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Janvier 2016: toujours aussi bon ce ellory...
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R.J Ellory réussit une nouvelle fois à surprendre, à captiver et à angoisser avec ce nouveau roman. Pourtant, la tâche n'est pas aisée tant la liste de romans sur les serial killers est incroyablement longue. Si les chapitres consacrés aux premiers meurtres sont parfois un peu difficiles à lire tant le nombre d'informations et de noms à enregistrer est important, le reste est très facile à lire et surtout il rend accro. Une belle performance pour Ellory qui arrive encore une fois à nous plonger avec brio dans les tréfonds de l'âme humaine, les vices de la société américaine, et nous livre ici un roman noir d'exception. Je le recommande à tous, et bien entendu à tous les amoureux de polars !
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Que dire de ce roman ? Je ne vais pas pouvoir parler beaucoup de l'histoire elle-même, de peur de spoiler l'intrigue. le rythme est haletant, même si, comme le personnage principal Irving, nous sommes beaucoup dans l'attente angoissante de ce qui va bien pouvoir arriver. le livre commence avec l'histoire d'amour de John Costello, qui se termine dans un bain de sang. Quarante ans plus tard, des meurtres, apparemment sans aucun lien entre eux, remettent Costello sur le devant de la scène.
Ici, nous avons une longue liste de noms, d'affaires ancienne ou récentes. Nous avons une profonde réflexion sur ce qui fait l'humain, sur le besoin irrépressible des tueurs en série de tuer. Comment ceux-ci commencent-ils à passer à l'acte ? Qu'est-ce qui les fait passer du côté obscur de l'âme (désolée, je suis allé voir le nouveau Star Wars dernièrement ;) ) ?
Bien que prise dans l'intrigue et voulant connaître l'intrigue, j'ai eu quand même du mal à suivre les différentes affaires, les noms de tous les protagonistes. Et j'ai un souvenir poignant de l'enquête, mais je ne me souviens plus du tout du nom de l'assassin. Est-ce révélateur ? Je pense que le livre est vraiment construit autour de la personnalité des tueurs en série et que l'enquête en elle-même ,'est qu'un faire valoir.
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..
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Pour la 3ème fois j'ai a nouveau essayé mais je n'aime décidément pas du tout l'écriture...
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2015 aura été une année faste pour Ellory entre la publication en Français de son premier roman Papillon de nuit et cette nouvelle parution de rentrée littéraire. Après le remarqué Seul le silence (que je n'ai jamais chroniqué mais qui m'a pourtant beaucoup marqué) qui a permis à Ellory de percer en France, Les assassins s'intéresse à nouveau à la question des tueurs en série. Si la traque reste au coeur de l'intrigue, c'est surtout sur la fascination qu'ils peuvent inspirer que R.J. Ellory insiste dans ce roman.

Le prisme d'entrée est intéressant : John Costello a été victime d'un tueur en série. Pour comprendre ce qui a conduit son agresseur à agir ainsi et à tuer sa petite amie de l'époque, Costello va chercher, lire, découvrir, et constituer une base de données unique en son genre, complétée par de régulières rencontres avec d'autres "survivants" ainsi qu'ils s'appellent entre eux. Bourrés de toc, listeur compulsif, compteur de pas, de voitures et j'en passe, adepte de menus déterminés par les jours de la semaine, Costello est un personnage déroutant, que j'aurai presque aimé plus complexe. Il porte en lui une ambivalence qu'explore Ellory dans l'enquête menée par Irving, mais peut-être pas assez à mon goût. Irving, lui, dénote un peu face à l'archétype du flic divorcé et dépressif. Sensible, marqué par le deuil de sa compagne, il reste néanmoins droit dans ses bottes, reste plutôt dans les clous, et ne s'oublie pas systématiquement dans l'alcool.

L'ensemble offre un roman assez fascinant qui passe en revue certains des plus grands crimes en série américains. Il est vrai qu'en dehors du Zodiaque, les hommes et femmes évoqués sont sûrement moins connus de notre côté de l'Atlantique qu'un Guy George ou qu'un Emile Louis, mais le résultat est le même : une fascination particulière et morbide pour le vice et le noir...

Encore une fois néanmoins, mon bémol concerne la fin (et ce n'est pas la première fois s'agissant de romans de cet auteur) qui apparaît à peine simple par rapport à l'intrigue plutôt complexe construite par l'auteur. Mais ceci étant, Les assassins demeure un très bon opus bien noir sur des meurtriers aux profils multiples.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Vous aimez les polars lus en vous enfermant à double tour, les tueurs en série, les policiers dépassés mais tenaces, les intrigues haletantes qui évitent l'écueil du rebondissement à la mords-moi le noeud ? Ne cherchez plus.

