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EAN : 9782221136133
432 pages
Robert Laffont (22/05/2014)
3.51/5   74 notes
Résumé :
Après le succès de L'Espionne de Tanger, le nouveau grand roman de María Dueñas.
Un mauvais tour du destin. Une fuite. Une seconde chance.

À quarante-cinq ans, Blanca Perea s'est construit une existence qu'elle croit solide : un mariage qui dure depuis vingt-cinq ans, deux grands fils bien dans leur peau et une carrière universitaire honorable. Mais son mari la quitte. Dévastée, elle n'a plus qu'une idée : fuir l'Espagne et ses souvenirs. Elle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Demain à Santa Cecilia, c'est une grande fresque romanesque sur l'Espagne franquiste, le monde universitaire moderne, les missions des pères franciscains espagnols en Californie à la fin du XIXè siècle, les artistes espagnols exilés du XXè siècle... et Blanca, une universitaire de 45 ans dont la vie se met à dérailler en même temps que son mari à fréquenter une autre femme.

Le récit mêle les époques et les thèmes, les histoires personnelles et les recherches universitaires, la philosophie de magazine féminin et l'érudition. Ca aurait pu être un soufflé raté, mais ça ne l'est pas du tout. le résultat ? j'ai adoré !

Maria Duenas devient de plus en plus pour moi la Ken Follet espagnole, avec le même goût des longues sagas, la même recherche historique et les mêmes histoires universelles mais tellement agréables. J'étais hier à Santa Cecilia avec elle, et j'y retournerai volontiers demain. Ou ailleurs, tant qu'elle me raconte de belles histoires !
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Tout d'abord, je remercie Babelio et son opération Masse Critique mais également les éditions points pour m'avoir permis de découvrir cette petite pépite. C'est ma première rencontre avec Maria Duenas mais certainement pas la dernière car Demain a Santa Cecilia est un vrai coup de coeur.

Blanca vient de se séparer de son mari après vingt cinq ans de mariage, ses enfants sont grand et volent de leurs propres ailes et elle souhaite prendre un nouveau départ le plus vite possible : "Parfois, tout s'écroule autour de nous, telle une pesante et froid chape de plomb. Ce fut ce que je ressentis en ouvrant la porte de mon bureau. Si familier, si chaleureux, si personnel. Avant.Pourtant, de prime abord, rien ne justifiait ce désespoir. Tout était resté en l'état. Les rayonnages remplis de livres, le tableau de liège couvert d'horaires et d'avertissements. Chemises, dossiers, affiches d'expositions anciennes, enveloppes a mon nom. le calendrier figé deux mois auparavant, juillet 1999. Tout était intact dans cet espace qui m'avait servi de refuge pendant quatorze années, le réduit qui , une année scolaire après l'autre, accueillait des hordes d'étudiants, indécis, revendicateurs et ambitieux. Dans ce décor immuable, seuls avaient changé les piliers qui me soutenaient. de haut en bas, en totalité.
Deux ou trois minutes s'étaient écoulées depuis mon arrivée. Peut-être dix, ou bien même pas une. En tout cas, assez pour prendre une décision. Mon premier mouvement consista a composer un numéro de téléphone. Pour toute réponse, je n'obtins que celle aseptisée d'une boite vocale. J'hésitai entre raccrocher ou non, le non l'emporta.
- Rosalia, ici Blanca Perea. J'ai besoin de ton aide, il faut que je m'en aille.Je ne sais pas ou et je m'en fiche. La ou je ne connaîtrai personne et ou personne ne me connaîtra. Je sais que ça tombe on ne peut plus mal, au tout début de l'année scolaire, mais appelle-moi des que possible, s'il te plaît." Un peu sur un coup de tête, elle qui l'Espagne pour la Californie et accepte un poste de recherche dans une université. Son nouvel emploi consiste donc a trier les papiers d'un professeur mort trente ans plus tôt.

Parallèlement, on suit l'histoire de ce professeur, Andres Fontana et de son élève Daniel Carter, devenu lui aussi brillant universitaire et qui va devenir proche de Blanca.
Si au début on est un peu déboussolé de suivre plusieurs histoires en même temps, il arrive très vite le moment ou toutes les pièces du puzzle s'emboîtent. Mais tout ceci se fait lentement. Certaines critiques parlent de longueurs dans le texte de Maria Duenas, mais de mon coté, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Au contraire, c'est avec une certaine tristesse que je refermais la dernière page du roman. Dans certain avis aussi, certains évoque le fait qu'on devine rapidement l'intrigue de mon coté, je n'ai rien vu venir et je trouve que l'auteur a su maintenir un certain "suspense".

