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sur 3387 notes
Le Dahlia Noir ou le bouquin....♫♫ je me voyais déjà en haut de l'affiche, en plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait, je me voyais déjà adulé et riche.. mais j'ai fini coupée en deux dans un terrain vague en plein dans L.A... ♫♫
Ou alors ♫ ♫ Noir c'est noir... il n'y a plus d'espoir...♫♫ c'est le cas de le dire...

L.A... L.A la cité de l'espoir.. la Cité du désespoir et de ces anges déchus, torturés mutilés...
- Tain c'est glauque !
- Ouais... le pire c'est que c'est vrai... pas du meurtre de fiction... du réel... je suis pas cliente de ce genre de trucs, mais je suis cliente d'Ellroy...
- T'aime pas le glauque mais t'aime Ellroy... t'es complètement siphonnée ma pauvre.
- Peut-être... mouais c'est bien possible, mais tu vois Ellroy...

Avec Ellroy certes tu t'en prends plein la face.. et pour tout.. mais surtout t'es là, avec eux, en même temps... et t'es là pour tout..

Pour L.A... la ville premier personnage du livre... l'ambiance de la ville...
Pour l'époque... reconstitution totale... dans le pire bien sûr. Ellroy le choubidou il s'en fout ! Ça l'intéresse pas le choubidou, pas un kopeck, pas un iota.
Racisme systémique pour tout ce qui n'est pas blanc... encore que, non... racisme pour tout ce qui n'est pas américain... ou chrétien (ça marche aussi...)... ou hétéro... (pour ça aussi ça marche)
violence de tous les instants...
- Donc tu t'es tapée un bouquin, où y sont tous cons ?
- Oui...
- T'es fada !

Bah de temps en temps j'aime bien me faire un coup de glauque, pour voir d'où on est partis et où on est arrivé... Alors certes c'est un roman, mais Ellroy est assez pointu niveau doc, et puis il était môme dans les années cinquante. Et puis il a eu une maman assassinée aussi... (dans le même genre que le Dahlia d'ailleurs...)

Et puis y a pas longtemps j'ai revu L.A Confidential... et je me suis dit je vais me faire/refaire le quatuor de Los Angeles dans l'ordre... (et là je suis un peu à la bourre niveau chroniques vu que j'en suis rendu au tome trois L.A Confidential justement).
Donc si vous voulez Ellroy ne m'était pas inconnu ( j'avais déjà lu d'autres choses, à différents moment de mon existence), et je connaissais donc son style.
Parce que faut le dire, son style, c'est hard-core. C'est pas du best seller pour mou du bulbe, pas de la lecture facile (tant par le contenu que par le style)
Ellroy c'est âpre, rugueux...

Niveau time line on sort juste de la deuxième guerre mondiale...
C'est tout plein d'argot de l'époque... tout plein de haine de l'époque (quoi que on a toujours les mêmes... quand je dis on, c'est pour nous ces cons d'humains.. aucune foi en l'humanité, vu la connerie congénitale qu'on se traîne encore depuis le temps...)
Et c'est assez paradoxal, parce que donc c'est pas si simple à lire, c'est d'une violence exacerbée (limite la gerbe pour plein de trucs), et pourtant et bien j'ai pas réussi à le lâcher, fallait aller jusqu'au bout.. sorte de chemin tortueux, presque chemin de croix parfois...

Oui parce qu'Ellroy se perd parfois dans le bordel interne que ses personnages peuvent ressentir, leur questionnement face à ce meurtre (c'est des flics), face à eux-même, face à leurs désirs, face à leur environnement, leurs situations...
Ellroy c'est très humain, tout en étant suintant d'inhumanité ( ça pègue, ça colle comme de la sueur rance)... le pire et le meilleurs ( y en a pas des masses non plus) se côtoie... avec Ellroy je trouve que le dicton « L'homme est un loup pour l'homme » prend tout son sens...

