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sur 1399 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Qu'on ne s'y trompe pas, bien qu'incolores et inodores, les maux des râteaux quand t'as bilé, dans la hiérarchie nociceptive des divers types de maux, sont parmi les plus pénibles et les plus douloureux qui soient. En effet, les râteaux, et plus particulièrement ceux après lesquels on s'est fait énormément de bile, provoquent chez celles ou ceux qui ont à en souffrir, des décharges d'une rare violence, dans le coeur et dans l'esprit, excessivement aiguës et parmi les plus terribles à supporter qu'on puisse concevoir…

— Pssst !
— Hm ? Qu'y a-t-il ?
— Et si tu passais au livre maintenant ? Les gens s'ennuient, là, du rythme, du rythme, du rythme, que diable, faut pas perdre de temps, on n'a pas que ça à faire ! Alors, t'en as pensé quoi du bouquin ? Quelles furent tes émotions à la lecture ? Vas-y accouche !
— Ce que j'en ai pensé de ce livre ? Vraiment ? Vous êtes sûrs de vouloir le savoir ? Bon, okay, si vous y tenez, mais ne venez pas vous plaindre après, hein, d'accord ?

Eh bien que se passe-t-il pour moi, lectrice lambda, lorsqu'une auteure me sert une héroïne pas attachante, avec son enfant pas attachant, qui prend des leçons de piano auprès d'une professeure pas attachante, qui rencontre — dans des conditions hautement peu probables — un homme pas attachant avec lequel elle nourrit une relation sentimentale bizarre dans un bar pas attachant d'une ville pas attachante ?

Eh bien, eh bien… au risque de vous surprendre, je ne m'attache pas, et je puis vous affirmer, même, que cela confine plutôt au franc décrochage. En effet, voici un livre ridiculement petit, écrit très gros, et j'ai bien cru, peuchère !, que je n'allais pas pouvoir aller au bout tellement j'étais captivée. J'ai dû mettre, au bas mot, plus d'une semaine à le lire, en bâillant fort, en m'arrêtant souvent et en me disant à la fin : « Tout ça pour ça ! »

De plus, moi qui aime bien noter des citations lors de mes lectures, je constate avec peine — mais non avec surprise — qu'arrivée au bout du quai, c'est-à-dire à la fin de cette étonnante platitude, je n'ai pas épinglé la moindre phrase, le moindre passage qui ait éveillé, aussi peu soit-il, mon intérêt. Est-il utile que j'en dise encore bien davantage ?

Je n'en ai pas l'impression, alors je ne vais ni prendre les mots des râteaux quand t'as bilé, ni de quelconques autres mots, je vais simplement moderato critiquile et prompto reportile sur une autre lecture, je l'espère, plus à mon goût. (Sans mentir, je ne sais pas si dans un mois je me souviendrai encore d'avoir un jour lu ce livre tellement il fut marquant pour moi.)