Vous allez croiser ici quelques-uns des pires tordus d'Amérique, vous demander si le Zodiaque est encore vivant ou si Bundy a fait des petits. J'ai adoré ce nouveau roman d'Ellory, ce mélange de fiction et de réalité - parce que bon sang, le gaillard semble avoir mené de sacrées recherches sur les tueurs dont il convoque le souvenir (peut-être vaut-il mieux, d'ailleurs, éviter de trop le contrarier, il doit avoir une fameuse dose de meurtres parfaits en réserve, là). Ce roman m'a rappelé, plusieurs fois, un ouvrage lu il y a plusieurs années, rédigé par un ancien profiler du FBI (et dont, naturellement, je n'ai plus la moindre idée ni du titre, ni de l'auteur); le genre qui vous met mal à l'aise devant les atrocités dont l'homme est capable mais que vous continuez à lire, par une sorte de fascination (malsaine, oui, sans doute), vous disant que d'autres hommes ont été capables, eux, d'affronter ça, d'entrer dans ces esprits tordus, et d'y mettre un terme... parfois. Bref, c'est un peu ça que j'ai retrouvé dans les passages ici consacrés aux affaires anciennes, entre modus operandi, motivations et enquêtes.

Mais reprenons du début.

Ce début qui, après un moment d'interrogation du style "Où veut-il donc aller?" et surtout "Il ne va quand même pas nous faire tout le roman avec ce procédé éculé de l'instrusion dans la tête d'un gars?", s'avère être une introduction vraiment réussie, distillant l'angoisse et la faisant monter crescendo jusqu'à la scène qu'on attend tout en ayant peur de la voir venir.

Et après... Après un bond dans le temps de 20 ans, de nouveaux meurtres ont lieu, si différents les uns des autres que personne ne fait le lien, sauf John Costello. Cet homme, ayant survécu lui-même à un tueur en série, les connait. Il en a même une connaissance encyclopédique, presque compulsive, et pour le coup carrément inquiétante. Au point qu'il est le seul à pouvoir aider l'inspecteur en charge de ces affaires. Ellory nous plonge alors dans un roman de plus en plus noir, dont la violence n'est naturellement pas absente. Mais, à l'inverse de certains romans qui me mettent franchement mal à l'aise, en raison de leur côté violent et glauque totalement gratuit, on perçoit ici rapidement le sens de toutes ces scènes. Et personnellement (je vous l'ai sans doute déjà dit), la violence, si fort soit-elle, me semble acceptable (sur le plan littéraire, bien sûr!) lors qu'elle a une bonne raison d'exister, lorsqu'elle sert l'histoire. Je peux alors la lire, l'affronter, frissonner, m'effrayer. D'ailleurs, ce n'est pas le meurtre lors duquel le coupable fait preuve du plus d'achernement et de cruauté qui s'est avéré être le plus insupportable. Non, c'est par un passage, relaté tout en émotions, en attente, en angoisse et en appréhension que l'Ellory m'a, personnellement, mise au tapis.

Alors, oui, certains y trouveront de la lenteur ou des longueurs. C'est clair que c'est un roman qui prend son temps, qui avance petit à petit dans l'angoisse, mais c'est justement ça qui est bon. Si l'insistance sur les détails concernant les victimes, les noms, les dates, peut donner l'impression de faire traîner le récit, j'y vois (outre un intérêt narratif, parce que c'est quand même ce qui permet de comprendre et peut-être de prédire ce que le tueur est en train de faire) une façon de se rappeler qu'au-delà de ces tueurs devenus célèbres et dont tout le monde connaît les noms et les oeuvres, il y a aussi et surtout des victimes qui se sont comme effacées des mémoires et auxquelles Ellory, à travers John, redonne une existence.

Si l'ensemble n'est pas dénué de quelques clichés (le flic, fatalement solitaire) et faiblesses (le personnage de la journaliste est, pour moi, juste imbuvable dans ses réactions), il n'en reste pas moins un roman captivant et intéressant dans son volet non fictionnel; un roman qui m'a totalement ferrée dès les premières pages et que j'ai été incapable de reposer avant le mot de la fin. Fin que, tout en me disant après coup "Bon sang mais bien sûr!", je n'ai absolument pas vue venir, contrairement à ce qui arrive trop souvent avec ce genre de récit (et on sait à quel point ça m'énerve, parfois). Bref, un très bon roman, et je salue l'excellente idée qu'a eu Sonatine d'éditer enfin en français ce manuscrit paru en VO en 2009.
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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Je ne sais pas ce qui m'a le plus captivé dans ce roman de RJ Ellory : sa difficile enquête policière ou les prémices de sa discrète histoire d'amour ? On pense évidemment à Seul le silence du même auteur mais aussi à Au-delà du mal de Shane Stevens. le fond et la forme m'ont emballé, RJ Ellory apportant sa contribution à la mythologie du genre.
Lien : http://www.4decouv.com/2015/..
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Comme ses précédents ouvrages, Ellory nous envoûtent dans les méandres des âmes très noires ; celles des serials killers de l'Amérique.A lire pour ceux qui aiment le genre.
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Mon avis : Un merci immense aux Editions Sonatine pour m'avoir donné la possibilité de lire le dernier Ellory et de partager avec vous ma première chronique de cet auteur que j'affectionne tout particulièrement. Il ne s'agit pas tout à fait d'un coup de coeur car contrairement à son roman "Les anonymes" j'ai eu moins de fascination pour l'histoire, moins cette impression que le temps s'était arrêté. Mais si je suis objective je dois bien reconnaître que je lui ai mis 18/20 sur Livraddict. Attendez-vous donc presque uniquement à des compliments !

