pbLes lionnes - Lucy Ellmann - Babelio
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EAN : 9782021434835
1136 pages
Seuil (20/08/2020)
3.31/5   70 notes
Résumé :
Une femme, mère au foyer, traverse la vie quotidienne, dans sa cuisine. L’âge est venu, elle a surmonté un cancer, et dans sa tête elle rumine le monde, ses folies, ses dangers, les fusillades dans les écoles, la crise économique qui fait toujours payer les mêmes, la pauvreté, l’angoisse du lendemain, les équilibres plus que précaires, sa mère décédée d’une longue maladie. Ça se passe dans l’Ohio. Et ça nous parle, de tout, partout.

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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Une lecture de vacances, une seule ! Mais qui fait son poids : 1108 pages. le courant continu des pensées d'une ménagère de moins de cinquante ans, plutôt stressée et désabusée, vivant dans l'Ohio, et élevant quatre enfants dont une ado plutôt irascible.
Tout en préparant des canapés et autres friandises pour une réception (réception qui au final n'aura pas lieu), notre mère de famille laisse ses pensées divaguer sur des sujets aussi variés que la mort de sa mère (dont elle ne s'est jamais remise), son enfance avec sa soeur et son frère, la série des Ingalls et leur petite maison dans la prairie, l'éducation des enfants, la politique foutraque de Trump, l'Obamacare, la pollution de l'eau, de l'air, son poulailler, les multiples agressions aux armes à feu, son mari Leo, son ado Tracy qui lui reproche tout, son cancer dont elle est sortie, des chansons, des livres (qu'elle n'a jamais le temps de lire), les films qu'elle regarde tout en confectionnant ses tartes tatin, tartes qu'elle vend dans les environs et qu'elle doit livrer tout en conduisant ses enfants à la crèche, à l'école ou à leurs différentes activités extra scolaires…
Tout cela dans une longue logorrhée sans point, où les idées s'enchaînent comme lorsqu'on refait le monde, entre potes, sans limite. Une seule notion, une sorte de mantra, fait repartir la machine à penser qui commence inéluctablement par ces mots : le fait que… Une longue logorrhée qui s'explique par un rebondissement inattendu, au détour d'une phrase et sous une pluie de pommes !

C'est très déstabilisant au départ et j'avoue avoir pensé arrêter la lecture, perdue dans le tourbillon des pensées. Mais un je ne sais quoi m'a clouée à la porte du frigo jaune et je n'ai ensuite pas pu refermer cette lourde porte (je rappelle 1108 pages à digérer) tant les ingrédients à l'intérieur donnaient irrémédiablement le goût d'une Amérique, dans toute son âpreté : pollution, armes à feu, éradication des Indiens, racisme, violence… Une Amérique dont on sent bien que l'auteure ne supporte plus, ne reconnaît plus.
Et toutes ces réflexions arrivent au détour d'un mot, d'une allitération, d'une conjonction de pensées, sans que le lecteur ne voit arriver l'impact, ni même parfois l'humour qui surgit dans ce maelström de mots.
Les seules interruptions, plutôt courtes, sont celles apportées par l'observation d'une lionne d'Amérique (couguar) qui élève trois lionceaux et les difficultés qu'elle rencontre pour les protéger et les maintenir en vie. Quel parallèle ! Mais il faut avouer que du point de vue humain ou animal, la mère connaît les mêmes angoisses.

Bref ! Mais est-ce vraiment le mot qui convient… Un très bon roman qui nous parle de la difficulté d'être mère dans une Amérique de tous les excès.
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Mille cent pages de lecture, un peu difficile au début, très prenante par la suite. Lucy Ellmann propose deux récits imbriqués, qui vont petit à petit se rejoindre. Dans le second, un narrateur omniscient conte la vie d'une femelle cougar (puma, lionne des montagnes), ses préoccupations de mère, sa compréhension étonnante, décalée, des humains.
Mais l'originalité et la force du roman tient surtout à la nature du récit principal. Plus de mille pages de texte compact, avec pour seules séparations des virgules. Il s'agit du monologue intérieur d'une « ménagère de moins de cinquante ans », « monologue intérieur, mais perméable au monde » comme dit François Bon*. Les pensées se succèdent, souvent sans lien apparent et introduites par le leitmotiv « le fait que » ; assez souvent limitées à quelques mots. La phrase (unique, pour mille pages) avance aussi parfois par associations d'idées ou de sons, et c'est cela qui m'a rendu la lecture difficile au début : pas question d'avoir une lecture rapide, attentive seulement au sens général, il faut saisir en détail chaque mot pour suivre les méandres de l'expression. Cette lecture attentive est aussi nécessaire parce que la narration n'est pas exactement chronologique : des faits sont mentionnés, jusqu'à un final grandiose, mais toujours dans ce flux de réflexions qui souvent revient en arrière et introduit les événements par le petit bout.
