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Une enquête de Paul Ben Mimoun et ... tome 1 sur 3
EAN : 9782874896033
192 pages
Weyrich (30/11/-1)
3.19/5   18 notes
Résumé :
Un cadavre sur un lit derrière une porte fermée à clé de l’intérieur : classique. Dans la ville universitaire de Louvain-la-Neuve : plutôt inédit !
S’il y a meurtre, qui aurait tué ? Voleur dérangé ou tueur missionné ? Étudiant shooté ou sugar baby affolée ? Arpentant la ville piétonne, un flic retraité et un inspecteur débutant unissent leurs forces pour secouer les apparences…
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Si j'ai choisi ce roman policier, c'est pour une raison toute simple. En effet, j'ai fait l'entièreté de mes études de droit à l'Université de Louvain-la-Neuve. Ville encore assez jeune dans son histoire, puisqu'elle ne fête « que » ses 50 ans, je n'avais pas connaissance de ce livre s'y déroulant. J'ai trouvé que c'était original d'enfin y retourner par la lecture et j'espérais retrouver de nombreux endroits où j'ai passé de très bons moments.

Hormis ce petit plaisir par un tour d'horizon assez survolé des différents quartiers, cette lecture me laisse un sentiment bigarré pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai apprécié l'idée sous-jacente à l'enquête (je ne vous dis pas laquelle afin de vous en laisser la surprise), qui je trouve était assez bonne et d'actualité. le problème a été qu'elle n'est pas assez détaillée, ni assez travaillée. En fait, elle n'est que survolée alors qu'il y avait matière à être approfondie. Je sais que le livre ne compte qu'un peu moins de 200 pages et qu'il faut dès lors faire des choix, mais, dans le cas présent, cela aurait été plus salutaire d'ajouter plus de matière afin d'éviter cet effet « bâclé ».

La seconde chose est que, pour un récit écrit à quatre mains, j'ai trouvé le style d'écriture assez parcimonieux et peu riche. Lorsque deux auteurs s'unissent et collaborent à l'écriture d'un livre, selon moi, il y a plus dans deux têtes que dans une. Donc en conséquence, la plume se doit d'être plus aguerrie. Pourtant, ce roman policier est au final trop simpliste tant par son contenu, que par son style. Pour deux auteurs ayant déjà un passé dans l'écriture, je n'y adhère pas du tout. Est-ce un choix ? Je n'en sais rien, mais cela en devient désagréable à certains moments et rend la lecture décevante. le ton moralisateur dans certains dialogues alourdit encore plus certains passages.

Une autre question que je me pose est de savoir si c'est une décision des auteurs de rendre leur histoire un rien burlesque. Malgré tout, soit c'est un accident inopiné, soit ils n'ont pas été au bout du processus. Leur duo d'enquêteurs est trop caractérisé par des stéréotypes. Vu la difficulté rencontrée avec ce style particulier, cela pourrait aussi expliquer pourquoi je n'y ai pas souscrit.

Comme je vous l'ai déjà dit et que je vous le serine à chaque fois qu'une lecture s'est moins bien passée pour moi, cela est et reste mon très humble avis. Je ne veux en aucune façon influencer les potentiels lecteurs du livre. Si un livre est publié, c'est que quelqu'un y a trouvé des qualités et qu'il pourra trouver son public. Pour moi, hélas, ça n'a pas fonctionné. Il ne faut pas croire que c'est facile d'aller et d'écrire un avis dans ce sens.

Au contraire, c'est bien plus aisé de rédiger une chronique positive sur un livre qu'on a apprécié. Mais depuis le début de mon blog, je me suis fait un devoir de rester objective, peu importe la maison d'édition, peu importe qu'il s'agisse ou non d'un SP, peu importe qu'il s'agisse d'un ou d'une auteur(e) amie.

Selon moi, les critiques, si elles sont argumentées et non émises dans le simple but de faire de l'audience ou de blesser, peuvent être constructives et permettre de s'améliorer. C'est pourquoi j'ai tenté d'expliquer en ces quelques lignes, ce qui a bloqué dans ma lecture de ce roman policier.

Au final, je ne peux que vous conseiller de vous aussi lire ce livre afin de vous forger votre propre avis et pourquoi pas, d'en discuter sur mon blog ou sur les réseaux sociaux. Cela sera un plaisir pour moi d'échanger autour de ce livre avec d'autres lecteurs.

Je remercie les éditions Weyrich pour leur confiance.
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Louvain-la-Neuve. Vendredi 18 juillet.

