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EAN : 9782330127336
288 pages
Actes Sud (02/10/2019)
3.6/5   29 notes
Résumé :
Quatre amis, musiciens amateurs, se remettent difficilement, et différemment, de la violente agression dont ils ont été victimes (qui clôt le précédent roman de l’auteur, «Quatuor»). La violence du choc les a dispersés, métamorphosés. Caroline, incapable de tenir un archet, part en Chine pour tenter de briser son apathie. Jochem, son mari, transforme son atelier de luthier et leur maison en forteresses inattaquables. Leurs voix dissonantes retracent pour chacun des ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Attirée spontanément par cet ouvrage qui parle de « Reconstruction de soi »…après différents drames de plusieurs amis aux professions différentes, mais réunis par l'amour de la musique. Là , il s'agit à la fois d'un « Quatuor » d'amis et de personnes qui prennent du plaisir à jouer de la musique ensemble, depuis des années…J'ai réalisé plus tard qu'il s'agissait de la suite du roman « Quatuor » …mais rassurez-vous, on peut le lire, sans problème, de façon indépendante !

Après un attentat terrible, quatre grands amis, musiciens, profondément choqués, vont tenter de se reconstruire, chacun à sa manière !

Les deux personnages avec lesquels nous pénétrons immédiatement dans les vies respectives, sont Caroline et Jochem. Caroline, médecin généraliste et violoncelliste. Elle traîne une dépression intense, augmentée par la perte d'un auriculaire, rendant à ses yeux sa main monstrueuse, inutile à ses yeux, désormais. Apathique, indécise, elle n'a plus envie de rien, et se rend compte à quel point la violence du choc l'a totalement anesthésiée, dans tous les ressentis de son quotidien.

Dans une réaction totalement opposée, Jochem, son mari, luthier de profession, se réfugie dans une suractivité, tout en étant devenu totalement paranoïaque, sécurisant à outrance sa maison comme son atelier, exaspéré par l'inertie de son épouse, Caroline…. En plus de l'attentat terroriste, ils ont subi antérieurement un drame intolérable : la perte de leurs deux fils , dans l'accident d'un bus scolaire !!

Tout est très finement décortiqué, analysé quant au très difficile travail de « Reconstruction de soi » , après de très lourds traumatismes…
« La plupart du temps, les gens sont capables de surmonter une première blessure, ils parviennent en général à reconstruire un semblant de vie, avec
les moyens du bord.ça leur prend beaucoup d'énergie, mais ils se débrouillent. Par contre, au deuxième choc, ça ne marche plus: ils décompensent et ne peuvent plus fonctionner normalement. le conférencier nous a donné comme exemple le cas des rescapés des camps qui, après la guerre, réussissaient à tenir en travaillant très dur. Mais à la retraite, privés de leur emploi, c'en était fini et ils tombaient malades, ils perdaient la tête, ou bien ils mouraient. Donc, au premier traumatisme, on se relève tant bien que mal et au deuxième, on s'effondre. (...) « (p. 135)

Toute première fois que je m'immerge dans l'univers romanesque de cette dame… Passionnant mais fort sombre ! Un fil permanent accompagnateur : La Musique pour chacun des 4 personnages.


Caroline hérite d'un violoncelle de grande valeur, à la mort de son vieux professeur, qu'elle aimait; Jochem… continuant à réparer , soigner les instruments de musique, Heelen, ayant choisi de jouer d'un autre instrument de musique, la flûte, dans un ensemble se
consacrant à la musique baroque, Hugo, fuyant son couple, part en Chine, pour organiser des festivals de musique…
Il a choisi la fuite...Caroline, ne sachant plus où elle en est, décide aussi de le rejoindre…Un dépaysement pour faire le point, retrouver le « goût de faire » ! Elle accompagnera un nouveau camarade, Max, faisant de l'humanitaire, et se battant pour les orphelins chinois, traités comme des rebuts. Mais lui aussi, il part, fait de l'humanitaire pour fuir sa propre vie, sa propre famille, avec le poids d'un enfant handicapé, dont seule sa femme s'occupe....

Chacun devra faire ses propres nouvelles expériences....pour tenter de "recoller les morceaux"... "raccommoder" son existence et ses rapports aux autres et à ses très proches !!...