Les préoccupations de la narratrice sont surtout celles d'une mère de famille inquiète (comme la lionne des montagnes) : qu'est-ce qu'être un bon parent, comment profiter de ses enfants mieux qu'on n'a vécu avec ses parents, comment vivre dans un monde que l'homme est en train de détruire, comment faire face au « silence méprisant » d'une ado... L'autrice n'a vécu que treize ans en Amérique mais nous fait partager sa vision pessimiste de ce que deviennent les États Unis, minés par la violence, le sexisme, les inégalités sociales et un président qui confond le monde réel avec ses opinions. Elle nous parle aussi beaucoup de faits culturels : livres pour la jeunesse et surtout films anciens, dont un bon nombre que je ne connaissais pas ou plus assez. Beaucoup de rêves sont aussi rapportés avec de nombreux détails, je ne sais pas au juste à quoi ils servent, disons au moins à mieux nous immerger dans le cerveau de cette femme inquiète et proche de chacun de nous.

Pour finir il faut saluer la traduction de Claro : comme Ulysse ou Finnegans Wake ce roman est un bloc de texte et la traduction rend bien les aspects formels et poétiques de cette grande déferlante. J'ai hélas remarqué quelques erreurs de traduction (qui vont au-delà du choix discutable, je pense, mais je n'ai pas le texte anglais), quelques problèmes de relecture : mots manquants, erreurs de syntaxe. Mais ces brèves irritations ne m'ont pas gâché cette longue lecture, dont je suis sorti époustouflé.

* le fait que Claro (ou : Claro traducteur des Lionnes de Lucy Ellmann) - YouTube ).
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Le fait que...voilà la ritournelle de ce livre, en boucle, injonction à une forme d'hypnose...J'ai picoré ce livre et ne l'ai pas lu comme un livre normal car ce livre est hors norme... le fait que l'auteur arrive à me toucher, le fait que j'ai été comme en apnée lorsque je picorais ce texte, dense, véritable fleuve de 1 phase, une seule , déferlement de pensées,de listes de courses, de publicité, de musique, de jeux de mots aussi (je me suis demandée comment avait fait la traductrice pour traduire ces jeux de mots)...inclassable et irrésistible...je me surprends à me dire, tiens est-ce que moi aussi j'entremêle ainsi mes pensées, ce que j'entends, ce que je vois. Cela se passe-t-il ainsi dans le cerveau? Ce livre vaut le détour, je comprends qu'il puisse énerver mais se donner une liberté en le lisant comme on l'entend permet de trouver la démarche passionnante.
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« Je n'avais d'autre interlocutrice que moi-même, et il est absurde de coucher par écrit ce que l'on se dit à soi. »
Lucy Ellmann a pris le contre-pied de cette phrase d'Edith Wharton dans son roman Les Lionnes, laissant son personnage de mère de famille soliloquer à sa guise sur plus de mille pages bien serrées. Celle dont on ignorera même le prénom jusqu'à la toute fin, cuisine tartes et gâteaux dans sa maison de Newcomerstown, Ohio, revendus à quelques commerces du coin. Son second mari Leo, ingénieur civil, est souvent en déplacement pour son travail et la charge de la maisonnée lui incombe donc en grande partie. Quatre enfants à aimer, éduquer et soutenir : Stacey, 15 ans, Ben, 9 ans, Gillian, 8 ans et Jake, 4 ans, plus quelques poules dans son jardin, sans oublier deux chats et un chien. Bref, le quotidien d'une mère au foyer tentant de garder le cap.
J'ai été déroutée au début par le style télégraphique des phrases, les digressions abondantes, les accumulations de faits divers et les sigles et acronymes (avant de constater trop tard leur définition dans une liste placée à la fin du livre). En plus de pratiquer des associations inconscientes (tous frais payés, touffe rayée; Fox News, fake news, barbouze; austère, Jane Austen; où est Jake, chèque, chaque, lac), la narratrice se lance dans des diatribes intérieures contre les armes à feu, la pollution, la politique (Trump), la violence conjugale, l'ingratitude des ados, les blessures d'enfance et j'en passe. En parallèle, comme une pause à tout ce verbiage, on suit le parcours d'une femelle couguar et de ses petits, retour à l'instinct maternel originel ancré dans la nature.
