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EAN : 9782253089162
480 pages
Le Livre de Poche (30/11/2011)
3.95/5   21 notes
Résumé :
Amaury et Madeleine s'aiment et projettent de se marier ; mais au moment où le bonheur semble proche, la phtisie les sépare irrévocablement.

L'amour continue-t-il au delà de la mort ? Amaury surmontera-t-il la tentation du suicide ? Totalement oublié depuis plus d'un siècle, ce texte mérite de retrouver sa place parmi les chefs-d'œuvre du roman sentimental.

Paru en 1844, Amaury est antérieur aux Trois Mousquetaires. Il fait partie des... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Difficile de dire ce qui m'a plu dans ce roman : Madeleine et Amaury ne m'ont pas été sympathiques (je ne me suis d'ailleurs attachée à aucun personnage) ; leur histoire ne m'a pas passionnée davantage ; de plus, l'issue est prévisible.

Alors, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à mettre moins de trois étoiles ? C'est que, malgré tout, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Les péripéties (il y en a !) m'ont réservé quelques surprises et j'ai apprécié cette lecture. C'est un bon roman sentimental, sous une forme intéressante mêlant récit direct, journal intime et passages épistolaires. Cette variété sert une histoire somme toute très simple et qui, sans ça, pourrait s'avérer rapidement ennuyeuse. Amaury n'appartient certes pas au genre dans lequel le génie de Dumas s'exprime le mieux, mais il mérite quand même que l'on y prête attention.

En définitive, ce n'est peut-être pas l'oeuvre que je conseillerais à quelqu'un que je souhaiterais convaincre du talent absolu d'Alexandre Dumas. Mais je l'adresserais volontiers aux amateurs de littérature sentimentale, parce que la thématique des amours contrariées par la maladie et la mort y est traitée avec beaucoup de justesse et une plume toujours aussi légère.
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Un récit dans le récit, pour illustrer la maxime "il y a des amours dont on meurt, et des amours dont on ne meurt pas". Quand une jeune fiancée de la pureté d'un ange meurt d'une maladie incurable, son père et son amant sont tous les deux inconsolables. Un Dumas peu connu, celui des sentiments amoureux, amicaux et filiaux. Loin de sa légèreté habituelle, il nous présente une peinture touchante et émouvantes, presque un huis-clos qui commence comme un conte entre des jeunes gens beaux, riches, amoureux, et qui continue en tragédie. Des réflexions puissantes sur le deuil.
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Ce n'est pas le Dumas des trois mousquetaire ou du comte de Montecristo, ni celui du Collier de la reine ou de la reine Margot.

C'est plutôt celui de Pauline, un Dumas différent mais que apprécie tout de même.

Un livre qui si il n'est peut-être pas l'égal au dire de certain des romans ci-dessus nomme, si il n'est pas du "grand Dumas" reste très agréable à lire.

Cet ouvrage semble marquer la fin de l'amour comme un absolu, et une conception très romantique de celui-ci. Et pourtant moi, la grande romantique dans l'âme, j'ai aimé. Ce qui ne m'empêche pas de garder ma conception toute platonicienne de l'amour, mais j'ai aimé.

A moi-même je n'explique pas cela, mais le fait est la, j'ignore si il vous avancera à quelque chose pour votre lecture.

Si vous craignez les désillusions, passez votre chemin. Mais sinon ce roman saura vous séduire.
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J'ai particulièrement apprécié l'humour de Dumas avec ce duel, ce personnage qui arrive toujours en retard et j'ai parfois trouvé des faits drôles mais je doute que l'auteur ait voulu faire de l'humour : Madeleine qui se meurt à cause d'un baiser, j'ai trouvé ça gros. J'ai aimé le personnage d'Amaury, d'Antoinnette et de Mr D'Avigny. Madeleine, pas vraiment mais elle est morte à 18 ans de la tuberculose pulmonaire : triste. J'ai vraiment eu un sentiment de déjà vu et tout le long, cette relation père fille m'a fait pensé à Léopoldine et Victor Hugo, surtout après la mort de Madeleine, le père qui veut mourir rejoindre sa fille. Hugo était constamment dans mes pensées...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Sur toute la façade de l'appartement, une seule fenêtre était éclairée d'une faible lueur : c'était celle de Madeleine. Je regardais cette lumière tremblante et débile, la comparant à ce reste d'existence qui anime encore ma pauvre bien-aimée, quand tout à coup cette unique lueur s'est éteinte et m'a laissé dans les ténèbres ; j'ai frissonné. N'est-ce pas là l'image de mon propre destin ? Ainsi va s'effaçant le seul rayon de clarté qui soit venu briller dans les ombres de ma vie. J'ai regagné ma chambre en pleurant.
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En effet, savez vous quelqu chose de plus charmant qu'uns de ces petits comités, dans le coin d'un salon élégant, entre cinq ou six personnes qui laissent aller la parole au gré de leurs caprice, suivant, caressant l’idée quand elle leur sourit, l'abandonnant lorsqu'elles en ont épuisé toute la saveur, pour se reprendre a une autre idée qui grandit et se développe à son tour au milieu des raillerie des uns, des paradoxes des autres, de l'esprit de tous, puis qui, arrivée à l’apogée de son éclat, au zénith de son développement, disparait, s’évapore et se volatilise comme une bulle de savon au toucher de la maitresse de maison, qui, une tasse de thé à la main, s'approche, navette vivante qui porte d'un groupe à l'autre le fil de la causerie général, recueillant les avis, demandant les opinions, posant des problèmes et forçant de temps en temps chaque coterie de jeter son mots dans ce tonneau des Danaïdes qu'on appelle la conversation?
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Il est une chose est à peu près inconnue à tout le reste de l'Europe et qui est particulière à la France, c'est la causerie. Dans tous les autres pays, on discute, on parle, on pérore, en France seulement on cause. Quand j’étais en Italie, en Allemagne ou en Angleterre, et que j’annonçais tout un coup que je partais le lendemain pour Paris, quelques-uns s’étonnaient de ce brusque départ, et demandaient:

