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3,05

sur 203 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais aimé Doggy bag, alors j'étais curieuse de découvrir Chéri-Chéri mais malheureusement, je pense être passée a coté de ce livre que je n'ai pas aimé.

Denis, le personnage principal m'a tantôt touché tantôt vraiment repoussé. C'est un personnage très cynique, qu'il est parfois très difficile de le cerner vraiment.

Pour l'intrigue, je n'ai pas bien compris ou Djian voulait emmener ses lecteurs car pour résumer de façon très simpliste l'oeuvre :


Bref, je crois qu'il est difficile d'avoir un avis mitigé sur ce livre, mais soit on adore soit on déteste. Pour ma part, je n'ai pas du tout était conquise et je ne garderai pas un grand souvenir de ce livre.
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Je sors assez déstabilisée de cette première rencontre avec Philippe Djian. Déjà sa façon d'écrire m'a surprise : pas de chapitres, des dialogues inclus dans le texte sans signe de ponctuation. Je ne sais pas si elle est habituelle mais en tout cas, il est difficile pour le lecteur de s'accorder une pause sans avoir l'impression de s'arrêter au milieu d'une action (peut-être est-ce une façon de le tenir en otage ?).

Ce roman se divise donc seulement en deux parties et j'avoue que j'aurais préféré qu'il s'arrête à la fin de la première, au moment où j'éprouvais encore un peu de compassion pour le héros Denis. Ensuite son cynisme me l'a rendu abject. J'ai pourtant bien aimé les deux visages de cet auteur et critique littéraire le jour, qui nous offre en prime de belles réflexions sur les difficultés d'écrire, et qui se transforme en Denise, le travesti la nuit. J'ai aussi trouvé touchante l'amitié qu'il va nouer avec Robert, l'homme de main de son mafioso de beau-père. J'ai dû rater par contre un épisode mais je n'ai pas vraiment saisi pourquoi, ni comment le côté tragico-comique du départ de l'histoire avait viré brutalement au drame. La fin m'a déçue d'où ma note de 8/20.
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Dans "Chéri Chéri", le dernier roman à ce jour de Philippe Djian, publié en octobre dernier, on suit Denis, personnage central. Denis diurne, Denise nocturne, écrivain le jour, chanteuse de cabaret la nuit, voici un homme qui essaie d'arrondir ses fins de mois car le métier d'écrivain ne nourrit pas son homme. Denis mène plusieurs vies : le jour, il est écrivain et critique littéraire, la nuit, il s'habille en femme pour faire un numéro de chant et de danse dans une boîte de nuit. Il n'est pas homosexuel, mais depuis qu'il est enfant il aime la sensation très particulière de la soie sur la peau… Tout cela est un peu trouble, mais ne va pas plus loin.

L'écrivain aborde ce thème du travestissement, qu'il dissocie de l'homosexualité, mais le traitement de ce sujet complexe m'a personnellement, un peu laissé sur ma faim. Contrairement à son précédent roman l'excellent OH, le style flamboyant de Djian tourne un peu à vide, et son personnage principal est bien moins passionnant à suivre.

Après, on reste admiratif devant la capacité de Djian à renouveller sans cesse son style: ici, les dialogues incorporés dans le récit, le mélange de temps, l'absence de point d'interrogation, d'exclamation, tout cela distille une petite musique, un souffle littéraire d'une intelligence qui ne pourra que séduire les amoureux de littérature.
Et Djian parsème comme à son habitude son récit d'un humour ravgeur qui commence par des dialogues truculents, avec pas mal d'autodérision, et se poursuit par un regard assez désenchanté sur le monde et l'époque qui l'entourent, mais il n'empeche on a un peu de mal à croire à son sujet et à ses personnages, et le livre n'est pas, et loin le meilleur de son auteur.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Comment ne pas avouer une petite déception.
Après les séduisants "Sainte-Bob", "Vengeances", "Impuretés", "Oh…", et même si j'étais resté un peu sur ma faim avec "Love song", la fidélité gourmande m'invitait à me réjouir de la perspective d'un nouveau Djian. Las, je ne suis jamais vraiment entré dans cette histoire familiale sombre et épique autour d'un solitaire, écrivain le jour, chanteur travesti la nuit, même si le style Djian reste ciselé.
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Je pourrais me contenter de dire "bof!" mais ce ne serait pas vraiment un point de vue argumenté. Je vais donc développer un peu. Chéri-Chéri c'est Denis(e) écrivain fauché le jour et chanteuse dans un bar travesti la nuit. Denis a épousé plus ou moins contraint et forcé la fille d'un chef de la pègre: Hannah.
Pris au piège d'une belle-famille qui vit dans l'appartement en dessous du sien et surtout d'un beau-père sociopathe, maniaque du contrôle, qui bat sa femme et déteste son gendre travelos; Denis est forcé par le beau père, Paul de faire équipe avec une petite frappe: Robert afin de réccupérer les créances de jeu au bénéfice de Paul. le roman raconte les tensions entre le père et la mère, entre le beau-père et son gendre; les tensions sexuelles entre la mère et le gendre... Jusqu'au jour où Paul est victime d'un accident qui le laisse à l'état de légume... Qui a fait le coup: le gendre, la mère, la fille, l'employé? Tous avaient un motif.
Le livre n'est pas long: 200 pages, le style est concis et pourtant l'histoire est poussive, à force d'élypse temporelle l'auteur donne l'impression de tourner en rond comme le fait son personnage dans son appartement avec vue sur les beaux-parents. Bref on s'ennuie et les personnages cyniques ou niais selon les cas ne permettent pas de sauver la lecture par la tendresse qu'ils inspirent.
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J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre. J'ai la sensation d'avoir survolé l'histoire … l'histoire qui semble avoir été écrite pour laisser une grande place à l'imaginaire du lecteur … à nous de trouver les entrées, les couloirs … le concept peut effectivement être intéressant mais j'avoue être totalement passée à côté … je n'ai pas trouvé le chemin ..