Obsédant, hypnotisant, ce roman m'a ébloui, me projetant dans les pensées incessantes de cette femme, ses peurs, ses rêves, ses souvenirs, ses projections. Une femme ordinaire prise dans le tourbillon de la vie moderne et connectée, timorée en société, mais qui affiche intérieurement une pensée solide, un bon jugement et un amour indéfectible envers sa famille. le roman s'avère une critique cinglante de la société américaine autant dans son histoire passée que dans ce qu'elle représente aujourd'hui. J'ai bien ressenti cet énorme cri du coeur d'une citoyenne en alerte car ce que nous observons et constatons depuis quelques années, de l'autre côté de la frontière, est loin d'être rassurant pour le futur.
Et pour reprendre le fil de la narration, le fait est que c'est un maudit bon roman!
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Voilà un "roman fleuve", c'est le moins que l'on puisse dire !
J'ai aimé tout d'abord ce jaune bien vif de la couverture (je ne découvre qu'à l'instant qu'il s'agit d'un frigo avec la poignée, c'est fou, je n'y avais absolument pas fait attention !!!), ce titre, intrigant, si éloigné de la thématique de la quatrième de couverture, a priori, son épaisseur, je vous l'avoue, me refroidissait un peu (ahh, le frigo!)...
J'ai été -décidément!- un peu lente aussi à prendre conscience de l'exploit de la forme voulue par l'auteure : quasiment 100 pages, en... une seule phrase !!! Je cherchais naïvement la fin du chapitre pour voir où je m'arrêterais pour une première entame... mais ne l'ai point trouvée, loin s'en faut ! du coup, là j'étais plutôt mitigée, sceptique devant cette drôle d'idée. Puis, j'ai lu. J'avoue, j'ai dû me prendre par les yeux, car ce gros frigo m'était fermé de manière assez hermétique, dur dur d'y mettre vraiment le nez, d'en percevoir tous les mets cachés. Mais, finalement, au bout, tout de même, de quelques 100-150 pages d'effort laborieux, ça y est, je suis tombée dedans, j'ai plongé dans cette écriture rafraîchissante, tellement originale, cette richesse de thématiques abordées, cette sensibilité, cette justesse de ton, cette habileté à tout dire tout en taisant les choses... J'en suis sortie, comme je l'aime après une lecture forte : remuée, interpelée, pleine d'admiration.
J'espère que cette petite tartine vous aura donné l'envie d'entrouvrir ce beau frigo littéraire, car, même s'il se mérite, vous pourrez en savourez chaque saveur distillée au gré de ces très belles pages.
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critiques presse (8)
FocusLeVif
03 novembre 2020
Dans Les Lionnes, Lucy Ellmann expose tout entières les pensées d'une femme d'intérieur de l'Ohio, colonisée intimement par la violence.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
LaPresse
19 octobre 2020
C'est de loin le roman le plus volumineux de la rentrée : Les lionnes fait 1108 pages, un véritable tour de force littéraire. En nomination pour le prix Man Booker l'an dernier, ce huitième roman de Lucy Ellmann (qu'on connaît peu en français, car seulement deux de ses livres, dont celui-ci, ont été traduits) est un vrai défi de lecture.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeJournaldeQuebec
12 octobre 2020
Lucy Ellmann signe l’un des livres les plus surprenants de la rentrée.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaLibreBelgique
08 octobre 2020
Son quotidien et l'Amérique passés au filtre de la voix intérieure d'une mère au foyer.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Telerama
22 septembre 2020
Le monologue intérieur d'une mère au foyer et les pensées d'une femelle couguar se croisent tour à tour. Sidérant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bibliobs
16 septembre 2020
On découvrira en tout cas « les Lionnes » avec admiration et curiosité : c’est un circuit aux infinis détours, et Lucy Ellmann, celle qui fonce pied au plancher pour gagner ces vingt-quatre heures du roman.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
16 septembre 2020
Souvent drôle, ce septième roman, le deuxième traduit, de Lucy Ellmann – née en 1956 dans l’Illinois mais vivant en Grande-Bretagne –, est [...] une franche réussite.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LesInrocks
18 août 2020
A quoi pense une femme dans une cuisine ? Lucy Ellmann livre le flux de conscience d’une Mrs Dalloway du XXIe siècle. Mille pages hors normes et éblouissantes.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
le fait que je me demande s’il y a des tripes dans la panse de porc farcie, le fait que vu le nom c’est possible, le fait que j’ai toujours eu un peu peur de la panse de porc, le fait que c’est mystérieux comme le haggis, le fait que je crois que ça doit être la seule raison pour laquelle Léo garde ce boulot à Philadelphie, je veux dire pour le ragoût aux tripes, le fait qu’il aime manger du ragoût aux tripes le midi au restaurant, le fait que je me demande s’il pourrait me quitter pour une femme qui lui ferait du ragoût aux tripes, le fait que je regretterai alors de ne pas savoir en faire
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Elle leur apprenait à emprunter les sentes et les chemins de terre envahis par les herbes, plutôt que de se fier aux grandes entailles droites dans la terre, aux autoroutes qui attiraient toutes ces voitures et tous ces camions qui grondaient et couinaient et puaient. Des boules de métal filantes.
