Une nouvelle lue il y a plus de 50 ans dans Galaxy (
je me souviens également de "
La Bête qui criait amour au coeur du monde", et d'autres..).
Question titre surréaliste,je préfère le "six apparitions de
Lénine sur un piano" (de
Salvador Dali) ou "je vois un homme assis dans un fauteuil et le fauteuil
lui mord la jambe" (nouvelle coécrite par
Harlan Ellison et
Robert Sheckley) ou encore "
Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? " (court roman ou longue nouvelle de
Georges Perec, paru en 1966).
Sinon sur le fond je trouve que le surréalisme ne passe pas à l'écriture, ni d'ailleurs à la réalisation d'objets "culturels" (pour comprendre, faite une visite du musée
Dali près de Figueras en catalogne espagnole).
Dali pourtant est le meilleur, les actuels étant ... une catastrophe, un travail de "bureaucrate moyen" dirait le génie d'Estartit. Et j'ajouterais "bureaucrate laborieux qui peine à la réalisation".
...
Le grand
Dalilui même, par exemple, et dont j'apprécie les tableaux et leur luminosité exceptionnelle (due aux couleurs de fond qu'il préparait
lui même ?) : la mer, les plages sous le soleil, les falaises calcaires, les images trompeuses et virtuelles dans la chaleur miroitante réelle , tout cela peut s'appréhender. Mais les romans du même
Dali ne passent pas, eux, l'ennui survient vite, car le symbolisme n'existe qu'à la première personne, c'est un élément individuel et personnel non communicable car lié à notre seule structure mémorielle et mentale.
En relisant Harlan Elisson au XXIème siècle je n'ai rien ressenti, tout comme je n'avais rien ressenti le siècle dernier , peut être est-ce dû au fait que je ne fonctionne pas aux substances hallucinogènes, LOL.
Pour l'atmosphère "fantastique" mieux vaut relire E.A ¨
Poe, Hoffmann ou le Belge
Jean Ray, ou encore
Lovecraft (
Les montagnes hallucinées,
Par delà le mur du sommeil) ou pour les auteurs récents
Kazuo Ishiguro (tout en finesse, un grans plaisir de lecture°.