Le Dahlia noir

Los Angeles Police Department, 1946. Dwight «Bucky» Bleichert fête son premier jour aux Mandats, le prestigieux service où rêvent de travailler la plupart des flics de la Cité des Anges. Il fera équipe avec Leland «Lee» Blanchard, un collègue qui comme lui a été boxeur, et qu'il a déjà affronté sur le ring. Malgré les non-dits, les deux hommes sympathisent. Ils ne savent pas encore qu'ils vont enquêter ensemble sur un crime qui va à la fois les rapprocher et bouleverser leur existence : la mort atroce d'une jeune femme, Elizabeth «Betty» Short, surnommée le Dahlia Noir, dont on retrouve le corps mutilé dans un terrain vague, en janvier 1947...
Récit de l'enquête policière menée autour du meurtre d'une jeune fille surnommée le Dahlia noir, car toujours vêtue de noir. le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique. Quarante après, James Ellroy s'est penché sur l'affaire Betty Short et lui a donné une solution romanesque, qu'il dédie à sa propre mère, elle-même assassinée le 22 juin 1958. le thriller à lire. Premier volet de la tétralogie le quatuor de Los Angeles. En écrivant sur ce fait-divers qui ébranla la Californie en 1947, James Ellroy amorce une rétrospective sur le Los Angeles des années 50. Une saga du crime et de la corruption, qui nous révèle la face cachée de l'Amérique.

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Deux flics amis et rivaux , Bleichert et Blanchard , Monsieur Glace et Monsieur Feu , (Hé oui le livre pourrait s'appeler « A Song of Fire and Ice » lui aussi), rivaux sur le ring et auprès de la belle Kay Lake , partenaires dans l'affaire du « Dahlia Noir ». Un meurtre fou et qui rend fou , l'enquête devient obsession , source de violence déchaînée. Ellroy mêle avec fracas , réalité et fiction , histoire personnelle et portrait de Los Angeles en 1947 , avec ce débit Kalachnikov et cette formidable énergie qui caractérise son oeuvre.

Le dahlia noir, par James Elroy. le meurtre d'une jeune fille, atrocement mutilée, est le prétexte d'une fresque sombre du Los Angeles des années 40-50, capitale du crime, du gangstérisme, de la corruption et d'un déploiement policier de taille à l'occasion.
Le roman se déploie sur fond de pouvoir médiatique naissant et d'histoires d'amour follement modernes.
Elizabeth Short est le vrai nom du Dahlia noir, jeune fille naïve, légère, qui a multiplié les amants d'un jour, tout en mettant sur un piédestal d'imaginaires officiers aviateurs, et en courant les casting d'Hollywood pour devenir actrice.
Bucky Bleichert est un ancien boxeur qui s'est reconverti dans la police de LA, département du LAPD, au service du Procureur Loew. Il est le co-équipier de Lee Blanchard, également ancien boxeur, à la colle avec Kay, l'ancienne petite amie et victime d'un truand braqueur, Bobby de Witt. Lee est peut-être davantage un protecteur pour Kay qu'un amant, et Kay est amoureuse de Bucky. Son enquête amène ce dernier à rencontrer Madeleine Sprague et surtout à connaître sa famille qui fournira les clés de l'enquête sur Elizabeth Short.
Entre match de boxe parfaitement mis en scène et découverte macabre au Mexique, entre luttes intestines au sein des différents services de la police et fantasmes centrés sur le Dahlia noir vécus par Madeleine Sprague mais aussi par Bucky Bleichert lui-même, l'intrigue avance, colle à la réalité des faits tout en s'en libérant et en vivant une vie de polar, c'est-à-dire en apportant une solution, un coupable, un mobile, etc. On quitte le meurtre jamais élucidé d'Elizabeth Short, on entre dans du James Ellroy.
Le Dahlia noir est un roman policier, mais c'est aussi un grand roman et James Ellroy est un grand romancier. Il étire le polar dans tous les sens, pousse ses limites au maximum, introduit des sentiments, amitié, amour, sensualité, sexe, fait vivre Los Angeles et ses hommes d'affaire corrompus, raconte la police et ses intrigues, ses personnages véreux, ambitieux, stupides, et surtout, revêt son héroïne d'une aura romanesque stupéfiante. C'est de la littérature, de la littérature subtile, pleine de grâce, et qui prend un sens particulier quand on connaît la biographie de James Ellroy, marqué au plus profond par le meurtre de sa mère quand il avait dix ans, meurtre qui n'a jamais été élucidé.
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Un chef d'oeuvre incontestable de la littérature américaine