Roger Staquet pénètre en compagnie du serrurier dans l'appartement d'un ami, Jean Meunier, qui est sans nouvelles de son locataire.

Un corps en pyjama git sur le lit non défait, une seringue sur la table de nuit… Une overdose ? Non ! Probablement pas. le toubib qui habite l'immeuble leur apprend que le mort l'avait consulté et qu'il était diabétique. le cadavre a un nom, Pio Alessandri. Un Italien. Que pouvait-il faire à Louvain-la-Neuve ? Prof ? Chercheur ? …

Roger Staquet, soixante-cinq ans, est un ancien policier retraité très apprécié par ses collègues bruxellois de la rue Marché aux Poulets (remarque : cette rue existe bien, mais le commissariat est rue Marché au Charbon à deux pas). C'est ce que lui rapporte le premier policier arrivé sur place, un agent de quartier, le jeune Paul Ben Mimoun, vingt-six ans, qui a passé six mois dans l'ancien service de Staquet. Les deux hommes sympathisent.

Lorsque le supérieur de Ben Mimoun arrive, il conclut sans s'attarder à une mort naturelle, d'ailleurs confirmée par le légiste. Il s'apprête à partir en vacances et ne souhaite nullement être retardé dans ses projets. Il ferme à clé l'appartement grâce à une clef trouvée là. Il ignore que Staquet a pris possession d'une autre clef…

Staquet fixe rendez-vous le soir au jeune flic. Mort naturelle, hein ? Pas l'avis de Staquet… Ben Mimoun n'y croit pas non plus…

Critique :

Ce roman à quatre mains est parfait pour vous octroyer un moment de détente… Et découvrir Louvain-la Neuve, une ville sortie des champs après que les Flamingants aient chassé les francophones de Louvain (Leuven en flamand) et construite à partir des années 1970. Mais ce n'est pas un guide touristique, c'est un vrai roman policier qui n'est pas sans rappeler aux Belges une affaire récente… L'histoire met en évidence le phénomène des « sugar baby » et des « sugar daddy ». Cela ne vous dit rien ? L'affaire avait fait grand bruit en Belgique lorsqu'un camion tournait autour de l'Université Libre de Bruxelles avec une publicité incitant les étudiantes à se faire entretenir par un monsieur qui aurait l'âge de leur père ou de leur grand-père…

Le duo d'enquêteurs, le flic expérimenté retraité, Roger Staquet, et l'agent de quartier, Paul Ben Mimoun, nous offre deux personnages très différents, complémentaires et avec quelques traits communs. le roman permet de passer un agréable moment sans prise de tête et semble annoncer de nouvelles aventures pour l'improbable duo. Si les auteurs, Agnès Dumont et Patrick Dupuis se mettent à semer des cadavres dans la bonne ville de Louvain-la-Neuve, les honnêtes gens auront du mal à accepter que leurs enfants aillent y poursuivre leurs études supérieures… La question qui m'angoisse est : à quand le prochain volume ?
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Un bon petit roman policier distrayant qui rend fort bien l'ambiance propre à la ville universitaire belge de Louvain-la-Neuve.

Agnès Dumont et Patrick Dupuis sont deux auteurs belges, qui ont chacun publié des recueils de nouvelles et qui s'associent pour la deuxième fois dans l'écriture d'un roman policier. Après « Neige sur Liège », qui se déroulait dans la ville d'Agnès Dumont, « Une mort pas très catholique » emmène ses lecteurs à Louvain-la-Neuve, la ville de Patrick Dupuis. Cette ville a été créée de toutes pièces dans le Brabant wallon dans les années 70, pour accueillir la moitié francophone de l'université de Louvain. Sa particularité est d'avoir un grand centre piétonnier reposant sur une dalle sous laquelle circulent les voitures. Principalement peuplée d'étudiants et d'enseignants à ses débuts, Louvain-la-Neuve est maintenant devenue une ville « comme les autres » avec une majorité d'habitants qui ne sont pas liés à l'université.

J'ai travaillé à l'université pendant une douzaine d'années et j'ai gardé mes habitudes dans plusieurs magasins et restaurants de cette ville particulière, où j'aime régulièrement flâner. Je me sens donc bien placé pour confirmer que les auteurs ont fort bien réussi à rendre l'ambiance de la ville, avec ses immeubles à appartements, dans le centre, et ses rues animées par ses bistrots et ses cercles d'étudiants. C'est exactement comme ça !

