Gustave Machin est un con.
Un vrai, un authentique con, doublé d'un esprit de clocher, pourvu d'une hargne toute masculine, celle du con mâle égotiste, haut comme trois pommes à genoux, le nez merdeux et la calvitie portée haut les coeurs mais avec rancoeur.
Berk quoi.
Il rencontre une gourde aux gros seins et à l'esprit aussi vif qu'une brouette oubliée sur un tas de fumier.
Et bien sûr un con + une idiote ça fait des dégâts, c'est mathématique, logique, évident, imparable !
Et c'est jubilatoire, drôle et plein de verve.
On ressort le nez de ce petit roman vite lu, bien lu, avec un petit sourire narquois en pensant à la galerie de personnages tous plus déjantés les uns que les autres, une pêche d'enfer et la certitude que les romanciers français ne sont pas tous des cons infatués d'eux même.
Si si c'est vrai.
^^
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Excellent style, du souffle, de la clarté, de le dérision. Un vrai plaisir pour l'esprit. Mention spéciale à l'ingénieur providentiel (Rudolph) !
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La folie douce du second roman de Julie Douard sied à merveille à cette peinture corrosive d'une petite communauté, quelque part entre Marcel Aymé et les meilleurs films de Jean-Pierre Mocky.
Lire la critique sur le site : Lexpress
La jeune Julie Douard dans une comédie foldingue sur les gens ordinaires. Plongée dans le huis clos claustrophobe d’un village français.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
On rit très souvent et l'on suit avec délectation cette fable pleine de rebondissements, où l'on voit éclore une Marie Marron enfin débarrassée de sa gangue.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Julie Douard fait penser à la fois à Raymond Queneau et à Valérie Lemercier, en beaucoup plus politique, cependant.
Lire la critique sur le site : Liberation
"On s'en doute un peu, la vie de Marie Marron chez sa tante, la vieille Hortense, était franchement austère et monotone. Dans ces conditions, on comprend mieux comment la pauvre Marie, la grande Marron comme disait la buraliste qui lui vendait le tabac à rouler dont raffolait la tante, put ne serait-ce que daigner jeter un coup d'oeil à ce taré de Gustave Machin.
Taré, le mot est peut-être fort si l'on s'en tient à une conception purement génétique du personnage car, après tout, il n'y avait pas, dans la famille Machin, de défauts héréditaires tels qu'on pût expliquer par ce biais la monstruosité du petit Gustave. Evidemment, le problème pouvait venir d'un lointain aïeul dont on avait enterré jusqu'au souvenir. Mais il se pouvait aussi que le pensionnat dans lequel les parents Machin avaient placé leur fils lui avait appris la roublardise plus finement que le latin.
"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L.
Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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