Mais le roman n'est pas simplement, l'histoire d'un trio de personnages, c'est bien plus que cela. On y découvre en toile de fond, l'histoire de l'Espagne sous le régime de Franco, les moeurs de ses habitants et leur vie au début des années 60. L'auteur fait également référence a de nombreux ouvrages de la littérature contemporaine espagnole mais aussi des chansons, de titres de films d'époque et l'on se sent transporté.
On découvre également l'histoire de la Californie et l'encrage des espagnols.
Bref c'est un roman très dense, magnifiquement bien écrit et très documenté que je ne peux que vous recommander.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Blanca Parea est une universitaire espagnole, mariée depuis 25 ans avec ALberto. Ils ont 2 fils, des jeunes hommes. Alberto plaque Blanca pour se mettre en couple avec Eva à qui il fait un enfant, le 3ème enfant qu'il avait refusé en son temps à Blanca. Complètement déroutée Blanca décide de s'exiler d'Espagne en acceptant un petit poste d'archiviste à l'université de Santa Cecilia en Californie, USA. Là-bas, elle doit trier, classer et archiver les papiers, les écrits, les articles et autres documents personnels d'un universitaire espagnol, Andrès Fontana, exilé aux USA et décédé en 1969. Au début, Blanca part juste pour échapper à Alberto, Madrid, aux souvenirs et calmer sa profonde blessure personnelle. Mais l'archivage des papiers d'Andrès Fontana va l'amener à percer un douloureux secret, à remettre en lumière une bien triste histoire d'un triangle amical-amoureux.

Je ne connaissais pas Maria Dueñas, c'est un peu par hasard que j'ai emprunté son roman.
L'histoire qu'elle nous raconte vous attrape bien dès le début. Mais que peut bien receler les documents d'Andrès Fontana ? M.Dueñas parvient à faire monter le mystère et a développé des personnages intéressants : Daniel Carter, l'élève de Fontana, la soixante bien tapée aujourd'hui, Luis, le directeur de Santa Cecilia heureux d'accueillir Blanca mais qui n'a pas l'air de s'intéresser plus que cela à Fontana et son legs, du moins en apparence, Rebecca, Fanny etc...Par ailleurs, l'auteure nous offre des descriptions très vivantes de l'Espagne de la fin des 50's, encore meurtrie par la guerre civile, arriérée (40% de la population est analphabète) mais qui accueille les GI's dans des bases données à l'OTAN, développe peu à peu son tourisme etc... Bah oui...L'Amérique a gagné. Il faut s'ouvrir. Les passages sur la vie des femmes des gradés américains sont plutôt réussis. de même, M. Dueñas restitue avec souci de réalisme la vie d'un campus d'une petite université américaine. Enfin, il y a un vrai côté romanesque dans cette histoire.

Mais je n'ai pas totalement adhéré, je l'avoue.
Pour commencer, je n'ai pas eu de réelle sympathie pour le personnage de Blanca. du coup, son drame d'épouse lâchement abandonnée m'a laissé un peu en retrait. Ensuite, le mystère sur Andrès Fontana manque d'épaisseur, de véritable ressort dramatique. Donc pas vraiment convaincue.
Et le secret douloureux donnant lieu à la manigance n'est pas très bien exploité et se révèle une certaine banalité, fadeur alors que Maria Dueñas a réussi à faire monter l'histoire. Je reprends ma comparaison préférée : c'est comme un soufflet, cela monte bien mais il faut savoir garder le soufflet bien monté pour éviter qu'il ne retombe ou s'affaisse sur un côté.

Cependant, je ressors contente de ma lecture car j'ai eu envie tout le long du récit de savoir le pourquoi du comment. Et cette envie du coup rattrape largement une certaine déception. Jolie découverte.
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Ce livre conte l'histoire de trois personnages. Par ordre d'ancienneté, le plus vieux, mort à l'époque contemporaine de la narration : André Fontana. Andrés Fontana est le fil d'une famille très pauvre de l'Espagne préfranquiste, son père était mineur et voulait que son fils prenne le même chemin que lui. Sa mère était bonne à tout faire dans une très riche famille. La patronne de sa mère se prend d'affection pour son fil Andrés et lui offre des livres, une encyclopédie qu'il dévore. Devinant les dons et les aspirations de l'enfant, elle lui léguera une bourse d'étude qui permettra à Andrés de préparer et d'obtenir le baccalauréat puis de faire des études universitaires. Pour cela il lui faudra s'arracher à sa famille et s'exiler à Madrid. A la fin de ses études universitaires, Andrés part aux États-Unis pour un an. Mais entre-temps la guerre d'Espagne a éclaté et Andrés prend la décision de rester aux USA où il deviendra maître de conférences.