La lecture est divertissante. Certains polars sont plus sérieux. Ils tiennent leurs lecteurs en haleine avec une intrigue construite avec minutie, où l'enquêteur passe pour une sorte d'expert génial qui doit absolument inspirer le respect. Ceux qui seraient de véritables amateurs de ce genre-là risquent d'être déçus par cette enquête-ci, qu'ils trouveront sans doute légère. Car j'ai eu l'impression, et j'espère être proche de la vérité, qu'Agnès Dumont et Patrick Dupuis se sont amusés en écrivant cette histoire. Ils ont pris quelques thèmes ma foi bien classiques tels que: un binôme constitué d'un vieux flic expérimenté et d'un jeune débutant qui veut se faire sa place, des pratiques d'enquête à la limite des procédures légales mais que l'on pardonne volontiers et quelques thèmes à la mode qui permettent d'égarer le lecteur sur diverses fausses pistes (traffic d'objets de contrefaçon, prostitution et pornographie, etc.). Puis, comme dans un jeu de construction, les auteurs les ont agencés pour bâtir leur roman.

Le style est fluide, je mentirais en disant que j'ai été pris par ma lecture au point d'y passer une nuit blanche, mais j'ai pris plaisir à suivre cette enquête et à me laisser surprendre par ses rebondissements. Un bon moment de détente, qui me donne l'envie de poser « Neiger sur Liège » sur ma pile de futures lectures.
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Nous sommes à Louvain-la-Neuve, le siège de l'UCL, Université catholique de Louvain, d'où la boutade du titre sans doute. C'est aussi la ville où se sont installés les éditions Quadrature et Patrick Dupuis, qui s'est associé avec Agnès Dumont, une Liégeoise, pour ce polar à quatre mains.

La découverte suspecte ? Un homme trouvé mort et bien rangé au dessus de sa couette, trop bien rangé pour être honnête. Cela met la puce à l'oreille de René Staquet, un flic retraité qui arrondit ses fins de mois en étant gardien d'immeuble, et du jeune agent chargé des constats, Paul Ben Mimoun. Les deux hommes vont bien s'entendre et contre l'avis du supérieur de Paul qui voudrait classer l'affaire, ils vont profiter du week-end prolongé du 21 juillet pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Ils vont vite se rendre compte que le défunt, Pio Alessandri, n'était pas un saint : accointances avec la contrefaçon, goût prononcé pour les très jeunes femmes, entre autres. L'enquête va mener Paul et René sur les traces de l'associé du mort, de sa veuve soulagée de ne plus subir les pressions de son ex-mari, du médecin de son immeuble, d'une étudiante en journalisme qui défend les étudiants sans-papiers et fait un master sur les réseaux de sugar babies. Autant de suspects potentiels, autant de pistes que les deux policiers devront dénouer grâce à leur savoir-faire mais surtout grâce à la bonne vieille intuition qui vient à bout des mystères les plus opaques.