On reproche souvent à Ellroy ses enquêtes, ses dénouements un peu téléphonés... voire sans intérêt, voire pas croyable...
Et certes, c'est pas faux....
Mais le sujet d'Ellroy n'est pas là. le polar n'est qu'un médiateur, un genre pour faire revivre cette période, et montrer la mentalité..
Je vois ça comme une sorte de prise de conscience, un état des lieux.. qui n'est certes pas vraiment reluisant, du tout même... le polar n'est à mon sens qu'un prétexte... c'est pas le plus important quand on lit Ellroy, enfin pour ce premier tome du quatuor, je l'ai ressenti comme ça.

Au final on s'en fout un peu de savoir qui a tué cette pauvre fille qui rêvait de paillette et de cinéma... c'est pas important... c'est tout le reste qui est important...
D'une importance majeure, pour comprendre un peu... se faire une idée, loin de l'idéalisation, du glam, des paillettes, des jolies pin-up et des barbecues le dimanche après la messe.
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Ellroy ne fait pas partie des auteurs de polars les plus accessibles. Ces histoires de Roman noir ont des ambiances très travaillées avec énormément de descriptions et de divagations. J'ai lu ce livre juste après "L'envol des Anges" de Connelly et la différence est flagrante.
Plus difficile à lire mais tellement plus avancée dans la psychologie des protagonistes, Ellroy mène son histoire d'une main de maître et dresse un portrait saisissant des années 40 à L.A.
Attention que son style peut ne pas plaire à tout le monde. Il faut parfois s'accrocher pour suivre. Mais si on accepte ce facteur, alors la lecture devient plaisir que l'on aille au bout de l'enquête ou non.
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N'étant pas un grand amateur de polars, sinon les premiers Grangé, c'est dans un esprit dubitatif que je me suis lancé dans le premier tome du Quatuor de Los Angeles écrit par James Ellroy.James Ellroy un nom qui sonne bien l' Amerique Et justement c'est toute cette image d'une Amérique d'après-guerre que l'on retrouve dans ce livre. celle d'une police aux pleins pouvoirs, où deux flics boxeurs ,héros locaux se lancent à la recherche d'un horrible meurtre , tout cela dans un univers de pègre , de bordels,de drogue, de mexicanos. Tout le long du livre il règne une ambiance lourde dans cette sombre enquête. Celle-ci est retranscrite dans une écriture particulière mais au combien talentueuse, où se cachent quelques phrases tintées d'humour décapant.

un excellent livre
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Un grand moment de littérature. Romain noir ? Sans hésiter. Policier ? Pas tout à fait. Une plongée dans le Los Angeles des années 1940. Portrait froid et sans concession d'une société hollywoodienne tristement caractérisée par le narcissisme, la cupidité, la violence, la corruption et la lâcheté. Il y a des élans de Tom Wolfe chez Ellroy. Mais l'histoire du Dahlia noir fait aussi écho à l'univers profondément nihiliste de Bret Easton Ellis, comme si les choses n'avaient fait qu'empirer en Amérique au fil des décennies. Après lecture de ce livre, vous ne verrez plus le célèbre panneau HOLLYWOOD de la même manière !
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Je viens de terminer le Dahlia Noir de James Ellroy.


Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée "le Dahlia Noir", par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.
James Ellroy va reprendre dans ce premier opus du quatuor de Los Angeles, ce crime tristement célèbre. Il va également par cette écriture, exorciser une part de son passé, car sa mère a été assassinée, dix ans après celui du Dahlia Noir.


