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C'est l'automne à Göteborg mais le soleil ne semble pas vouloir céder du terrain. Dans la moiteur de cet été indien Erik Winter et son équipe entame une enquête particulière à propos d'une voiture abandonnée sur un pont, feux allumés, portières ouverte, une balle logée dans le siège conducteur. le propriétaire évoque un vol mais il semble avoir peur. Cette affaire qui n'en est pas une se complique quand un homme est abattu avec l'arme qui a tiré la balle du siège. Puis c'est un écrivain sur lequel on tire, sans qu'on soit sûr qu'il soit la vraie cible et un politicien local qui disparaît. Winter cherche un lien entre tous ces événements, cependant qu'un gangster de la ville surveille les choses de loin...

Ça ne va pas fort pour les hommes d'Erik Winter, tous empêtrés dans des problèmes de couple et de mal-être. le commissaire n'est d'ailleurs pas en reste, handicapé par des migraines récurrentes qu'il refuse de soigner, causant le courroux de sa compagne. Mais les problèmes personnels ne sauraient empiéter sur une enquête complexe qui puise ses racines dans le passé, à l'époque où Erik, adolescent, cabotinait entre les îles sur son voilier, pendant que les jeunes défavorisés de Göteborg étaient envoyés par les services sociaux en camp de vacances au même endroit mais dans des conditions plus rudes. Là, une jeune fille avait disparu sans laisser de traces si ce n'est dans la mémoire de son frère et de son petit ami, l'un décidé à enfin connaitre la vérité sur le sort de sa soeur, l'autre déterminé à se venger.
L'écriture d'Åke EDWARDSON est aussi tortueuse que ses héros sont torturés. le récit semble parfois décousu, mais il faut savoir prendre le temps de s'accrocher aux pensées et intuitions des enquêteurs pour apprécier un style particulier, plutôt cérébral. Une qualité d'écriture et d'analyse qui s'affine au fil des opus et de l'attachement que l'on ressent pour cette équipe de policiers et leur ville de Göteborg. Un avant-dernier épisode très sombre avec un commissaire désabusé mais toujours combatif malgré sa santé défaillante. Un très très bon polar.
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un bon gros livre avec tous les ingrédients pour se faire bien plaisir... on retrouve les personnages qu'on aime chez cet auteur... moi je plonge, je lis, j'aime....
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Abandonné vers la centième page.
Je suis perdue dans ce style. Trop fouillis. Qui parle ? Quand ? Où ? Trop de dialogues aussi. On saute du coq à l'âne en permanence.

Passons à un autre polar plus accessible. Corben ? Christie ? Mankell ?
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Ne vous imaginez surtout pas retrouver dans ces romans du suédois Åke Edwardson l'univers fin et torturé de Henning Menkel, ils n'ont rien en commun.
Les personnages de Edwardson manquent totalement de finesse et il semble tailler à la hache tellement ils sont grossiers et imprévisibles. le personnage du commissaire Winter manque totalement de crédibilité et ses sauts de caractère semblent guider par les besoins de l'écrivain de terminer son chapitre sur une note haletante.

Tout est faux dans ce livre. Les personnages, les dialogues, les situations, les émotions, la maladie du héros principal (que l'auteur oublie en court de route) et l'histoire etc...

La structure du livre supposément contruite en puzzle (des extraits sans suite d'histores plus ou moins parallèles les unes après les autres) est plus que déroutante et devrait inciter un lecteur pas attentif à abandonner sa lecture du roman pendant les 50 premières pages.

Et pour ajouter à déception de l'ensemble la traduction française de la traductrice Marie-Hélène Archambeaud est tout simplement affreuse. Des phrases sans queue ni tête, des anglicismes à la tonne et de la traduction littérales où l'on sent que la traductrice a jetté la serviette et a fait traduire des paragraphes par un quelconque automate de traduction.

Vraiment un livre que je déconseille et un auteur à oublier...
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ce qui me gêne un peu dans ce polar, c'est que tous les policiers qui mènent l'enquête, ont des problèmes de couple, à croire que c'est une fatalité pour tous les membres de la police suédoise.....
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Jusqu'à maintenant, je connaissais l'équation suivante :
Suède + policier = Henning Mankell + Stieg Larsson = valeur sûre !

Ake Edwardson allait-il lui aussi l'intégrer ?

L'histoire se passe en parallèle à Göteborg et Longres et elle met en scène l'un des personnages principaux de l'auteur, Erik Winter, commissaire à Göteborg.

Un jeune anglais est retrouvé mort à Göteborg et un jeune suédois à Londres...