"Depuis l'agression, les victimes sont obligées de vivre dans la peur et le dépit, leur contribution à la société se voyant par ailleurs sérieusement remise en cause. La perte de confiance en l'espèce humaine est une chose. mais une autre sorte de confiance, peut-être plus précieuse, a été perdue : celle qui reliait ces quatre personnes. Des années durant, elle ont entretenu d'étroits rapports d'amitié, concrétisés par la pratique hebdomadaire de la musique de chambre. Les membres de ce quatuor s'entraidaient, se soutenaient mutuellement dans les périodes difficiles, les catastrophes, ils se réconfortaient les uns les autres en interprétant, ensemble les plus belles oeuvres qui nous soient connues. Chacun avait une confiance aveugle dans les trois autres. Et cette confiance, les actes du prévenu l'ont anéantie. A l'évidence, le quatuor ne peut plus jouer puisque les instruments ont été détruits et que certains musiciens ont été blessés. Mais cela n'est pas irrévocable: les blessures physiques peuvent guérir et les instruments se remplacent. Non, jouer de la musique n'est plus possible ici parce que la confiance a disparu et avec elle, l'amitié. A mon sens, il s'agit là du plus grand préjudice infligé par le prévenu.
L'avocat se tait un instant et regarde le président droit dans les yeux."(p. 274)

Livre qui peut paraître sombre et éclairant à la fois, car l'auteure, avec sa double formation de psychanalyste et de musicienne, analyse en profondeur, nos motivations les plus secrètes, nos réactions les plus imprévisibles aux chocs, drames que la vie peut nous asséner !!

Analyse détaillée des combats des quatre amis pour dépasser le traumatisme de cette prise d'otages violente...pour reconstruire leur vie et (nettement plus dur !), leurs liens d'amitié... Tout s'est disloqué à la puissance de l'explosion de la péniche, où ils se trouvaient... sauvés de justesse par les forces de l'ordre...Le roman narre les diverses tentatives de chacun, de changer ou non de vie, de survivre, de poursuivre son chemin....

Excellent livre, très éprouvant, qui apporte, heureusement une conclusion courageuse et pleine d'espérance. Un hommage saisissant à l'Amitié !

Enthousiaste, convaincue... je vais me pencher sur les autres écrits de Anna Enquist... et puis par curiosité, lire pour une fois, en désordre, "à l'envers"... et découvrir "Quatuor" , les débuts heureux de ces quatre amis, soudés par l'amour de la musique et leur complicité nourrie par elle...!

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Si comme moi vous aviez aimé « Quatuor » d'Anna Enquist – où quatre amis se réunissaient pour jouer ensemble des quatuors à corde – vous seriez tentés aussi de lire « La nuit approche » qui lui succède.

On avait laissé Caroline, médecin généraliste de profession et violoncelliste, son mari Joachem, luthier et alto, Hugo, directeur d'un centre culturel et violon, et Helen, infirmière et second violon, en fâcheuse posture : une rencontre malheureuse avec un ancien détenu qui vient rejoindre Helen et le quatuor sur une péniche, l'intervention de la police, et les protagonistes blessés ainsi que tous leurs instruments à l'eau … Une fin difficile après un récit vibrant, mêlé à une réflexion sur nos sociétés modernes, qui parle de deuil, de personnes âgées maltraitées, de la place de l'argent au premier plan, opposé à l'amitié, la solidarité et la musique : je vous le recommande si vous ne l'avez pas lu.

« La nuit approche » braque les projecteurs sur Caroline, qui a eu un auriculaire sauvagement arraché par le malfrat auquel ils ont été confrontés, mais c'est tout son univers qui a basculé avec cette agression : incapable de reprendre son travail, en butte aux remontrances de Joachem, son mari, qui voudrait qu'elle sorte rapidement de cet état dépressif et qu'elle reprenne le violoncelle, Caroline est pourtant bien incapable de faire quoi que ce soit.

On suit ses pensées chaotiques comme si on entrait dans sa tête : ses moments de découragement, sa tentative de diversion – elle va suivre un temps Hugo, parti en Chine faire la promotion de la musique de chambre auprès de jeunes Chinois – et son retour au pays (Amsterdam, probablement) où l'attend une maison ultra sécurisée par Joachem, devenu très anxieux lui aussi.

La disparition de Reinier, son vieux professeur qu'elle appréciait beaucoup, rajoute une note sombre au tableau, s'il en était besoin.
Et elle ne trouve pas de réconfort auprès des trois autres : Helen semble avoir définitivement tourné la page de leur amitié, Hugo a quitté sa compagne mais aussi a délaissé sa fille qui a désormais peur de son père, et Joachem est enfermé dans un schéma de compétition et de travail sans fin pour ne pas se retrouver seul face à lui-même.

La reconstruction après un traumatisme est toujours difficile et chaotique : c'est ce que nous montre très bien Anna Enquist. Il y a pourtant des lueurs d'espoir dans ce récit.

Caroline hérite du violoncelle de son professeur, une pièce d'une très grande valeur. Au départ elle ne sait qu'en faire, refusant obstinément de se remettre à la musique. Mais l'instrument sera peut-être l'objet qui lui permettra de faire une transition avec l'épisode dramatique. Il y a aussi ce jeune homme qui venait régulièrement écouter Reinier : lui aussi apporte une touche d'espérance par sa jeunesse et son envie d'apprendre la musique.