Ce roman est tout simplement génial par son rythme, son écriture. C'est dense, intense. le lecteur s'immerge dans l'univers de la police de Los Angeles des années 1950, sa corruption, ses luttes d'influence et son incroyable violence avec les personnages Bucky Bleichert et Lee Blanchard
L'auteur incorpore avec maestria ce drame. le fantôme « Betty Short » nous hante tout le long de notre lecture.
Je ne suis pas une grande lectrice de roman policier, mais celui-ci mérite une mention spéciale car on a vraiment l'impression d'être dans un film. On est happé, on suit dans cette enquête noire. Une écriture magnifique !
Ps : le mystère de ce meurtre sera élucidé des décennies plus tard par l'ancien inspecteur des homicides du L.A.P.D., Steve Hodel, et rendu public dans son livre L'Affaire du dahlia noir.
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Le Dahlia noir est un très beau classique, un polar culte qui a donné lieu d'ailleurs à un film réalisé par Brian de Palma qu'il faut absolument que je vois. L'enquête est basée sur des faits réels, le meurtre non élucidé d'Elizabeth Short. Cela a piqué ma curiosité d'autant plus que le mystère reste entier et n'a jamais vraiment été résolu, même si quelques pistes ont été évoquées. J'ai été curieuse de savoir comment l'auteur allait conclure son récit.

Mais au-delà de l'enquête, ce qui fait le charme et l'intérêt de cette oeuvre, c'est son ambiance, l'atmosphère d'une époque avec ce qu'il faut de vice, de noirceur, de corruption, d'ambiguïté et de sexe pour nous fasciner et nous faire voyager dans le Los Angeles d'après guerre. Un Los Angeles à la fois brillant et crasseux. On y côtoie le monde des riches comme les bas fonds.
L'enquête est un prétexte pour nous raconter la descente aux enfers d'un policier obsédé par une affaire hors norme. En fait, la fin est bien moins importante que le chemin que l'on a fait pour y arriver. La découverte du meurtrier est assez anecdotique pour moi car j'ai été davantage frappée par le parcours du policier et des personnages autour de lui.

D'ailleurs, les personnages sont un point fort car décrits avec une très grande subtilité qui nous évite de tomber dans les clichés. Ils ont tous une part d'ombre, ce qui leur confère une aura et un intérêt tout particuliers. C'est le cas d'Elizabeth Short mais elle n'est pas la seule. Lee, le collègue de Bleichert ou Kay sont d'autres exemples.

Si on en revient au thème principal, le meurtre d'Elizabeth Short, l'auteur nous décrit aussi – sans que cela m'étonne vraiment – une sorte de voyeurisme malsain dans la réaction des gens, qu'il s'agisse des journalistes qui n'avaient de cesse de publier le moindre détail sur la victime ou l'enquête, ou du public qui a été à la fois choqué et fasciné par l'horreur du crime.

A travers l'enquête, on en apprend beaucoup sur la victime, Elizabeth Short. Comme si l'auteur voulait lui rendre hommage en racontant dans le détail sa vie, son caractère, sa façon d'agir, de penser. Elle reprend vie dans le récit de James Ellroy et dans les yeux de l'inspecteur Bleichert. On la voit agir, on apprend à la connaître. Son côté jeune fille de la campagne qui arrive en ville est touchant et en même temps son côté « fille de mauvaise vie » nous rebute. En fin de compte, elle est comme tous les personnages, elle aussi avait un côté plus sombre, ce qui la rend d'autant plus attirante.