Ce duo d'enquêteurs est bien sympathique et on se plaît à arpenter les rues et les quartiers de Louvain-la-Neuve en leur compagnie. D'ailleurs la ville, vidée de ses étudiants en ce mois de juillet mais pas morte du tout, est un élément essentiel de ce roman rythmé, on aurait envie d'y vivre et de profiter de ses rues piétonnes, de ses cafés sympas et de ses coins de verdure autour du lac. La narration à quatre mains est fluide (je serais curieuse des secrets de fabrication entre Agnès Dumont et Patrick Dupuis), le final mouvementé à souhait et le tout est pimenté par une petite touche d'humour bienvenue. Encore une bonne pioche de la série Noir Corbeau !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Roger Staquet, flic à la retraite, s'occupe de la gérance de son immeuble à Louvain-la-neuve. Il faut bien tuer le temps Rien de très passionnant donc. Jusqu'à ce jour où son ami lui demande de passer voir son locataire, qu'il n'arrive pas à joindre depuis un bout de temps.Lorsque Roger entre dans le hall, il est cueilli par une odeur douceâtre de mauvais aloi. Pas de doute, le type étendu sur son lit ne dort pas, il est mort !
Pour un cadavre en pyjama sagement couché dans sa chambre, le commissaire Verbiest ne va pas gaspiller son temps : crise cardiaque dans son sommeil. Affaire classée. On n'en parle plus.
Mais Roger, lui, s'ennuie. On est à la veille d'un long weekend. Il n'a rien à faire. Donc, une petite enquête, comme au bon vieux temps, ça ne lui déplairait pas. Car lui, il a remarqué un curieux détail : qui donc dormirait au-dessus des couvertures ?
Roger décide d'embarquer le jeune Paul Ben Mimoun dans ses investigations qui sont, pas besoin de le préciser, totalement illégales. Paul est partant : il a entendu chanter les louanges du vieux, et l'instinct de Roger lui souffle que, en dépit des apparences, il s'agit d'une « mort pas très catholique ».
Paul, qui vient d'être largué par sa copine, voit là un bon moyen de ne pas ruminer sa tristesse. Évidemment, il va se laisser mener par le bout du nez par toutes les jolies filles qu'il interroge. Roger se moque un peu de lui et lui conseille la prudence.
Ici, pas de suspense insoutenable : l'histoire est très simple. Ce qui m'a attirée dans cette lecture, c'est surtout son cadre. Louvain-la-neuve n'est pas loin de chez moi. J'aime beaucoup m'y promener. Je n'ai donc eu aucun mal à visualiser le décor. J'ai quand même appris quelque chose que j'ignorais : les personnages de la jolie fontaine Place de l'université ont un nom : Léon et Valérie.
Les auteurs ont bâti une bonne partie de l'intrigue sur une affaire qui a défrayé la chronique il y a quelques années : celle des « sugar daddies ».
Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'humour. Pas de super héros ici. Ni de malfaiteur diabolique et effrayant. Pourtant, on verra un coupable tremblant et terrifié se révéler « plus dangereux qu'un malfrat habitué à maîtriser ses nerfs en cas de menace. »
Les auteurs abordent quelques autres problèmes intéressants, tel le trafic de contrefaçons ou l'exploitation de migrants sans papiers qui, dès lors, n'osent pas porter plainte.
L'histoire se termine par un épilogue qui laisse espérer que les aventures de Paul et Roger ne s'arrêteront pas là.
C'est une lecture facile qui m'a plu.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le soleil qui inondait la cuisine, combiné à l’odeur du café en train de passer, lui remonta le moral. Après tout, il aimait conduire et le temps était beau. Il ne prendrait pas l’autoroute et accomplirait la trentaine de kilomètres qui le séparaient de la ville universitaire en musardant sur de petites routes de campagne. Une occasion qu’il saisissait de temps en temps, et qui lui faisait découvrir des coins charmants à deux pas de chez lui : lourdes fermes en carré typiques des paysages brabançons, placettes de village, paysages vallonnés, prairies grasses et champs de betteraves s’étendant à l’infini. Il ne fallait pas nécessairement aller au bout du monde pour l’admirer. (p. 86)
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[...] le hasard, c'était l'explication boiteuse, un cataplasme qu'on appliquait faute de mieux sur les zones d'ombre d'une affaire qu'on n'arrivait pas à éclaircir et qui continueraient à gêner bien des années après que le dossier fut clos.
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L’expérience n’est jamais que la somme des bêtises accumulées tout au long d’une vie.
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Les gens protestent vite, mais peu sont prêts à retrousser leurs manches pour résoudre les problèmes.
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Paul ne connaissait pas encore très bien cette ville. Ici, tout se louait, et de plus en plus cher. Louvain-la-Neuve était victime de son succès. Et dire qu’à sa création, on parlait d’un campus en plein champ auquel on prédisait un avenir sombre et une mort rapide.

-On a vraiment dit cela ?

-Oui, et bien plus encore. Louvain-la-Neuve, ville sans cimetière parce que sans vieux ; Louvain-la-Neuve, cour de récréation pour étudiants bourrés ; ville sans âme. Que sais-je encore… Ah oui, ville condamnée à terme parce que les piétons y sont prioritaire et les voitures reléguées au sous-sol, du moins dans le centre. (p. 25)
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Videos de Agnès Dumont (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Dumont
Un cadavre sur un lit derrière une porte fermée à clé de l’intérieur : classique. Dans la ville universitaire de Louvain-la-Neuve : plutôt inédit ! S’il y a meurtre, qui aurait tué ? Voleur dérangé ou tueur missionné ? Étudiant shooté ou sugar baby affolée ? Arpentant la ville piétonne, un flic retraité et un inspecteur débutant unissent leurs forces pour secouer les apparences…
Agnès Dumont nous présente son polar coécrit avec Patrick Dupuis.
Merci à "Black Souls" pour la musique.
Merci de vous abonner et de faire connaître la chaîne "Avez-vous lu ?" https://www.youtube.com/channel/UCkwO4WPOrZzap6-lpC5990g
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