Mais arrêtons nous encore un instant sur le titre : « Car la nuit s'approche ». Est-ce une référence à la tristesse qui coule sur Caroline comme une pluie hollandaise ? le pressentiment d'une fin prochaine ? ou bien une référence à la nuit qui est tombée sur les personnages après le « naufrage » de leur groupe musical ?

C'est pourtant sans compter le final. Après ce long « Lamento » sur la difficile réadaptation et guérison après un évènement dramatique (n'oublions pas que Anna Enquist a été tout à la fois psychanalyste et pianiste professionnelle) il y aura une scène finale (assez improbable, mais il y a aussi de la surprise dans la vie) où les quatre protagonistes se retrouveront un temps … comme avant.

Si la perte d'un enfant est l'un des thèmes majeurs qui traverse l'oeuvre d'Anna Enquist, le portrait de cette femme en souffrance qui tente de se reconstruire est rempli de finesse et de justesse.
De quoi donner espoir à tous ceux qui subissent des traumas en cette période – et hélas il y en a beaucoup.
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Il y a 3 ans paraissait du même auteur "Le Quatuor". Roman qui parlait de l'amitié indéfectible qu'éprouvaient 4 personnes d'horizons différents mais que liait l'amour de la musique et en particulier la joie de jouer ensemble.
Le roman se terminait par une sorte d'attentat, et tout explosait, péniche sur laquelle ils jouaient, instruments à l'eau, et blessures physiques en particulier pour Caroline(médecin) qui perd l'auriculaire , main qui tient l'archet de son violoncelle.
Tout explose donc, mais la vie continue dans ce nouvel opus au titre extrait du "Cantique du soir".
Les 4 personnages essaient de recoller les morceaux; Jochem, l'époux de Caroline , luthier , se perd dans le travail et devient parano, il équipe maison et atelier tels des prisons. Prison qui étouffe Caroline, elle part en Chine rejoindre Hugo , troisième comparse qui se lance dans l'organisation de festivals. Elle rencontre Max, un médecin qui travaille dans l'humanitaire et fuit son épouse et son enfant "imparfait"...
Hellen la dernière , ne veut plus voir ce qui a été son passé.
. Ces personnages se débattent avec leurs souvenirs ,le regard des autres,le "a quoi bon", et en particulier à une difficulté qui leur fait mal : comment reconstruire une amitié explosée aux quatre vents? Tous ces sentiments sont explorés en profondeur et délicatesse ,de très beaux portraits de personnages secondaires, et cela donne un très beau roman.
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Anna Enquist est un de mes écrivains préférés. le final de la suite de Quatuor a fait monter les larmes. Deux cents septante-cinq pages avant un moment de grand bonheur, de chaleur humaine, celle que j'appelle de tous mes voeux en deux fois vingt. L'auteur néerlandaise a l'art de glisser un détail – un geste, un paysage, une ambiance- au détour d'une pensée introspective. Cette note discrète condense un état d'âme, résume un état d'esprit, laisse méditatif et admiratif, nimbé de sensibilité lucide. Car la nuit s'approche relate la lente remontée après un traumatisme majeur. Quatre vies désaccordées cherchent une nouvelle harmonie dans la fuite, le déni, l'oubli, la sécurité. La tonalité est souvent grave et désespérée, pas trop serrée cependant pour insérer un rai d'espoir entre les lignes de l'errance. J'attends avec curiosité le troisième volet de ce concerto écrit en trois mouvements.
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J'avais commencé la lecture, sur plus de soixante pages, et il m'est apparu que la lecture de Quatuor était indispensable à une bonne imprégnation. Interruption donc, lecture de Quatuor et reprise de ce roman. Est-ce la raison pour laquelle je n'ai pas complètement adhéré ? Là où j'attendais un approfondissement des personnages, je n'ai eu qu'un prolongement assez fade, ou décevant. Là où j'attendais qu'ils avancent sur leur chemin dessiné dans le premier volet, je n'ai lu que des banalités. le périple en Chine ne serait pas inintéressant, dans une autre histoire, mais là vient de manière complètement exotique et n'apporte, à mes yeux, rien de neuf quant à l'évolution psychologique des protagonistes concernés. Fuite et changement radical devant le malheur sont des comportements classiques et assez ordinaires pour en faire un livre palpitant. La musique au centre du premier volet Quatuor s'éloigne tristement, même si les dernières pages réunissent les quatre instrumentistes dans une scène trop belle pour être vraie. Une déception donc.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Chagrin- désespoir – autant de sentiments à désirer, à regretter. Tout vaut mieux que cette anesthésie générale. Il n’y a rien. Mais pourquoi n’est-ce pas une délivrance ? Ai-je besoin d’entailles et de coups de couteau pour sentir quelque chose ? Pourquoi suis-je incapable d’éprouver une émotion aussi simple que la musique ? Comme ce gamin, là … Djamil. Moi, j’ai perdu mon professeur. Disparu. Carole attend que se manifeste au fond d’elle-même quelque chose qui pourrait entrer en résonnance avec la notion de perte. Mais rien. J’ai aussi perdu mon travail. Et Daniel, mon plus fidèle ami, s’est résigné au fait que je ne revienne pas. Il tente même de m’en dissuader, peut-être trop heureux que j’abandonne. Quant à Joachem, il se terre dans sa forteresse en me laissant toute seule.