Si vous lisez ce livre vous devez lire la post-face de l'auteur, extrêmement touchante par l'honnêteté et le courage de James Ellroy qui raconte le passé de sa mère et la manière dont il a dû gérer sa mort violente, puisqu'elle a été violée et assassinée sans que le coupable n'ait été retrouvé. Elle permet de comprendre l'oeuvre qui est encore plus marquante et puissante lorsque l'on connaît l'histoire personnelle qui se cache derrière et les raisons pour lesquelles Ellroy a choisi de raconter cette histoire. Cela donne un éclairage particulier à la manière de raconter l'enquête et surtout au parcours de l'enquêteur Bleichert en qui l'auteur confesse se reconnaître. J'ai parlé plus haut d'une sorte d'hommage à Elizabeth Short, et c'est bien ce que l'auteur a voulu faire, comme si sa mère et Elizabeth Short se confondaient en une seule et même personne.
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La première chose à dire de ce livre est que c'est le roman noir par excellence, le polar dans toute sa splendeur. Basé sur des faits réels, comme souvent apparemment chez Ellroy, l'intrigue se déploie en vagues successives qui relancent régulièrement l'intérêt et le suspense. Mais le réalisme des descriptions, la profondeur et la complexité des personnages en font aussi un roman historique, un roman social et de moeurs. J'aime ces romans où, tout en gardant une cohérence et une atmosphère d'ensemble, l'auteur parvient à nous amener à découvrir les différents angles d'observation possibles.
La postface inédite écrite par Ellroy et ajoutée à l'édition que j'ai lu permet d'éclairer encore plus son propos et de comprendre comment l'implication personnelle de l'auteur a permis de donner une telle force à son récit.
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Attention, chef d'oeuvre ! Non, je ne parle pas de ce petit papier que tu ligotes peinard entre un article de fond sur le changement de rimmel de Kate of England et la sexetape d'une pseudo star de la téléréalité que tu as gratté sur internet dans le dos de ta femme ou de ton mari… le chef d'oeuvre en question est bel et bien le bouquin dont je suis sensé faire la critique ici. Et pour tout te dire, mon pote lecteur, je ne sais pas par quel bout prendre la chose…

Je ne vais pas te faire l'affront de te présenter l'auteur, James Ellroy. Si tu n'es pas arrivé sur ce blog par le hasard malencontreux d'un algorithme espiègle c'est que tu t'intéresses de près ou de loin à la littérature en général et au polar en particulier et donc, l'oeuvre du gars Ellroy n'a pas de secret pour ta pomme. Mais l'opus dont je voulais te parler : « le Dahlia Noir » est sans doute le plus autobiographique que l'auteur ait écrit, avec celui sur sa fameuse Part d'Ombre, et une certaine connaissance de sa vie peu commune offre un niveau de lecture supplémentaire intéressant.
Ellroy, enfant du LA des années 50 (il est né en 48), enfant solitaire et troublé, à l'oedipe mal digéré, faut dire que voir sa mère se faire assassiner lorsque l'on a 10 ans n'est sans doute pas le meilleur tremplin vers une vie pure et parfaite. Ellroy donc qu'on retrouve en filigrane derrière la plupart des personnages masculins, Bleichert bien sûr, mais aussi Blanchard et peut-être même Sprague. Sa mère aussi, Geneva Hilliker Ellroy, dont le parallèle avec Lizz Short est trop évident pour ne pas être mentionné mais qu'on retrouve également dans Kay Lake et Madeleine Sprague comme autant de création permettant à Ellroy de solder en partie ses démons oedipiens. Mais réduire ce roman à une autobiographie déguisée serait d'une grande injustice.

Parce que cet opuscule à la noirceur choisie n'est rien d'autre, selon moi, que la quintessence de ce qui fait un bon roman noir. Des personnages magnifiques, solides, épais comme la noirceur d'une nuit sans lune dans les bas-fonds de LA. Des personnages qui vous sautent au visage dès la première rencontre au détour d'une page, au tournant d'un chapitre. Hommes : volontaires et perdus, courageux et lâches, solitaires et fraternels, forts et fragiles, immatures… Femmes : fatales et séduites, perverses et perverties, manipulatrices et dominées, menteuses et trompées. Tous : complexes et ambigus. Des protagonistes fictifs qui en croisent d'autres bien réels ceux-là mais qui ont étrangement presque moins de présence. A part Lizz Short bien évidemment. Lizz, le Dahlia Noir, dont la mort atroce nous devient encore plus insupportable à mesure qu'on fait sa connaissance au fil des pages. Heureusement qu'Ellroy prend pitié de nous et nous livre un coupable qu'on arrive même à ne plus détester au final… En rester sur un meurtre irrésolu aurait été à la limite du supportable.