Oui c'est le chef d'oeuvre de James Ellroy!
Le dahlia noir est un roman puissant, spectaculaire, sauvage, c'est un chant de démence et de sang, une oeuvre noire, grandiose, effrayante.

Dans l'histoire du polar, il y a un avant Dahlia noir et un après Dahlia noir; Pourtant, je ne suis pas particulièrement fan des romans de James Ellroy, j'ai failli arrêter LA Confidential, j'ai moyennement apprécié Lune sanglante. Mais le Dahlia noir est vraiment un de mes romans préférés.

Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans: Betty Short, surnommée " le Dahlia Noir", par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir.
Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.

James Ellroy est donc parti de ce crime épouvantable pour écrire cette bombe littéraire, peuplée de personnages inoubliables. Une intrigue taillée au couteau, une fin mémorable, un roman difficile à oublier.

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Roman d'investigation criminelle, basé sur un fait divers réel : l'assassinat atroce, en janvier 1947, d'Elisabeth Short, une beauté de 22 ans, aspirante actrice aux moeurs faciles.
Roman historique, ressuscitant le Los Angeles d'après-guerre, avec ses héros, ses starlettes, ses prostituées, ses voyous, ses drogués, ses parvenus dans leurs demeures démesurées, ses bars à soldats, ses ghettos, son racisme omniprésent, sa corruption, son insécurité, son expansion immobilière débridée.
Roman noir où les boxeurs deviennent flics, les flics fricotent avec les voyous, les voyous négocient avec les politiciens et tout le monde a finalement toujours un petit quelque chose à se reprocher.
Roman psychologique, enfin, explorant un copieux catalogue de perversions, tout en laissant une bonne place à la culpabilité, à la peur, à la jalousie, à la manipulation, mais également (et heureusement), à la loyauté (sélective, quand même), à l'amitié et à l'amour. Comme s'il fallait maintenir quelques points de lumière dans cette atmosphère démesurément noire.



Voilà donc énumérés quelques uns des romans que l'on peut avoir l'impression de lire en parcourant le Dahlia Noir. Mais tout cela est secondaire. Car ce livre est, plus que toute autre chose, le roman de l'obsession. Et l'obsession poussée à un tel paroxysme qu'elle semble confiner à la possession.
Obsédée par sa future carrière de star, la pauvre Betty Short, prête à coucher avec n'importe qui, si cela lui permet de glisser un pied dans la porte du temple de la gloire, même si ce n'est que la porte de service. Obsédé par des fantasmes inimaginables (ou possédé par des démons inégalables), son tueur, qui la torture, la mutile, la coupe en deux avant de l'éviscérer, puis de la déposer, exsangue et nettoyée avec un soin maniaque, dans un terrain vague de L.A. Obsédés par Betty Short (possédés par son souvenir), le sergent Lee Blanchard et l'agent Bucky Bleichert, qui vont tout donner, tout risquer, pendant des mois, pour résoudre l'énigme de ce meurtre. Et tenter, par la même occasion de se libérer d'autres images du passé, d'autres visages, d'autres noms, qui les obsèdent tout autant. Sans parler de tous les obsédés qui foisonnent au fil des pages (obsédés du pouvoir, obsédés du sexe, obsédés du fric...) et qui accompagnent le trio central du roman (Bucky, Lee et Betty), de rebondissements en fausses pistes, de mensonges en révélations, de serments silencieux en trahisons violentes. Mais dans ce roman de l'obsession, il en est une qui sert de clef de voute à toutes les autres : l'obsession de James Ellroy pour la vraie Elisabeth Short.
Il n'avait que dix ans quand il découvrit cette histoire abominable, dans un bouquin offert par son père. Il n'avait aussi que dix ans quand sa propre mère fut assassinée. Possédé, pendant des décennies, par le souvenir de ces deux victimes (dont les assassins ne furent jamais identifiés), il leur devait ce roman. Un roman qui n'est pas exempt de défauts (des hasards tirés par les cheveux qui relancent régulièrement l'intrigue ; des passages un peu abscons ; certains comportements dont les motivations restent peu compréhensibles). Mais c'est un livre qui porte aussi en lui de très grandes qualités : une langue riche, vivante, qui louvoie habilement, pour s'adapter aux personnages, selon les scènes, et aussi un rendu exceptionnel des ambiances, des décors, des modes de vie (autant ceux des voyous que ceux des flics, ceux des habitants des ghettos que des gens de la bonne société friquée).

