouvernante dont la robe bruissait sur le sol.....
Daphné et son ambivalence sexuelle...
Daphné et son amour pour la Cornouailles, la mer, la voile ...
Il y a toute son oeuvre dans sa vie,et toute sa vie dans son oeuvre... et qui y a t'il de mieux qu'une autre écrivain, pour la comprendre, pour la saisir. Tatiana de Rosnay, a fait un travail remarquable. Je me suis juste sentie un peu " voyeuse" [ Les écrivains devraient être lus mais jamais vus , ni entendus"],
Alors, je me suis retirée sur la pointe des pieds, avec juste une furieuse envie de relire et revoir Rebecca pour la" je-ne-sais-combien-de- fois"...
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Envie d'un voyage dépaysant dans les Cornouailles sur les traces d'une célèbre romancière anglaise ? J'ai le livre qu'il vous faut, Manderley for ever de Tatiana de Rosnay.

Comme beaucoup de lecteurs, c'est par Hitchcock que je suis venu à Daphné du Maurier. le maître a adapté trois de ses livres, L'Auberge de la Jamaïque, Rebecca, deux romans, et Les Oiseaux, une nouvelle. Des trois, je n'ai lu pour le moment que Rebecca dont j'ai adoré l'atmosphère envoutante.

C'est donc avec enthousiasme que j'ai découvert la vie de cette femme complexe au destin marqué par les passions plurielles : pour l'écriture, pour les amours « vénitiennes » (référence au « code Du Maurier » que je vous laisse le soin de découvrir par vous-même) et pour les lieux qu'elle a habités. Ses deux dernières passions ayant largement influé sur la première.

De son travail d'écrivain, j'ai beaucoup apprécié la façon dont sont évoqués le processus de création, le jaillissement d'une idée, le fameux vertige de la page blanche qui vous noue l'estomac, la douleur quand l'inspiration ne vient pas, les périodes de sécheresse. On découvre aussi tout ce qui dans son quotidien nourrit son écriture, notamment les rencontres qu'elle a faites tout au long de sa vie.

Si elle a connu des histoires d'amour avec des hommes et des femmes, certaines platoniques, comme avec la femme de son éditeur américain, Ellen Doubleday, d'autres un peu moins comme avec la comédienne Gertrude Lawrence, Daphné du Maurier est restée toute sa vie mariée avec le même homme jusqu'au décès de celui-ci. Une dualité qu'elle est sans doute parvenue à transcender grâce à la part masculine en elle, un certain Eric Avon, le garçon qu'elle aurait aimé être, son « alter ego littéraire » qui a d'ailleurs largement contribué à la genèse de certaines de ses oeuvres. To bi or not to bi…

Ce qui surprend sans doute le plus finalement, c'est ce lien si particulier qu'entretient Daphné du Maurier avec les différentes maisons qu'elle a habité, source de bien être comme d'inspiration : Ferryside, Kilmarth à la fin de sa vie, mais surtout Menabilly. Elle a un attachement viscéral, quasiment fusionnel, avec Menabilly, celle qui a le plus compté et qui lui a inspiré Manderley, la fameuse demeure au coeur de Rebecca, son roman le plus célèbre. « Menabilly, son Manderley à elle engendré du même terreau magique que le Pays Imaginaire de l'oncle Jim, cet espace où elle ne va que seul et dont personne d'autre ne possède la clé. »

Ce qui fait la force de cette biographie, c'est aussi le regard d'un écrivain sur un autre écrivain. La passion de Tatiana de Rosnay pour son sujet est évidente et il est amusant de constater les similitudes entre les deux femmes. Toutes deux ont des noms à particules, une double culture et des origines franco-anglaises. Toutes deux sont romancières et auteurs de biographies. Toutes deux ont signées des bestsellers. Toutes deux ont vu certaines de leurs oeuvres portées à l'écran...

Tatiana de Rosnay redonne vie à Daphné du Maurier dans cette biographie qui se dévore plus qu'elle ne se lit.

Manderley for ever, la biographie passionnante d'une femme passionnée…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Il est parfois risqué de relire un auteur qui vous a fasciné à l'adolescence, la nostalgie est mauvaise conseillère et la déception peut être au rendez-vous. Pas de problème, Daphné du Maurier supporte l'épreuve haut la main. Albin Michel réédite « Rebecca », son roman le plus connu, dans une nouvelle traduction et c'est formidable. Ce roman, comme la plus part de son oeuvre, est inclassable, d'une noirceur et d'une modernité dans l'étude psychologique qui laisse pantois.

Non, mille fois non, Du Maurier n'est pas une écrivaine romantique, ses héros, victimes pas forcément innocentes, souffrent, doutent, s'effacent ou se laissent manipuler.

