A Me Georges Kiejman le 22 aout 1977
Voyant s'allonger la liste de vos impertinences, je pense que peut-être vous craignez que plusieurs d'entre elles n'aient pas été comprises, ce qui vous porterait à renforcer la qualité par l'abondance. (...) Vous n'êtes que Kiejman, et donc, de même que les motifs de votre hostilité sont forcément vulgaires, vos sentiments laissent indifférent tout le monde, sauf sur le plan professionnel. (...) Vos fréquentes prétentions au coup d'éclat dans l'illogisme et l'incompétence ne paraissent même pas être sincères, car je ne crois pas que vous possédiez ces deux qualités au-delà du médiocre.
A Gianfranco Sanguinetti 26 Octobre 1975
J'étais assez averti quant à la décadence du monde, et je ne doutais pas du fait que l'Italie, comme la France et la plupart des pays, est gouvernée par des imbéciles. Mais, tout de même, à ce degré, c'est presque effrayant. Je crois que c'est cela, la principale conclusion révolutionnaire qu'il faudra essayer de faire connaître au maximum.
A Alain Braïk 12 février 1977
Oui, le Berbère dans les bars me parait certainement mériter d'être continué. Aux quatre premières pages, on voit déjà que tu as trouvé un ton qui te ressemble; qui permet de tout dire. Et tout dire, c'est bien de cela qu'il est question.
Le cœur s'use dans la guerre contre les mauvaises idées du monde, si l'on ne peut pas suivre le plus souvent sa vraie voie.
Son : Guy Debord, "In girum imus nocte et consumimur igni"
Images : La société du Spectacle
Doublure : Big Pharmacron
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