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le fait que tout ça est complètement stupide si vous voulez mon avis, stupides nos meubles, stupide mon système avec le lave-vaisselle, stupide mes Tupperware, stupide notre voiture, stupide notre jardin négligé, stupide notre maison rongée par les termites, stupide nos fenêtres pourries, stupide la Reine d'Angleterre, stupide le savon qui manque, stupide le vieux Woodrow Wilson, stupide dix mille soldats, non vingt mille, et stupides leurs fusils, stupides les petites culottes à prix cassé, stupides les réductions, stupides les coupons, , stupide la vie sociale, stupide ma pub pour les gâteaux, stupide les tartes, stupide, stupides les roulés à la cannelle, stupides les cookies aux pépites de chocolat, stupides les sandwichs au surimi, stupide notre ordinateur qui ne marche pas, stupide notre en compte en banque vide, stupide la table de la cuisine où il n'y a pas de place pour s'asseoir(...) stupide mes rêves, stupide mon sourire, le fait que j'ai rêvé que Chuck était encore beau, et que ses beaux cheveux roux avaient à peine perdu de leur éclat, et que son corps m'attendait toujours, mais ça aussi c'est stupide parce qu'il ne doit pas rêver de moi, parce que ça serait stupide, le fait qu'il n'y a pas de place en ce monde pour moi, pas de place, le fait que je suis brisée, brisée, le fait qu'il n'y a pas de place dans tout l'Ohio pour mes besoins, mes désirs, mes dilemmes, mes tragédies, mes pneus crevés, ma maman, Maman, le fait que je veux ma Maman.
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le fait que Ben dit que tout le monde sur terre va bientôt mourir de faim ou mourir de pneumonie atypique ou suffoquer, Ebola, H5N1, le fait que le H5N1 n’a qu’à muter plusieurs fois et on sera tous fichus donc tout ça n’aura peut-être servi à rien, l’aventure humaine, mais avant que ça arrive, on doit remplir notre déclaration d’impôts
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...le fait que Leo n'a vraiment aucune idée de ce qui se passe ici toute la journée, le fait qu'il deviendrait sûrement dingue si jamais il découvrait ce que signifie vraiment nourrir, habiller, loger et occuper un troupeau d'enfants, une troupeauté, le fait que je passe désormais mes journées à répondre à leurs besoins et à leurs demandes, nettoyer les toilettes, préparer les paniers-repas, étiqueter leurs effets personnels, leur laver et brosser les cheveux, pinailler sur tout, chercher les choses égarées, faire des fanouropitas pour les retrouver, supplice de la planche, Fanourios, "Hauts les coeurs, mes chéris !"...
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Vidéo de Lucy Ellmann
« L'un des plus grands livres du siècle. » The Irish Times
Une femme, mère au foyer, vit l'essentiel du quotidien dans sa cuisine. L'âge est venu, elle a surmonté un cancer, et dans sa tête elle rumine le monde, ses folies, ses dangers, les fusillades dans les écoles, la crise économique qui fait toujours payer les mêmes, la pauvreté, l'angoisse du lendemain, les équilibres plus que précaires, sa mère décédée d'une longue maladie. Ça se passe dans l'Ohio. Et ça nous parle, au plus profond, de tout, partout. Cette femme pense aux diverses tâches domestiques qui l'attendent, nécessaires à faire tourner le ménage. Elle s'indigne, contre Trump, ce président terrifiant, ou face au dérèglement de la planète, mais aussi contre la domination patriarcale, l'asservissement des femmes ou l'extermination des Amérindiens. Tout cela roule dans sa tête. Et c'est parti pour une formidable aventure narrative, en une coulée pleine de rebondissements, scandée par une formule litanique – « le fait que » – qui vous emporte dans une apnée littéraire exceptionnelle.
Dans ce livre finaliste du Booker Prize et salué par une presse dithyrambique, Lucy Ellmann réussit le miracle de nous faire toucher à l'universel par le biais du plus intime et du plus infime. Par son humour corrosif, elle mène une charge impitoyable contre l'Amérique et le monde d'aujourd'hui, et dresse un admirable portrait de femme – de toutes les femmes.
Traduit de l'anglais par Claro
Lucy Ellmann est née à Evanston, dans l'Illinois. Lauréate du Guardian Fiction Prize en 1988 pour son premier roman, Sweet Desserts, elle consacre depuis sa vie à l'écriture. Un seul de ses livres a paru à ce jour en France : Petits Désastres de la vie ordinaire (Seuil, 1995). Les Lionnes est son huitième roman. Lucy Ellmann vit aujourd'hui à Édimbourg.
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