C'était mon premier « Djian », et j'ai aimé son écriture, en parfaite harmonie avec le genre. Denis est un personnage intéressant. Troublant dans tout ce que sa part fémine lui ajoute en virilité.

Djian a parfaitement su donner à chaque protagoniste, sa place, ses caractéristiques, tout en restant dans les clichés …. (le mafieux, la blonde écervelée à forte poitrine …..).

J'ai trébuché sur l'intrigue … à mon sens, elle méritait d'être plus développée et moins suggérée.

C'était mon premier « Djian », expérience que je ne qualifierais pas de concluante. Mais j'y ai trouvé une étincelle, qui me conduira à retenter l'expérience « Djian » ….
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Chéri Chéri
Denis(e) est écrivain, sans grand succès, le jour, et danse, habillé en femme, la nuit. Il faut bien gagner sa vie, surtout lorsqu'on a épousé la fille d'un riche mafieux qui se met en tête de vous faire payer le loyer de l'appartement dans la résidence qu'il possède et dont il habite l'appartement voisin. Il vous embauche d'ailleurs pour assister Robert, son homme de main, qui est chargé de récupérer, par tous les moyens, les sommes qui lui sont dues au titre de ses douteuses activités. Et cela ne déplait pas à Denis. Sur le plan affectif, il est partagé entre Hannah, sa femme, qu‘il aime, et Veronica, sa belle-mère, qui le désire. Situation très inconfortable.
Homme, femme, travelo, travesti, homosexuel, nymphomane, mafieux, tout se mêle dans une intrigue dont on ne perçoit pas toujours la cohésion. Les scènes de sexe alternent avec les scènes d‘amour ; les coups pleuvent sans raison.
Le style est particulier. La ponctuation réduite au minimum, les dialogues se mêlent au récit. Mais cela ne m'a pas déplu et c'est ce que je retiens de positif dans un ouvrage que je n'ai pas trouvé bon par ailleurs.
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Chéri-chéri, c'est le nom d'Hannah donne à son mari Denis, qui, la nuit, devient Denise. J'ai aussitôt été interpellée par cette couverture, qui montre la moitié du visage d'un travesti. Une couverture que je trouve très bien choisie et superbe, en passant. Quant à l'histoire, j'ai trouvé ça vraiment intéressant d'aborder un sujet qui reste encore très délicat, avec une façon de vivre souvent incomprise. Dans Chéri-Chéri, Denis(e) doit faire face non seulement à l'incompréhension, mais aussi au mépris, notamment de la part de Paul, son beau-père. Les deux hommes ne s'entendent pas du tout, et Paul trouve toujours à redire sur le travail de Denis, autant celui d'écrivain que celui qui consiste à se travestir et à danser.

J'ai trouvé que le personnage de Paul était insupportable, il trouve toujours à redire sur son gendre, au lieu de le laisser mener sa vie de famille. Denis, quant à lui, j'ai eu du mal à le cerner même s'il m'a été bien plus sympathique. C'est quelqu'un de cynique, ça me plait. En revanche, je l'ai trouvé assez dur avec Hannah, sa femme, celle-ci semblait vraiment éprouver quelque chose pour lui, la réciproque n'était pas forcément vraie...

Philippe Djians parle de mafia et de drag-queens, toutes ces choses interdites ou qui choquent. Alors forcément, ça ne peut pas plaire à tout le monde. Pour ma part, j'ai bien aimé ce livre, j'étais ravie de voir aborder un sujet tel que celui-ci dans un livre !
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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Je n'ai pas vraiment été emballée par ce roman.

Ce qui m'a le plus intéressée, ce sont les réflexions sur le métier d'écrivain ; pour le reste, ça se lit et ça s'oubliera assez vite, je pense.

Quant au style testé par l'auteur d'intégrer les dialogues au corps du texte, je trouve que ça l'alourdit, alors qu'habituellement les dialogues sont une respiration.

Bref, mauvaise pioche !
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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Bien aimé le début de ce roman, encore que le thème de l'homme qui se déguise en femme avec jubilation tout en revendiquant sa masculinité essentielle .... ce n'est pas très original ces temps-ci...
Ensuite, le roman devient très répétitif dans ses péripéties pseudo mafiosesques et le dénouement est sans surprise malgré ses airs cyniques !
Bref, je suis déçue ... J'attendais mieux après avoir entendu l'auteur parler de son livre avec Busnel.

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