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EAN : 9782296567191
160 pages
Editions L'Harmattan (01/02/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
Il y a bien des manières de penser. l'approche la plus légère, dans un regard ouvert et distancié, est aussi parfois la plus profonde.Tel est le parti pris du présent ouvrage où il est question d'objets, de lieux, de moments, de personnages, de situations. Amiclaes, ces pensées le sont au sens où elles abordent toujours leur objet sous le signe de l'empathie.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les textes très courts sont une sorte de petit émerveillement: Ah, combien de fois me suis-je dit: mais oui, il a raison, c'est bien cela.
L'auteur a cette façon de prendre juste un peu de recul sur le banal et en tirer la quintessence.

La carte-postale, le calendrier des postes, la maladie hivernale, les gros mots, l'odeur du café, la signature et tant d'autre choses insignifiantes nous sont révélées sous un regard perçant, souvent ironique.

Est-ce lui faire offense que de dire qu'en lisant Alain Dulot, il me revient sans cesse cet étonnement frais et plaisant de "la première gorgée de bière" ?

Mais faire une référence de cette sorte implique une comparaison :
Les mots, à l'érudition parfois presque trop ostentatoire, sont choisis, mais leur agencement forme un opus en ton plus mineur. C'est agréable à lire mais il manque un peu de peps pour nous éblouir.

Ce premier ouvrage de l'auteur me donne envie néanmoins de persévérer. Cela tombe bien la bibliothèque municipale de mon village en détient pas mal. C'est un peu normal, Alain Dulot habite le bourg voisin que je vois de ma fenêtre.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je t’impose, chaque matin, le traumatisme de la renaissance. Je te précipite dans les eaux glacées du monde. Je le fais sans ménagement, même si j’excelle à y mettre les formes, moi qui sais aujourd’hui prendre toutes les apparences, gros réveil à gros tic-tac ou élégante montre-bracelet, radioréveil branché sur une fréquence musicale ou téléphone mobile dont les « accessoires » égrènent la mélodie de ton choix. Les technologies modernes passent pour moins barbares que celles de naguère. Mais l’illusion de la forme ne change rien à la cruauté du fond : ma pire rosserie, c’est de te faire mesurer ta paresse ou, ce qui est plus terrible encore, la médiocrité de ta condition.
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Le gros mot

Gros, lui ? Vous plaisantez ! Il est au contraire du style court, du genre mince et incisif, et vous conviendrez que son premier modèle de référence ne compte pas plus de cinq lettres. Le second n’en réunit que trois, et il serait facile d’avancer d’autres exemples….Il n’a rien de replet, moins encore d’obèse. Sans compter qu’il est à peine un mot. Une interjection plutôt, une onomatopée. Il est vrai qu’il vaut son pesant de rage, d’invective, de mépris, de surprise, de jubilation parfois…
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Le calendrier des postes est l’image même de la ruralité, la photo d’identité d’une certaine France enracinée. Il n’est pas indemne en cela d’une idéologie insidieuse, vaguement maréchaliste, exhibant mensongèrement une terre qui, elle, ne change pas.
Par le fait que lui-même ne change pas, ou si peu, il devient comme la négation du temps qui passe. C’est un anti-calendrier.
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