Pour Vaclav Havel

Un discours écrit en 1990 pour honorer Vaclav Havel. 34p. " la résistance non violente a trouvé son porte-parole, la Tchécoslovaquie son président...Vous représentez le courage civique, l'honnêteté et la tolérance face aux convictions qui divergent des vôtres, fondement indispensable au libre développement de l'individu dans un Etat démocratique....vous avez refusé de fuir à l'étranger et vous avez accepté les condamnations, vous êtes allé en prison. Par ce moyen , vous avez provoqué la chute d'un régime."
L'auteur de ce discours compare avec la Suisse (où est remis ce prix Gottlieb Duttweiler)

Tout petit livre, d'une cinquantaine de pages à peine, extrait du discours de Friedrich Dürrenmatt prononcé en hommage à Vaclav Vavel, homme politique et essayiste tchèque, membre de la Charte des 77 et qui devint président de la République tchèque en 1993.

En parallèle d'un vibrant hommage à l'écrivain tchèque, c'est surtout la Suisse que Dürrenmatt étrille : il dénonce la torpeur, l'inaction voire l'hypocrisie de cette dernière durant la Seconde Guerre mondiale avec une ironie non dénuée de tendresse. Un exemple : "c'est vrai que nous sommes un peuple belliqueux qui n'a jamais été attaqué depuis deux-cents ans presque, mais qui se défendrait si on l'attaquait et qui, pour le prouver, jette en prison ceux qui ont le courage civique et l'honnêteté de déclarer qu'ils ne se défendraient en aucun cas si toutefois on les attaquait."

A lire !