Bon, il n'y a pas à dire, la littérature policière scandinave pétille et c'est tant mieux pour nous. Au firmament, il y a Larsson,
Staalesen, Mankell (mais celui des Wallander),
Läckberg, et
Edwardson.
À Göteborg, une voiture est retrouvée sur un pont, les portes ouvertes avec le moteur allumé. Une balle a été logée dans le siège du conducteur.
Ce pourrait être simple mais voilà, le propriétaire de la voiture prétend qu'on la lui a volée.
Le commissaire Winter hésite à partir s'installer avec femme et filles, à Marbella. Et il souffre d'un mal de tête carabiné.
Un écrivain qui recherche l'histoire de sa soeur disparue, se sent persécuté.
Au départ, ce ne sont que des coups de feux mais tout dérape méchamment lorsque le premier meurtre survient.
Ake Edwardson a trouvé avec les enquêtes de Winter, une mine inépuisable de sentiments, sensations, qui alimente son récit, le construit, le balaye et le régénère. Il n'y a pas une once de gras dans les romans d'
Edwardson, les hommes ne sont que des hommes, pas des héros débiles et superflus. Leurs existences professionnelles et privées s'entremêlent, sabordant parfois l'enquête ou l'accélérant.
Et la société suédoise est socialement, économiquement et lucidement décrite.
Il y a des similitudes avec les romans de Ian Rankin, ce n'est pas un mince compliment. Et ce qui est triste, c'est que Rankin et
Edwardson vont mettre fin aux aventures de leur enquêteur.
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