J'ai lu ce livre alors que les deux français venaient de se faire massacrer dans un appartement londonien, la lecture fut longue... Je n'ai pas été convaincue par le livre (ni par le mobile du meurtre d'ailleurs : le rapport mobile / nombre de pages n'est pas terrible, à l'inverse des livres de Sue Grafton par exemple).

Ake Edwardson n'intègre en conséquence par mon équation, mais je ne resterai pas sur cette défaite, son heure viendra peut-être ! ...
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Bon, il n'y a pas à dire, la littérature policière scandinave pétille et c'est tant mieux pour nous. Au firmament, il y a Larsson, Staalesen, Mankell (mais celui des Wallander), Läckberg, et Edwardson.

À Göteborg, une voiture est retrouvée sur un pont, les portes ouvertes avec le moteur allumé. Une balle a été logée dans le siège du conducteur.
Ce pourrait être simple mais voilà, le propriétaire de la voiture prétend qu'on la lui a volée.

Le commissaire Winter hésite à partir s'installer avec femme et filles, à Marbella. Et il souffre d'un mal de tête carabiné.

Un écrivain qui recherche l'histoire de sa soeur disparue, se sent persécuté.

Au départ, ce ne sont que des coups de feux mais tout dérape méchamment lorsque le premier meurtre survient.

Ake Edwardson a trouvé avec les enquêtes de Winter, une mine inépuisable de sentiments, sensations, qui alimente son récit, le construit, le balaye et le régénère. Il n'y a pas une once de gras dans les romans d'Edwardson, les hommes ne sont que des hommes, pas des héros débiles et superflus. Leurs existences professionnelles et privées s'entremêlent, sabordant parfois l'enquête ou l'accélérant.

Et la société suédoise est socialement, économiquement et lucidement décrite.

Il y a des similitudes avec les romans de Ian Rankin, ce n'est pas un mince compliment. Et ce qui est triste, c'est que Rankin et Edwardson vont mettre fin aux aventures de leur enquêteur.

Lien : http://livrespourvous.center..
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Bergenhem trouve une voiture ouverte à l'abandon sur un pont. D'autres incidents provoquent une enquête, menée par l'équipe du commissaire Winter.
Je n'ai pas accroché. Pourtant, j'ai lu d'autres tomes de la saga et j'en avais gardé un bon souvenir.
J'ai trouvé l'enquête décousue. L'origine de l'intrigue est facilement devinable. C'est du vu et du revu. Ce n'est pas grave. Tout ce qui tourne autour est désorganisé voire parfois incohérent.
D'habitude dans les romans policiers, il y a toujours un personnage que je trouve attachant ou qui m'intrigue. Les enquêteurs ont tous des problèmes, dépression, problèmes de couple… Il n'y en a pas un seul qui va bien. 'ai trouvé ça particulièrement lourd.
Winter a mal à la tête tout au long du roman, on sent que cela cache quelque chose mais rien d'exploiter dans le dénouement.
Une lecture moyenne.
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Un gangster, un écrivain, un politicien et un citoyen ordinaire gravitent dans cette histoire - sans compter le commissaire Winter rongé par le doute et par un mal de tête persistant qu'il se refuse à soigner.

Sans compter son confrère Lars qui semble partir à la dérive depuis qu'il a découvert la voiture abandonnée sur le pont, début de toute l'affaire.

L'automne est particulièrement beau mais tous sont rattrapés par un sombre événement. Leurs destins se rejoignent autour de la mystérieuse disparition d'une jeune fille, trente ans auparavant.

Mon avis :

Les références au puzzle sont nombreuses dans ce roman. Et les courts passages dans chaque chapitre semble fonctionner comme les pièces d'un puzzle.

Sauf qu'au début, j'ai mis plus de 100 pages avant de pouvoir placer chaque personnage dans l'intrigue (ce qui est fort long, je trouve). Et une fois que le roman s'achève, nous n'avons pas une vue d'ensemble du puzzle, ce que j'attendais depuis plus de 400 pages.

Bref, je n'ai pas adhéré à cette histoire, car les enquêteurs avaient des contours trop flous pour moi. Seuls les personnages gravitant autour de l'intrigue avaient quelques profondeurs.

D'autre part, j'ai manqué d'une carte géographique de ce coin de Suède pour me repérer.

Un polar nordique un peu décevant, je trouve, malgré la bonne renommée de l'auteur.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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On s'y perd un peu entre tous ces policiers qui ont de plus tous des problèmes de couple… A croire qu'un sort a été jeté sur toute la brigade criminelle ! La narration est de plus assez décousue et cela ne contribue pas à s'y retrouver, du moins au début. A part ça, on sent venir le développement de l'intrigue à des kilomètres. Bref, une lecture plutôt mollassonne.
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