Entendu à la radio, l'auteur avait l'air captivant et surtout ne machait pas ses mots, pas toujours politiquement correct… mais en fait, à la lecture, c'est un fatras plus ou moins gaucho et surtout à peu près incompréhensible, comme quelqu'un qui pense quelque chose mais qui en a honte et qui le dit de manière tellement ampoulée que ça devient inodore et sans saveur, si ce n'est un certain brio littéraire mais qui lasse vite car l'on passe constamment d'un début prometteur à une fin honteuse. Une manière d'écrire typique de cette intelligentsia qui tient le haut du pavé et qui par moment fait croire qu'elle est capable d'enfin penser ou dire autrement. A l'arrivée un ouvrage heureusement court et qui laisse particulièrement frustré, si ce n'est quelques petites phrases qui pourront faire bander 2 ou 3 petits gaucho restés à l'âge adolescent et qui auront l'impression d'avoir lu un gros mot !!!
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Sommes-nous condamnés au culte de la jeunesse? C'est la question que pose Régis Debray dans un essai vif et batailleur, pertinent et drôle. [...] Debray ronchonne gaiement. Contre l'ablation du vocabulaire.
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Claude Grange : "Je lance un appel, aux soignants, de rester dans le prendre soin"