Sherlock Holmes : La Pierre de Mazarin

A chanter sans cesse les louanges de l'occupant de Baker Street, on en oublie un brin le reste de l'oeuvre de Doyle...Ce recueil, par exemple, regroupe 6 nouvelles sur le thème de la piraterie, quatre qui forment un tout et racontent les exploits et la fin du sinistre Capitaine Sharkey, et deux autres petites nouvelles , dont l'une avec un cas original de piraterie terrestre ! Si elles sont plaisantes à découvrir, elles ne sont pas non plus des sommets de la littérature du genre, presque trop courtes pour réussir à développer vraiment quelque chose. Les nouvelles sur le capitaine Sharkey, outre qu'elles écornent joyeusement les notions romantiques de pirates que le cinéma a rameuté ces dernières années, s'en tirent un peu mieux , ayant en quatre fois le temps de plus accrocher l'attention du lecteur qui finit par réellement s'intéresser aux successives tentatives pour faire passer l'odieux personnages de vie à trépas. Ce n'est pas un ouvrage indispensable, mais cela se picore facilement entre deux lectures plus prenantes...

Aux déguisements s'ajoute cette fois une maquette en cire représentant Sherlock et, qui sert à confondre un voleur.

Pas mal du tout, ces histoires de pirates signées Doyle. Elles sont bien documentées, on en apprend sur les habitudes des boucaniers et corsaires et sur les manoeuvres de la marine à voile et les différentes parties d'un bateau.
Entre les 6, j'ai amplement préféré les 4 premières qui traitent toutes de Sharkey, un terrible capitaine flibustier, de ses aventures, de ses coups fourrés et de son destin. J'ai toutefois regretté que les deux premières se finissent un peu en queue de poisson, c'est le cas de le dire.
Les deux dernières, même si elles se lisent bien aussi, m'ont moins emballé.

Cinq nouvelles de Conan Doyle, dans un style XIXème lisse et racontant des histoires aux chutes plutôt prévisibles (un comble pour le maître de l'intrigue qu'est Conan Doyle !). Mais une petite lecture de samedi au ciel gris bien agréable. Pas de la grande littérature, mais pas de quoi bouder son plaisir non plus !

Une nouvelle extraite des archives de Sherlock Holmes qui met en lumière la ruse dont il sait faire preuve.

Le narrateur, le fidèle Watson, prend une affaire en route et arrive presque au moment du dénouement. Il assiste à la manière dont Holmes dupe les coupables.
Le subterfuge du double de cire fonctionne à nouveau, mais les coupables sont tellement sûrs de leur supériorité et de leur force qu'ils ne voient pas les indices soumis aux lecteurs. Lesquels? Ne rêvez pas, je ne vous le dirais pas. Lisez cette nouvelle, te vous verrez...