(…) Et si je me mettais à véritablement ressentir quelque chose, que se passerait-il au juste ? Est-ce que je deviendrais furieuse, est-ce que j’éclaterais de rage ?
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Caroline, bouleversée, se demande ce qu’elle est venue fabriquer ici. Feindre l’insouciance dans un pays qui lui est totalement incompréhensible. Le masque est tombé. Elle n’est qu’une désespérée qui a fui à l’autre bout du monde pour ne pas voir l’effondrement de sa vie. Pitoyable – s’abandonner ainsi dans les bras de Max, qu’est-ce qu’elle imaginait donc ? Elle devrait mourir de honte, parce que là, ça dépasse le ridicule. Cet homme l’a jetée, évidemment, elle le mérite bien. Il faut gratter le vernis jusqu’à faire apparaître la plate réalité : elle, touchant le fondant dans un environnement où elle n’a rien à faire, laissée à la bienveillance de gens qui ne savent rien d’elle.
Est-ce donc ça, la solitude ?
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Je comprends votre point de vue, lui dit-il. On est forcément amoureux du passé quand on joue comme vous dans un ensemble de musique baroque. Mais pour moi, c'est différent : je ne peux pas faire abstraction du présent. Aujourd'hui, les clients veulent des cordes en acier, des instruments gonflés jusqu'à l'absurde pour affronter des salles de deux mille places...(...)
Moi, je suis déjà content qu'il y ait encore des gens pour jouer de la musique, même si c'est d'une autre façon qu'avant. (p. 15)
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Ce genre d'étui me rappelle la première fois que j'ai éprouvé le désir d'entendre un violoncelle. C'était juste avant d'entrer dans la salle de concert, avec papa. Un homme, ou plutôt un garçon, arrive à bicyclette, hors d'haleine, l'instrument sur le dos. La partie supérieure de l'étui-manche et volute- le dépasse d'une tête, c'est comme s'il avait un copain assis sur son porte-bagages. Une demi-heure plus tard, elle le voit installé sur la scène derrière ce copain, qui s'est débarrassé entre-temps de son raide manteau. c'est à ce moment-là qu'elle se met à vraiment écouter la voix du violoncelle. Et qu'elle prend conscience de ce qu'elle veut, avec certitude. (p. 104)
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Rien ne reste jamais pareil, se dit Jochem en pivotant lentement sur lui-même pour embrasser du regard son nouvel atelier. On a beau tenter de maintenir les choses en l’état, tout change. Ici, j’ai des fenêtres, même si je les cache derrière de belles jalousies à la mode, histoire de recréer en trompe-l’œil ce repaire à moitié enterré où je me sentais chez moi. J’ai des murs badigeonnés en blanc, des étagères flambant neuves, des surfaces de travail en inox et des placards à portes coulissantes. Mais je me bats, je résiste à coups de vieilleries rapportées de là-bas : casseroles stratifiées de colle sèche, ciseaux à bois usés au manche, moules antédiluviens, chiffons sales… Pour faire oublier le neuf, je mets du vieux partout. Peine perdue : c’est quand même différent. Le plafond est plus haut, la lumière des néons plus forte. Au-dessus de l’établi, j’ai une lampe articulée pour bloc chirurgical. Le tiroir, qui est toujours aussi pénible à ouvrir qu’avant, contient des miroirs de dentiste et des pointes à âme, entre les pinceaux crasseux et les morceaux de résine.
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Videos de Anna Enquist (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anna Enquist
Depuis longtemps déjà, les romans d?Anna Enquist, publiés chez Actes Sud, ont conquis de très nombreux lecteurs français. Cette oeuvre, d?une profonde cohérence, excelle dans la peinture des mille et une nuances de l?âme humaine, de ses contradictions, grandeurs et faiblesses. Ses livres célèbrent la musique, disent le deuil irréparable, reflètent l?évolution de nos sociétés vers toujours plus d?individualisme? Et sa prose, d?une élégance toute classique, révèle la grande poétesse et pianiste qu?est également l?auteure de Contrepoint et Quatuor. Animé par Florence Noiville, le Monde des Livres.
Samedi 26 mai, Salle Molière - 33e Comédie du Livre
+ Lire la suite
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