Tous ces protagonistes, et là le terme n'est pas forcément galvaudé tant on pourrait considérer que le livre compte plusieurs personnages principaux, évoluent dans un décor palpable, présent, presque tri-dimensionnel. Qu'on soit allé à LA, ou pas, dans les années 40 ou pas, on y est ! Ellroy parvient comme peu d'autre à nous prendre par la main et nous emmener promener dans son LA de rêve et de cauchemar. Des collines d'Hollywood, avec son fameux panneau dont on assiste à l'amputation des dernières lettres, à van Nuys et Mulholland Drive, on circule dans la Citée des Anges (déchus) à la traine de nos héros.

L'histoire est admirablement construite malgré la gageure que pose toujours la reprise d'une histoire vraie. Car là encore, Ellroy s'en sort à merveille, tissant sa toile sur la trame de la véritable affaire du Dahlia Noir, il parvient à entretenir un suspens poignant et nous livre même quelques retournements de situations surprenants et jubilatoires. Et puis il y le style Ellroy, puissant, précis, percutant. le rythme admirablement maitrisé, dans les tempi lents comme dans les explosions de violences, dans les descriptions scrupuleuses comme dans les scènes d'actions au cordeau… Un rythme qui n'est pas sans rappeler un combat de boxe dont les rounds seraient ici les chapitres du roman…

En conclusion, « le Dahlia Noir » est une oeuvre majeure de la littérature noire, de la littérature tout court aussi d'ailleurs, un must pour tous les amateurs du genres et les autres. Un classique.
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Et ben que dire de ce chef-d'oeuvre...que rajouter à ce livre qui à lui seul nous transporte dans cet univers froid, noir et lugubre de la fin des années 40.
James Ellroy sait nous conter l'incontable, sait nous retranscrire au détail près, l'atmosphère particulièrement pesante de cette affaire.
La mise en bouche peut paraitre longue, plus de 100 pages sur Bleichert et Blanchard, sur Mr Glace et Mr Feu, où l'on peut s'interroger sur la nécessité de tant de détail.
Et puis, progressivement, James Ellroy lève le voile. Lève le voile sur ces débuts, qui prennent toutes leurs importances au fil de l'intrigue. Parce qu'au delà du meurtre sordide du Dahlia Noir, c'est l'histoire encore plus sordide de ces 2 enquêteurs...
Et puis l'histoire s'installe, se met en place, devient à mesure toute aussi obsédante qu'elle l'est pour Bleichter...on se prend à voir le Dahlia Noir en fermant le livre. On se prend à vouloir dénouer l'affaire, à sentir son sang bouillir, à ressentir un besoin incoercible de vérité.
Et puis, et puis, on croit à un dénouement. Mais il n'en est rien.
Mr Ellroy garde le secret jusqu'à la fin et nous fait ainsi démonstration de son talent de romancier.
Alors, que rajouter de plus, si ce n'est, lisez-le!!!
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Los Angeles, 1950. Deux flics, opposés mais amis, et deux bouts de la même femme, odieusement torturée et tuée, abandonnée dans un terrain vague. L'enquête est longue, étrange, serpentant entre les bars glauques et les taudis d'une métropole en construction. La quête du rêve a amené des jeunes gens tenter leur chance dans la capitale du cinéma, mais quand la réussite n'est pas au rendez-vous, ce sont les cloaques qui recueillent les âmes désespérées.
Noir, puissant, malsain par certains égards, le dahlia noir est une oeuvre particulièrement forte où les paillettes des beaux boulevards angelinos sont laissées loin derrière nous pour plonger au plus profond des âmes humaines, des espoirs et des haines qui naissent, au coeur de la cruauté et de l'auto-destruction. Passionnant.
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