Ensuite nous avons Daniel Carter. Daniel Carter est un jeune américain, d'une vingtaine d'années plus jeune qu'Andrès, qui suit un peu la même trajectoire qu'Andrès. Daniel s'exile loin de sa famille pour poursuivre des études de lettres. Pendant ses études universitaires, Andrés Fontana devient son mentor et le pousse à aller en Espagne un an à la recherche des matériaux nécessaires à sa thèse sur un écrivain espagnol peu connu, Ramón José Sénder, écrivain qui a du s'exiler loin de l'Espagne à l'avènement de Franco. À l'université de Madrid, Daniel a pour protecteur un ancien collègue d'Andrés Fontana auquel ce dernier a écrit pour recommander chaudement Daniel. Daniel loge chez la concierge qui hébergeait déjà Andrés Fontana lorsque ce dernier faisait ses études à Madrid. Daniel va non seulement rassembler les matériaux nécessaires à sa thèse, mais il va surtout rencontrer la femme de sa vie. La manière dont il s'y prend pour conquérir les parents de la belle très réticents à leur union est drolatique à souhait et apporte un peu de légèreté dans le climat très lourd qui s'installe à partir de la moitié du roman.

Enfin, le troisième personnage est Blanca Perea, 45 ans, docteure en linguistique, de nationalité espagnole. Son mari l'a quitte pour une avocate plus jeune qu'elle à laquelle il a fait un enfant. L'univers de Blanca s'effondre. Elle demande à partir, loin, le plus loin possible. Elle obtient une bourse pour aller travailler quelques mois aux USA, il s'agit de classer les papiers d'Andrés Fontana légués à l'université de Santa Cecilia, une université californienne. Blanca va faire la connaissance de Daniel Carter, veuf depuis de longues années, c'est lui qui a accepté la candidature de Cécilia.

Trois exilés, trois vies, trois récits qui se mêlent et s'entrecroisent. Un roman dense et un suspense haletant. J'ai adoré !
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Une auteure espagnole à la plume élégante qui campe des personnages à la fois forts et tendres, un contexte historique parfaitement documenté, une intrigue mystérieuse, voilà de quoi donner envie de se plonger à corps perdu dans ce roman... et pourtant j'ai eu du mal à le terminer ...et je me suis ennuyée pendant ma lecture.
Une universitaire espagnole qui voit sa vie privée exploser à la suite du départ de son mari qui la quitte après vingt cinq ans de mariage pour aller s'installer avec une jeune femme enceinte de lui, décide de quitter son pays pour une mission de trois mois en Californie à l'Université de Santa Cécilia. Blanca, notre héroine, se voit chargée de décortiquer les cartons d'archives d'un de ses compatriotes Andrès Fontana, décédé depuis plus de trente ans après avoir passé sa vie à enseigner l'espagnol en Californie. Fontana avait consacré les dernières années de sa vie à la recherche d'informations précises sur les missions espagnoles en territoire américain et la fondation qui a embauché Blanca pour ce travail d'archiviste est fortement intéressée par la découverte de la dernière mission du "carmino real" que le défunt professeur avait probablement mise à jour...
Blanca se penchera, et le lecteur avec elle, sur l'histoire de la présence espagnole en Californie, sur les missions catholiques mais aussi à travers le récit de la vie des protagonistes de ce roman sur les incidences de la présence américaine en Espagne dans les années 1950 et sur le choc culturel provoqué par la confrontation des modes de vie et des civilisations.
Voilà le réel intérêt du roman car Maria Duénas parvient à merveille à distiller des informations historiques au fil des pages et à mieux faire comprendre l'évolution de son pays au cours du 20ème siècle.
L'intrigue m'a paru très faible et d'un intérêt trop limité. L'histoire sentimentale est convenue et sans réelle surprise.
Je ne retiendrai que les informations historiques glanées au fil des pages qui renvoient à la politique expansionniste de l'église catholique qui envoya ses religieux évangéliser des populations autochtones qui ne demandaient rien à personne et eurent à souffrir des exactions qu'elles subirent du fait de ceux qu'il faut bien appeler les colonisateurs.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En tout cas, quelle que fut l’étincelle ou la précarité de son origine, l'incendie avait consumé les projets de ses aines et laissé place nette aux fondements de sa vie. Et, par-dessus tout, intangible mais puissante, il y eut l'impulsion donnée par Andres Fontana.
Presque a leur insu, un vers déclencha ce phénomène. Un vers simple, écrit a la main, retrouvé dans la poche d'un poète défunt. neuf mots d'une apparente simplicité que Daniel n'aurait jamais compris dans toute leur dimension si son professeur ne lui avait pas ouvert les yeux. Neuf mots qu'Andres Fontana traça a la craie sur le tableau noir. Estos dias azules y este sol de la infancia*.
- Monsieur, comment était le soleil pendant l'enfance d'Antonio Machado ?
La question avait jailli de la bouche d'une étudiante dégourdie, au visage de petite souris et aux grandes lunettes cerclées, qui s’installait toujours au premier rang.
- Jaune et lumineux, comme toujours, intervint le pitre de service sans être drôle.
Il y eut quelques rires timides.
Fontana ne rit pas.
Ni Daniel.
- On apprécie le soleil de son enfance seulement quand on l'a perdu, dit le professeur en s'asseyant sur le bord de sa table, le morceau de craie entre les doigts.
- Quand on perd le soleil, ou quand on perd l'enfance ? demanda Daniel en levant son crayon en l'air.
- Quand on perd le sol qu'on a foule, les mains qui nous ont tenu, la maison ou l'on a grandi. Quand le départ est définitif, quand on est chassé par des forces étrangères et qu'on est sur de ne jamais revenir.
Et le professeur, qui jusqu'alors avait sobrement et scrupuleusement respecté le programme, se dépouilla de son aspect doctoral et leur parla. De la perte et de l'exil, d’écrivains expatriés et duc cordon ombilical de la mémoire ; celui qui ne se brise jamais en dépit des monts et des océans qui finissent par séparer les cœurs des soleils de leur enfance.
Lorsque la sonnerie annonça la fin du cours, Daniel savait désormais, sans l'ombre d'un doute, ou le mèneraient ses pas.