-Qu'allez vous faire à Paris?

- Je vais causer répondais-je

Et alors tout le monde s’ébahissait de ce que fatigué de parler ou d'entendre parler, je faisais cinq cents lieues pour causer.Les français seuls comprenaient et disaient:

- Vous êtes bien heureux, vous!
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Ce cavalier, qui n’avait besoin que de se montrer pour être rangé tout d’abord dans cette classe d’individus auxquels, en imitation de nos voisins d’outre-mer, la langue du monde a donné le titre de lions, était un jeune homme de vingt-trois à vingt-quatre ans, d’une mise si simple et en même temps si recherchée, qu’elle dénonçait dans celui qui la portait ces habitudes aristocratiques qu’on tient de la naissance seule et qu’aucune éducation ne saurait créer là où elles n’existent pas naturellement.
Il est juste de dire aussi que sa physionomie répondait admirablement à cette mise et à cette tournure, et qu’il eût été difficile de rêver quelque chose de plus élégant et de plus fin que ce visage encadré dans des cheveux et dans des favoris noirs, et auquel une pâleur mate et juvénile donnait un caractère tout particulier de distinction. Aussi, ce jeune homme, dernier rejeton d’une des plus anciennes familles de la monarchie, portait-il un de ces vieux noms qui vont s’éteignant tous les jours et qu’on ne trouvera bientôt plus que dans l’histoire : il s’appelait Amaury de Léoville.
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5:35 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Jean Cocteau : https://filmforum.org/film/jean-cocteaus-orphic-trilogy-testament-of-orpheus Armand Salacrou : https://lotincorp.biz/creation-affiches-publicitaires-etats-des-lieux-ville-douala-1/ Pierre Reverdy : https://lamediathequepatrimoine.files.wordpress.com/2022/09/p5-pr-jeune.jpg Maurice Chapelan : https://www.cambridgescholars.com/news/item/book-in-focus-the-poems-and-aphorisms-of-maurice-chapelan Félicité de Lamennais : https://en.muzeo.com/art-print/felicite-robert-de-lamennais-ecrivain/ary-scheffer Jules Noriac : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Noriac#/media/Fichier:Jules_Noriac_Nadar.jpg Jean de la Bruyère : https://www.ecured.cu/Jean_de_La_Bruyére#/media/File:Bruyere.jpg Henri Duvernois : https://www.delcampe.net/en_GB/collectables/programs/theatre-des-nouveautes-paris-la-guitare-et-le-jazz-de-henri-duvernois-et-robert-dieudonne-1928-1929-1034826850.html Frédéric II : https://www.calendarz.com/fr/on-this-day/november/18/frederick-ii-of-prussia Saint-Évremond : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Saint-Évremond#/media/Fichier:Charles_de_Marquetel_de_Saint-Evremond_by_Jacques_Parmentier.jpg Louis-Désiré Véron : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Désiré_Véron#/media/Fichier:Louis_Véron_-_engraving_-_Mirecourt_1855-_Google_Books.jpg Romain Coolus : https://picclick.fr/Portrait-Romain-Coolus-René-Max-Weill-Scénariste-Cinéma-225296515824.html#&gid=1&pid=1 Comte de Voisenon : https://www.abebooks.fr/art-affiches/Claude-Henry-Fusée-Voisenon
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