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EAN : 9791095630418
96 pages
Editions du Commun (14/05/2021)
3.8/5   5 notes
Résumé :
Manon Delatre est projectionniste dans un cinéma d’art et essai. Au début, son travail la passionne. Elle s’implique, prend des responsabilités. Mais l’épuisement et l’ennui finissent par se superposer à la joie. Elle a besoin de changer d’air. Sa direction ne l’entend pas ainsi. Refus de rupture conventionnelle. Les relations se compliquent. Une impasse qui la pousse alors à tout faire pour se faire virer.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une lecture... gênante.
Dans ces deux témoignages, Manon Delatre revient sur deux expériences professionnelles, liées au monde du cinéma.
Sur la forme, la lecture se fait à toute vitesse. C'est agréable, il y a de jolies formules, rien à dire.
Par contre sur le fond, c'est plus compliqué.

Manon Delatre parle d'abord de son travail de projectionniste.
Ayant tendance à fuir les quatrième de couverture, j'étais totalement à contresens sur le titre du livre. Ce qui, je n'en doute pas, est voulu !
Car l'autrice va CHERCHER à se faire virer.
Elle n'aime pas son travail, elle n'aime pas vraiment le travail. Elle le vit mal, je n'en doute absolument pas, et veut partir. Mais pas démissionner. Mais sa grande patronne, très très riche apprend-on, refuse la rupture conventionnelle. Qui lui ouvrirait des droits au chômage.
C'est là le premier argument. Puis, le personnage de la patronne introduit, elle précise que démissionner serait la laisser gagner.
Alors, commence la dépression. Et c'est très gênant. Je ne veux pas trop en dire sur les événements mais franchement je n'ai pas compris son point de vue et je ne veux pas être plus jugeant, donc je m'arrête là !

La deuxième texte présente le monde dysfonctionnel des plateaux de tournages. Pas particulièrement une découverte. Mais cela reste un témoignage intéressant sur la précarité et les rythmes effrénés.

Je jetterai un oeil si elle publie des textes sur d'autres thématiques. Et j'espère pour elle qu'elle a pu trouver comment vivre son rapport (ou non) au travail.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[Mon père] partait pour plusieurs semaines à Paris ou à l'étranger, revenait la bouche pleine d'anecdotes enivrantes qu'il déposait dans mes oreilles émerveillées. (34)
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Ça gargouille, ça glougloute, ça fermente pendant un an avant que l'évidence ne clapote à la surface. Mais ça y est, je vais partir. (13)
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Cette "vie" professionnelle, j'y suis venue au monde par le siège : les pieds en avant, le cœur et la tête en dernier. (45)
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"Défrayer", ce mot paravent si utile pour masquer le fait qu'on ne paye pas les gens. (41)
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