Dans ses romans historiques ou contemporains l'obscure et le solaire s'affrontent, perversion, double maléfiques, ambiguïté sexuelle, pulsions inavouables, cadavres dans le placard, rancoeur, culpabilité, peu de chose effraie la romancière. Il faut relire Du Maurier, petite liste non exhaustive : « Ma cousine Rachel », « le bouc émissaire » mon préféré, « La maison sur le rivage » et ses recueils de nouvelles d'où sont extraits « Les oiseaux » porté à l'écran par un certain Hitchcock, « La poupée » écrite à l'âge de 20ans et surtout « Ne vous retournez pas » qui a donné un merveilleux film réalisé en 1973 par Nicolas Roeg.
Saviez vous que Daphné du Maurier (1907-1989) avait des racines françaises dans la Sarthe?. Petite-fille d'un écrivain célèbre, fille d'un acteur anobli proche de James Matthew Barrie le créateur de Peter Pan, mariée au futur général de division Frédérick Browning, elle a mené une vie d'écrivaine peu mondaine dans de grandes et belles demeures en Cornouailles.

Elle a surtout lutté toute sa vie pour faire taire Eric Avon son double garçon qu'elle s'est inventé à l'âge de 10ans. Daphné homosexuelle refoulée, a connu un amour foudroyant avec Fernande une jeune directrice de pensionnat, une belle amitié amoureuse avec Ellen la femme de son éditeur américain et une relation avec l'actrice qui créa le rôle de la comédie musicale « le roi et moi » à Broadway, Gertrude Lawrence une ancienne maitresse de son père. Qui a dit que Lady Browning du Maurier était une femme rangée ?

Alors oui incontestablement, Il faut relire Daphné du Maurier, mais faut-il lire « Manderley Forever » la biographie de Tatiana de Rosnay ? Si vous aimez le style littéraire journalistique « Point de vue image du monde », « Paris Match » ou « Figaro madame » pas de problème, cet essai romancé, très documenté, fera votre bonheur...si vous aimez la grande littérature, par contre, mieux vaut mille fois relire les originaux de l'immense Lady Browning du Maurier.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dans la nursery où elle s'applique à former ses majuscules, Daphné s'évade avec Peter Pan.
Son nom, hérité d'un grand-père français, lui vaut des railleries, mais elle en est fière et très vite, Paris et ses origines françaises l'attirent irrésistiblement.
Elle fuit les compliments sur sa beauté et face aux mondanités préfère se réfugier dans la lecture.
Elle déplore d'être née fille et se sent habitée parfois par un alter égo masculin qui sera séduit par des femmes qui marqueront durablement sa vie.
Elle veut écrire, et accéder à une indépendance financière grâce à sa plume. La solitude, égoïstement recherchée, est indispensable à ses élans romanesques.
Dans ses romans, elle y met tout ce qu'elle refoule, avec une ardeur sans freins, et nappe ses rêves inavoués avec un imaginaire parfois glaçant de noirceur.
Une fois que l'idée d'un roman faisait son chemin, elle s'y attelait, habitée des jours durant par ses personnages et leurs histoires. Daphné défendait sa liberté d'écriture, même si parfois les critiques furent cinglantes et déprimantes.
C'est dans la fournaise d'Alexandrie que sont nés les premiers chapitres de Rebecca, pour rallier dans l'imaginaire les odeurs maritimes, les falaises, la bruine, de sa chère Cornouailles qui lui manquait cruellement.



Tatiana de Rosnay nous défriche les nombreux chemins sur les traces de cette grande romancière pour qui les lieux avaient tant d'importance. Avec une remarquable fluidité et à l'image d'un kaléidoscope, c'est toute une série d'évènements, de rencontres, d'émotions, de tristesses, d'écritures, qui nous happe et nous immerge dans l'univers de Daphné.

Une balade mémorable.

J'ai ressenti la fascination que Daphné avait éprouvé pour ce manoir abandonné, Menabilly, qu'elle a pu louer plus de vingt ans. Tatiana de Rosnay a su retranscrire l'attrait surnaturel et envoûtant qu'exerçaient ces murs gris entre lesquels nombre de romans ont vu le jour. Daphné était hantée par certaines demeures, autant dans ses écrits qu'en réalité.
Le vide qui la rongeait par intermittence, sa détermination face aux critiques et aux attaques, son besoin de solitude, sa générosité, m'ont émue.

En donnant toujours la première place à l'écriture, son égoïsme, parfois, a dû blesser ses proches. Mais aujourd'hui, lorsque je me plonge dans ses romans si aboutis et si variés, ouvrant tant de fenêtres sur de fascinantes évasions, égoïstement, je ne peux l'en blâmer.