New York est devenue une scène de crime et de théâtre pour un tueur en série d'un nouveau genre... Plusieurs adolescents ont été tués mais dans des "zones" totalement différentes, si bien que plusieurs inspecteurs sont en charge de plusieurs enquêtes. Aucun ne peut faire de rapprochement, le modus operandi est à mille lieux de rassembler les victimes et il faut plusieurs jours pour que Irving du Poste de Police N°4 fasse le lien. Ou plutôt qu'on fasse le lien pour lui car c'est un article de journal intercepté avant qui met Irving et Farraday, son supérieur face à l'impensable : une sorte de copycat de tueurs en série divers et variés comme John Wayne Gacy, le Zodiaque... La brillante analyse a été faite par Costello, un homme étrange qui travaille comme enquêteur pour ledit journal.

Les meurtres continuent sans aucun lien apparent mais Irving réussit à convaincre sa hiérarchie que ce John Costello est le seul à pouvoir les aider. Lui-même victime épargnée d'un tueur en série des années 80, il a voué sa vie à comprendre le fonctionnement de ces meurtriers si particuliers. Il accepte donc d'aider la police à trouver celui qui veut surpasser tous les autres en laissant des énigmes aux policiers et surtout sans jamais se faire arrêter. Ce jeu du chat et de la souris sur un échiquier grandeur nature rend l'enquête impossible, comment prévoir qui le nouvellement nommé "Commémorateur" va-t-il choisir de saluer ses ancêtres ? Où va-t-il tuer ? A quelle date ? Les forces de police de New York sont sur le qui-vive mais les mois filant et la tension augmentant, le désespoir étreint chaque policier.

Mais quelle idée horrifique, qui tient du génie, a traversé l'esprit de Ellory ? Quand on a une sorte de fascination pour les serial killers et surtout leur psychisme, on choisit ce livre et on pousse tous les autres. Ce choix de revisiter les "grands classiques" du meurtre en série, meurtre de sang froid est pour moi un inédit qui m'a absolument convaincue. J'ai aimé retrouver l'histoire de ces sordides meurtriers et d'en connaître d'autres moins "célèbres". Bien sûr ils font froid dans le dos car leurs crimes commis parfois par centaines, sont insoutenables pour l'imagination.

Le personnage de John Costello intrigue. Son passé nous glace et son présent nous interroge. du début à la fin de l'histoire, Ellory choisit d'en faire un marginal secret sur lequel les soupçons pèsent toujours plus ou moins. Quoi qu'il en soit, il ne me semble pas possible de ne pas être curieux, le concernant. Irving est un flic acharné mais quand même un cliché : solitaire, maladroit avec les femmes, insomniaque, il n'a manqué que l'alcool pour en faire le parfait flic des romans noirs des années 50. Néanmoins, il garde son humanité, notamment envers John et est le rappel populaire que la survie passe avant la politique (Non Ellory n'oublie pas de faire passer ses idées personnelles).

Toutefois, l'enquête est brouillon de par la volonté de l'auteur mais c'est parfois une lourdeur plus qu'un avantage et surtout, je regrette de ne pas avoir eu d'explications plus précises sur le pourquoi de ces meurtres. Ah il y'a quand même un bémol :p
Lien : http://www.lecturesenb.fr/20..
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Dans "Les assassins", nous sommes à New York, en 2006. Une série d'homicides sont commis en quelques semaines avec des modes opératoires bien différents, 4 homicides en 15 jours. Des commissariats différents mènent les enquêtes et rien ne semble lier ces crimes.Mais John Costello va le découvrir ! Documentaliste au New York City Herald et spécialiste incontesté des tueurs en série, il va faire le lien et découvrir l'existence d'un tueur copiant les crimes de tristement connus serial killer, le jour anniversaire du meurtre. Il va alors mettre Ray Irving, inspecteur au NYPD sur la piste et avec Karen Langley, journaliste, ils vont traquer la piste du tueur.


Très bien écrit, le lecteur se retrouve plongé dans une histoire sombre, explorant la personnalité des serial killer et des personnes les idolâtrant. Puissant et avec une intrigue sans faille, Ellory nous offre une nouvelle vision des serial killer avec justesse, noirceur et talent. Une fois commencé, on ne lâcher pas ce thriller, excellent roman noir !
Lien : https://labibliothequedechar..
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