Je tiens tout d'abord à remercier Babelio grâce à qui j'ai pu remporter ce livre lors de l'opération Masse Critique. Je n'ai pas l'habitude de lire des nouvelles, et j'ai pris beaucoup de plaisir à effectuer cette lecture qui se lit très vite.
En effet, cet ouvrage contient une quinzaine de nouvelles très courtes. Idéal pour faire des pauses ou pour lire dès qu'on a cinq minutes de libres !
L'écriture de l'auteur est à couper le souffle. Il retranscrit les choses avec beaucoup de douceur et de poésie. Bien que je n'ai pas réellement accroché avec toutes ses nouvelles, ce style absolument unique m'a charmé. J'ai vraiment aimé ce ton juste, cette délicatesse qu'il prenait pour nous raconter des histoires plutôt simples.
Néanmoins je trouve que le titre n'est pas très accrocheur, et n'est pas très bien choisi par rapport au contenu. Tout comme la couverture que je trouve assez enfantine, mais ce n'est pas très important.
Une jolie lecture que je conseille à tous !
Commenter  J’apprécie         100
Je ne suis pas mécontente de mon choix Masse critique que j'ai engloutie en quelques heures.
C'est un petit recueil de nouvelles, ce à quoi je ne m'attendais pas. C'est en m'apercevant que les personnages des deux premiers chapitres ne collaient pas que je me suis aperçue de ce que j'avais vraiment sous les yeux. du coup, j'ai du relire plus posément ces premiers chapitres. Ce qui n'est absolument pas gênant car l'écriture de Dufetel est vraiment sublime. C'est doux, poétique, des images d'océan défilaient devant mes yeux. Certaines nouvelles m'ont moins plu que d'autres mais elles restaient toujours correctes. J'ai été subjuguée par ''les sarcelles d'hiver'', ''les rideaux bleus'', ''Cadaquès blues'', ''la mangeoire aux oiseaux'' et ''Libérez Sosthène''.
Je tiens à souligner également la magnifique couverture, qui ne fait pas tout certes mais qui pour moi est un sacré bonus. de plus, elle se marie totalement avec l'intérieur du recueil, ses histoires et ses personnages qu'on aperçoit l'espace d'un instant de leur vie si mouvementée.
Merci aux administrateurs de Babelio. C'est une très belle découverte.
Commenter  J’apprécie         90
Chez nous, le vent est une personne. Il débarque à n'importe quelle heure. Il frappe aux porte, déglingue les volets, rien ne lui résiste et, de ses mains d'ogre, il trousse la chevelure des arbres. Il ne fait pas mystère de sa force lorsqu'il étrangle les eaux du canal. Il assomme l'eau verte, fauche les ombres, enfonce ses poings rageurs dans la glaise des chemins creux. Il sue sang et eau pour défenestrer les curieux qui se mettent en travers de sa route.
C'est fou ce que d'une seconde à l'autre, une femme que vous ne connaissiez pas peut s'imposer à vous comme une évidence.
Souvent, nous avons déménagé. A l'excès même. Au point que cela en devienne quasiment une religion, en tout cas une foi dans le changement, un art de vivre, un pari sur l'avenir.
J'ai laissé tomber à la page dix-sept un imbuvable polar néogothique auquel je préfère de loin le spectacle émoustillant des passantes. Dieu, que les femmes sont belles et savent rajeunir le regard des hommes !