J'ai été envoûtée par son parcours et je pense que cette attachante biographie modifiera probablement mes lectures ou relectures de Daphné du Maurier.
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critiques presse (2)
Tatiana de Rosnay nous offre l’une des meilleures biographies qu’on ait lues depuis le début des années 2000.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Actualitte
22 avril 2015
Tatiana de Rosnay signe là un très grand livre dont, sans nul doute, Daphné du Maurier aurait été fière.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
Ces visages anonymes, ces yeux qui la détaillent, que peuvent-ils comprendre du processus d'écriture, eux qui n'ont jamais écrit de roman de leur vie ? Que savent-ils des doutes qui envahissent les écrivains ? Croient-ils, ces inconnus qui l'écoutent à présent dans le silence de cette pièce austère de la Cour fédérale de Foley Square, qu'un livre s'écrit d'un trait, qu'un roman se bâtit à partir d'une seule idée, que l'auteur n'a qu'à suivre cette idée comme un mouton placide, tirer un fil et le retranscrire ? Ils ne pourront jamais entrevoir à quel point la pensée d'un romancier est nébuleuse, complexe, tissée de contradictions et de non-dits, ni se douter comme c'est dégradant d'être debout, là, face à eux, à devoir décortiquer l'inspiration comme si c'était une vulgaire recette de cuisine, à démonter les rouages alambiqués de cette alchimie intime, le mécanisme à l'oeuvre dans les replis de son cerveau.
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J'avais tout de suite remarqué des coupes dans la version française, elles étaient trop importantes pour qu'on ne les voie pas, surtout si on connaît bien le texte d'origine. En tout, une quarantaine de pages ont sauté.
[...]
J'avais découvert que la traductrice* avait escamoté çà et là les réminiscences de l'héroïne, l'obsession de Rebecca, et ses pensées essaimées de rêveries, tout l'héritage de Kiki. Le rythme du livre s'en trouvait modifié, en partie amputé de l'atmosphère que Daphné avait ciselée avec tant de soin. Ce qui m'avait le plus navrée, c'était ces deux scènes fondamentales réduite à des peaux de chagrin, l'une avec Mme Danvers dans la grande chambre de l'aile ouest, dépouillée de sa tension dramatique, et l'autre de Maxim, le clou du livre, l'instant où jaillit la vérité, ce qui s'est passé dans le cottage de la plage où Rebecca recevait ses amants, et dont il manquait une page entière de dialogues.

*Rebecca - Traduction par Denise Van Moppès, 1940
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Le rêveur est tout-puissant, son regard est un kaléidoscope coloré qui fait fi du présent, de ce pauvre corps exténué, du brouillard tenace qui l’étouffe depuis dix ans. Le long ruban noir se détache, libère ses mains entravées. Les images défilent, sa hutte, sa machine à écrire, ses propres doigts tapant à toute vitesse, la page blanche truffée de mots. Impossible d’emprisonner un rêveur, il sait franchir les murs, déverrouiller les portes, chasser le poids des années. Le rêveur a tous les droits, le rêveur est libre, Kiki le lui avait soufflé.
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(...) trouver un prénom, à cette beauté brune (...)
Un prénom puissant et envoûtant, un prénom qu'un homme pourrait hurler ou gémir.Elle en griffonne plusieurs sur le haut de la page vierge. " Jane" . Non. " Olga". Non plus." Lola"... Peut- être . " May "... Tout à coup, son stylo trace Rebecca.Oui, c'est ça, Rebecca ! Elle s' appellera Rebecca. Cela sonne bien, c'est fort , le "r" qui frémit, le "b" qui force les deux lèvres à se réunir comme lors d'un baiser, les deux "c" accolés, durs comme un " k". Le "a " final, une complainte, un gémissement.
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(...) oui, les écrivains sont des menteurs, des emberlificoteurs, qui réinventent sans cesse la vie des autres, qui jettent de la poudre aux yeux de leurs lecteurs, se cachent sous des apparences lisses, gentilles et généreuses pour mieux se nourrir du mensonge dont ils sont les artisans suprêmes, car leur univers, comme celui des acteurs, c'est la mystification, l'illusion, le paraître, c'est ainsi, et seulement ainsi, que naissent les romans.
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Vidéo de Tatiana de Rosnay
Plongez dans le nouveau roman de Tatiana de Rosnay : le choc d'une rencontre inoubliable entre deux femmes que seul le hasard pouvait réunir.
LA PRESSE EN PARLE :
" La bonne idée du roman, c'est de nous faire découvrir tout cela à travers le regard de Pauline, jeune femme de chambre d'origine française, à qui Marilyn va offrir son amitié le plus simplement du monde. " Madame Figaro " le vrai défi de Tatiana de Rosnay tient en son regard : raconter l'icône extraordinaire à travers les yeux d'une femme ordinaire. " Le Figaro littéraire. "Une très belle histoire entre une icône fragile mais généreuse et Pauline, jeune femme de l'ombre et cabossée, dont le destin va changer grâce à cette rencontre. " Le Parisien " Dans ce beau roman, sensible, touchant, Tatiana de Rosnay échappe à la tentation d'une énième biographie pour nous faire découvrir Marilyn d'un regard neuf, loin des clichés médiatiques. " L'Est Éclair " En merveilleuse conteuse, Tatiana de Rosnay nous embarque avec ses deux héroïnes terriblement attachantes, entre ombre et lumière. " Version Femina
En savoir plus sur le livre : https://www.albin-michel.fr/poussiere-blonde-9782226489593
+ Lire la suite
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