Ce faisant, comme toujours et à jamais, gardez à l'esprit que ceci ne représente que l'expression de mon simple avis, qui plus est l'avis du moment, dont on sait qu'il peut varier au cours du temps et en fonction des cycles émotionnels que l'on traverse, une matière éminemment labile en somme, c'est-à-dire, vraiment pas grand-chose.
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Je suis bien contente de ne pas passer le bac de français cette année. J'ai emprunté Moderato cantabile à ma fille qui l'étudie pour son bac. J'avais un très mauvais souvenir de L'amant et voulais retenter l'expérience Duras. Et bien cela ne passe toujours pas, mais vraiment pas.
J'ai eu beau avoir l'analyse de la prof qui, bonne pédagogue (et je lui rends hommage !) a réussi à intéresser ma fille et ses copines, tout m'insupporte.
Des personnages désincarnés (c'est voulu), des répétitions (c'est voulu aussi dixit la prof), des dialogues fades mais fades, une histoire qui m'a laissé totalement indifférente….j'ai beau chercher, je n'y ai trouvé aucun intérêt…Si, un seul : c'était court !
Et le pire pour moi, une écriture d'une prétention…..pffff.
Désolée pour les adorateurs de Marguerite mais vraiment ce n'est pas ma littérature. Mais comme diraient certains, ce n'est que mon humble avis.
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Un roman que j'avais acheté, parce que ma fille a étudié le piano, et que j'étais tombée par hasard sur un extrait du livre, évoquant une leçon de piano! le seul passage intéressant du roman certainement, qui est d'un ennui mortel et que j'ai quand même terminé car je souhaitais rentabiliser mon achat. Un texte qui remplace avantageusement le plus efficace somnifère!
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j'ai autant adhéré à ce livre qu'une poêle Tefal neuve... Bref au bout de 60 pages je me suis dit : est-ce bien la peine de poursuivre et de s'ennuyer comme un rat mort avec cette morne description de l'alcoolisme quotidien. Bref dans les Marguerite, je choisis Yourcenar.
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En pleine mutation, le roman de la seconde moitié du XXe siècle se veut "nouveau roman" par opposition au roman psychologique. Marguerite Duras évoque ici la rencontre autour d'un meurtre de deux personnages seuls qui s'ennuient et qui m'ont passablement ennuyée aussi... Je n'ai pas du tout apprécié ce roman devenu pourtant un classique de la littérature moderne. Ne me frappez pas ;), il en faut pour tous les goûts mais ce roman ne correspond pas aux miens.
Lien : http://bibliblog.net/moderat..
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Le principe même du livre étant le dénuement le plus total en matière d'intrigue, d'émotion, et d'intelligence des dialogues dans le but de créer une atmosphère pesante basée sur la répétition de la même scène ad nauseam, le résultat est un très profond ennui de la première page à la dernière. J'écrivais récemment dans une autre critique (Un long chemin) qu'une lecture pouvait être pénible même si elle débouchait sur une réflexion. Ici la vacuité du propos du livre ne débouche sur rien.
Alors autant considérer ce récit comme un exercice de style : comment faire résonner l'écho d'un hurlement dans la banalité du quotidien ? le silence qui suit un morceau de Mozart est encore de Mozart paraît-il, le néant narratif (pas littéraire, c'est très bien écrit) qui suit ce dramatique hurlement est de Marguerite Duras. Quelqu'un l'a fait, bon, c'est bien, mais ce n'est peut-être pas la peine de lire le livre.
J'ai écrit une critique bien hargneuse, je m'en excuse auprès des fans de Duras.
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Malgré le fait que Duras soit considérée comme une de nos "grandes auteures", j'ai toujours eu beaucoup de mal à m'adapter à son style et à plonger dans son univers. le fait même de vouloir faire un "non - roman" me dérange dans la mesure où les personnages ne sont en aucun décrits, aucune émotion n'est mentionnée, il n'y a pas vraiment de trame narrative ni d'intrigue et le récit est fait au présent. J'ai donc eu une nouvelle fois beaucoup de difficulté à lire ce roman que j"ai trouvé pour ma part, ennuyeux au plus au point et les dialogues me paraissaient presque incompréhensibles à certains moments. Après avoir lu Moderato Cantabile, La douleur et L'amant, je m'obstine, encore et toujours, persuadée que parmi les différentes oeuvres de Duras, je trouverai certainement chaussure à mon pied.
Lien : https://www.instagram.com/la..
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Ce roman de Marguerite Duras est le premier que je lis, mais soyons francs, je ne l'ai pas apprécié.
On est plongé une atmosphère étrange et étouffante avec des scènes qui se répètent par chapitre avec quelques variantes. Tous les jours, Anne Desbaresdes s'obstine à revenir dans le café. Jour après jour, elle s'enivre d'abord de vin mais aussi de ce crime passionnel car la conversation avec Chauvin, cet inconnu, tourne systématiquement autour de ce sujet. Vivait-elle par procuration cette histoire ? S'identifiait-elle au destin particulier de ce couple, qui représentait une nouveauté par rapport à son existence étriquée et morne ?
Mais le récit et l'héroïne m'ont paru creux, sans grande consistance. le mal être de cette femme m'a ennuyé.
Je suis aussi déçue par le style d'écriture, qui m'a paru décousue, avec des dialogues brefs et des descriptions minimalistes et beaucoup de non-dits et de silences évocateurs.
Suis-je passée à côté de cette histoire ? Peut-être, mais j'en garde un souvenir désagréable et un ennui profond. Je me suis forcée à terminer ce livre, que personnellement, je ne vous recommande pas !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'ai déjà essayé deux fois mais rien n'y fait je m'arrête avant la fin... peut être une troisième serait la bonne
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On m'a offert ce livre. Deuxième ouvrage lu de Marguerite Duras.
Pour l'instant, je n'accroche pas à cet auteur : factuel, description simple des objets et paysages, aucun sentiment développé.
Il s'est passé ça, point barre. Pas de développement.
Pendant le cours de piano de son fils, les trois personnages (la professeure de piano, l'enfant et sa mère Anne) entendent un hurlement de femme. Une femme est morte, un attroupement de personnes. On n'en saura pas plus. C'est un fait, pas d'explications.
Après les cours de piano, l'enfant joue dehors pendant qu'Anne, sa mère, va dans un bar. Elle rencontre un homme, ils se parlent. Que des paroles sans valeur et sans sens. Ils se verront souvent dans ces conditions et dans cet échange oral.

La vie se déroule, pas de place pour les émotions ni sentiments.

Il me rappelle le tableau d'Yves Klein : juste bleu.
Même époque.
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