🌅 La chaleur est étouffante dans ce village d'Espagne où Pierre, sa femme Maria, leur fille Judith et leur amie Claire décident de s'arrêter. L'orage surgit. L'orage au dehors qui brise le calme et la lourdeur dans ce village, l'orage dans le village où un meurtre vient d'être commis, un crime passionnel, et l'orage enfin, l'orage au dedans, la certitude que
l'amour prend fin pour laisser place à un autre. Maria est au coeur de ces turbulences, qu'elle tente de noyer tant bien que mal en les arrosant de manzanilla. Mais rien n'y fait. Rodrigo Paestra, l'assassin, a fui, il se cache et on le cherche, et elle, elle aussi, elle tente de fuir, l'inexorable, l'inextricable fin. Ils sont tous deux fugitifs, et en lui elle aperçoit la possibilité d'un changement, l'espoir d'anéantir la routine, de changer le cours des vacances, s'en évader, s'y soustraire. Mais est-ce seulement possible ?
🌅 A l'ombre, les silhouettes se lient, sous la pluie les corps se rapprochent, d'autres se cachent pour ne pas répondre de leurs actes, d'autres encore se faufilent subrepticement à la recherche d'une échappatoire... avant l'aurore.
🌅 Et lorsque le jour se lève, les masques tombent, les mascarades cessent, la réalité rattrape le songe, l'espoir, l'anéantit parfois ou le rend possible...
🌅 Une seule nuit. Un drame. Une femme prise au piège de ses désirs, ses craintes et ses peurs. Au petit jour, lendemain d'une nuit sans sommeil, la routine reprend, comme si de rien n'était, comme si rien de la nuit n'avait existé. Ah ce que nos songes doivent à nos nuits ... !