* "Ces jours bleus et ce soleil de l'enfance."
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Parfois, tout s’écroule autour de nous, telle une pesante et froid chape de plomb.
Ce fut ce que je ressentis en ouvrant la porte de mon bureau. Si familier, si chaleureux, si personnel. Avant.
Pourtant, de prime abord, rien ne justifiait ce désespoir. Tout était resté en l’état. Les rayonnages remplis de livres, le tableau de liège couvert d’horaires et d'avertissements. Chemises, dossiers, affiches d'expositions anciennes, enveloppes a mon nom. Le calendrier figé deux mois auparavant, juillet 1999. Tout était intact dans cet espace qui m'avait servi de refuge pendant quatorze années, le réduit qui , une année scolaire après l'autre, accueillait des hordes d’étudiants, indécis, revendicateurs et ambitieux. Dans ce décor immuable, seuls avaient changé les piliers qui me soutenaient. De haut en bas, en totalité.
Deux ou trois minutes s’étaient écoulées depuis mon arrivée. Peut-être dix, ou bien même pas une. En tout cas, assez pour prendre une décision. Mon premier mouvement consista a composer un numéro de téléphone. Pour toute réponse, je n'obtins que celle aseptisée d'une boite vocale. J'hésitai entre raccrocher ou non, le non l'emporta.
- Rosalia, ici Blanca Perea. J'ai besoin de ton aide, il faut que je m'en aille.Je ne sais pas ou et je m'en fiche. La ou je ne connaîtrai personne et ou personne ne me connaîtra. Je sais que ça tombe on ne peut plus mal, au tout début de l’année scolaire, mais appelle-moi des que possible, s'il te plait.
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- [...] Les militaires, ils vivent la tout seuls ou avec leurs familles ?
- Avec leur moitié, intervint Modesto avec un entrain renouvelé. Parce que, sinon, expliquez-moi pourquoi je croiserais toutes ces pouliches qui se baladent avec leurs pantalons tellement serrés que j'ai envie de... de...
- Vas-y mollo, Modesto, après tu t'echauffes et ca fait grimper ta tension, le réprimanda Catalina, coupant court à ses élucubrations.
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Simona n'était pas une femme intelligente, mais elle observait de près la vie des riches depuis des dizaines d'années et elle était capable de comprendre que, outre l'argent et les propriétés, l'éducation et la culture jouaient un rôle important. Pour cette raison, quand doña Manolita se mit à donner à son fils des livres pour enfants qu'il n'aurait jamais pu avoir autrement, elle pressentit que sa patronne servait finalement à quelque chose.
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Me frayer un passage dans la vie d'Andrés Fontana à la manière dont on creuse une tranchée, ce n'était pas la bonne méthode. Il fallait que mon optique soit radicalement différente et parte d'une autre perspective. Je devais adopter une attitude humaine, proche, m'efforcer de découvrir une personne cachée entre les mots.
Ma mission était de récupérer la mémoire d'un homme.
La mémoire enterrée d'un homme oublié.
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