Pour toute ces raisons, le Dahlia Noir est un grand roman, fascinant tant qu'on est plongé dedans, et qui devient, une fois qu'on la refermé, irrémédiablement... obsédant.
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Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en 2 au niveau de la taille, d'une jeune fille de 22 ans: Betty Short, surnommée le "Dahlia Noir" à cause de son penchant à se vêtir totalement de noir. La population est en émoi, la police est sur les dents. Bucky Bleichert, un jeune boxeur entré dans la police, est lui aussi sur le coup avec son co-équipier Blanchard.Mais peu à peu l'enquête va posséder Bucky jusqu'à tourner à l'obsession.

Le Dahlia Noir c'est une plongée âpre et oppressante dans le Los Angeles sordide de l'après-guerre, c'est une folie obsessionnelle qui submerge tout,c'est un road movie dans la cité de tous les excès,c'est l'implication d'un auteur tourmenté par la mort de sa mère et cherchant la rédemption sur les traces de Betty Short,c'est un étonnant livre noir d'une extraordinaire densité dramatique.Considéré comme monument du roman noir,il a été adapté au cinéma par Brian de Palma en 2006.

Un livre inspiré d'une histoire vraie celle du dahlia Noir une des plus celebres affaires non resolues americaines: les fameux cold case ! Quel plaisir de lecture un bijou que vous devez selon moi lire sans tarder si cen'est dejà fait ! Bonne decouverte ou relecture à tous !

Autant l'écrire d'emblée, j'ai abandonné à la 310eme pages. J'ai voulu suivre les conseils qui disaient de s'accrocher mais quand on est au 3/4 du livre et qu'on s'ennuie autant il ne faut pas s'entêter.
J'ai lu les critiques dithyrambiques. C'est effectivement bien écrit mais long bien trop long pour moi.
Le suspense n'est pas là et trop de personnages torturés pour faire décoller l'intrigue.
Amatrice de polar, je me suis perdue dans celui-ci.

Un régal, un chef d'oeuvre cet ouvrage.
Quel prouesse de mettre en mots le meurtre de cette mère, de le romancé, d'y enlever ses propres sentiments et représentations pour passer d'une froideur opératoire à des sentiments projetés.

S'il n'y a qu'un livre à lire d'ellroy ben c'est celui ci

Mon premier Ellroy est un véritable coup de coeur. Ou coup de poing. Ce Dahlia Noir est un très grand roman. Au-delà de l'histoire, j'ai apprécié la capacité de l'auteur à mettre en scène cet univers sombre, crépusculaire. Si le début est un peu long (je n'ai jamais supporté les scènes de sport dans la littérature ! ), le reste du roman fini par vous emporter et il est alors impossible de s'arrêter. Un thriller pas comme les autres, que je recommande vivement.