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EAN : 9782368460153
87 pages
Steinkis Editions (19/10/2016)
3.35/5   10 notes
Résumé :
Imaginez une porte de bois clair achetée chez Leroy Merlin qui dissimule une machine à explorer le temps. Et son créateur qui explore le temps, donc… jusqu’à ce que flâner à travers l’histoire ne lui suffise plus. Il lui faut agir. Non pas en répondant aux sempiternelles questions « que se serait-il passe si… », mais en éradiquant la laideur.
Tuer Pompidou pour éviter Jussieu et Beaubourg, donner des antidépresseurs à Malraux pour s’épargner la Tour Montparna... >Voir plus
Que lire après Paris n'est qu'un songeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Sylvain Chauvier est un flâneur parisien. Seulement sa promenade est très différente des nôtres. Il flâne dans le temps, grâce à une porte machine à voyager dans le temps dissimulée derrière une porte Leroy Merlin. Il se promène dans le Paris de différentes époques. Mais bientôt, profiter du moment ne lui suffit plus, il lui faut agir. Il souhaite remodeler Paris à son goût et profite de ses voyages dans le temps pour altérer l'architecture de la ville. Ainsi il tue Pompidou alors qu'il est encore Bébé pour éviter Jussieu (on s'en serait effectivement passé) et Beaubourg, il donne des antidépresseurs à Malraux pour nous épargner la Tour Montparnasse… (on ne peut pas lui en vouloir pour ça). Mais il veut frapper fort! sa cible: le métro parisien et plus particulièrement son inauguration mais tout ne va pas se passer comme prévu. Ne serait il pas son pire ennemi?

Dans ce petit roman Nicolas d'Etienne d'Orves nous promène dans Paris à différentes époques. On profite un peu de la ville sans la tour Montparnasse mais surtout admire la ville et son histoire. le roman est bien écrit, court et se lit très facilement. On sourit à de nombreuses reprises et débattons avec le personnage principal sur l'opportunité de certains monuments (j'aurais gardé le centre Pompidou)!
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Si Paris m'était conté

Nouvelle parution de la collection Incipit, je ne vous la présente plus… tous les ouvrages sont chroniqués sur le blog !

Nicolas d'Estienne d'Orves imagine un de ses contemporains dans la peau d'un justicier de l'esthétique parisienne qui met au point un moyen de remonter le temps et qui use et abuse de sa découverte pour remodeler Paris selon son envie en manipulant le passé pour empêcher la création de tel ou tel monument, de telle ou telle réalisation dont il considère qu'elle fait tâche dans son Paris idéalisé.

C'est donc par pure subjectivité qu'il décide de s'en prendre au métro. Mais après avoir assassiné de futurs architectes et manipulé les destinées de certains ministres de la culture qui ne le seront finalement jamais, le « héros » de Nicolas d'Estienne d'Orves tient à ce que son action sur le métro parisien soit son coup d'éclat, celui qui le fera sortir de l'ombre, la signature qui le fera reconnaître comme l'architecte ultime de Paris.

Cette soif de reconnaissance constitue le talon d'Achille de notre terroriste esthético-temporel, celui par lequel il ruinera toute son oeuvre. Parviendra-t-il à ses fins ? de la réussite ou de l'échec de son attentat contre le métro le jour de son inauguration au début du XX° siècle dépendra la face du Paris que nous connaissons.

A travers cette boucle temporelle, Nicolas d'Estienne d'Orves livre le récit le plus énigmatique de la collection Incipit, le plus éloigné de l'idée originelle consistant à évoquer une première fois de l'histoire, en tout état de cause celui qui utilise le moins le réel et le plus la fiction, au point d'effacer la réalité pour ne laisser au lecteur que l'idée vertigineuse et fascinante du voyage dans le temps et de la manipulation du passé.
On est beaucoup moins dans le récit d'une vérité historique que dans la fable moderne puisant ses racines dans le passé industriel d'une nation pour mieux en faire ressortir les affres du consumérisme, qui montre et rappelle du doigt les raisons des progrès techniques, des avancées culturelles, des évolutions architecturales, toutes pensées dans le but de rendre la vie des gens plus agréables tout en les aliénant à ce dont la société a besoin ; des travailleurs, des producteurs de richesses sans forcément en être consommateurs.

C'est tout cela qui transparaît dans ce très court récit d'anticipation passéiste ! Belle idée, belle plume.

Lien : http://wp.me/p2X8E2-LQ
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Cette première du métro parisien, Nicolas d'Estienne d'Orves décide de la jouer avec une machine à remonter le temps, procédé pas forcément nouveau mais qui fonctionne plutôt bien ici. Sylvain Chauvier décide donc de remonter le temps et de perturber par différentes méthodes, le futur de Paris : il rencontre Malraux jeune, Pompidou bébé,... Mais sa grande oeuvre, il la garde pour le métro.

Ce court roman est bien agréable et ressort de cette collection un peu décevante -à part le Jaenada, Spiridon superstar. Ce qui lui donne cet aspect, c'est l'écriture de Nicolas d'Estienne d'Orves, à la fois simple et travaillée, émaillée de quelques mots savants ou noms propres par moi inconnus et pleine de sous-entendus, de sourires. Une belle langue que j'avais déjà appréciée dans La dévoration. Rien de macabre cette fois-ci, que du léger et du divertissement instructif. Fulgence Bienvenüe est mis à l'honneur en tant qu'ingénieur co-concepteur du métro -avec Edmond Huet-, la prouesse technologique passe au second plan mais elle est bien décrite dans le petit dossier postface bien documenté avec même des photos des chantiers et de Fulgence Bienvenüe qui a donné son nom à une station dudit métro : Montparnasse-Bienvenüe. en bon provincial breton, j'ai longtemps cru que les Parisiens nous souhaitaient la bienvenue à Montparnasse -quel honneur, mais les Bretons le méritent bien- avant de savoir que c'était un nom propre, celui de Fulgence, Lorsque j'y passe -rarement, je ne "monte" pas à Paris tous les jours-, je repense toujours à cette méprise qui me fait sourire...
Lien : http://www.lyvres.fr
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L'idée de départ de ce court roman est assez troublante, un homme se fait justicier de l'environnement parisien et fini par mettre au point un système lui permettant de remonter le temps; le problème dans ce genre de "pouvoir" est qu'on fini par en abuser car cet homme décide de changer certains événements du passé à sa guise et pire se permet de tuer au passage quelques bonnes âmes afin d'empêcher certains progrès technologiques, architecturaux de voir le jour ou même de se développer.

Vous l'aurez compris ce parisien n'aime guère ce qu'est devenu sa ville au fil du temps, s'en prenant à de futurs ministres ou à de grands architectes avant de se pencher sur la question du métro dont il considère qu'il est bien trop développé, une explosion le jour de l'inauguration du métro parisien serait parfaite et le ferait reconnaître aux yeux du monde surtout à ceux de tout parisien. Il veut être celui qui redonna du "cachet" à sa ville.

Ce court roman évoque donc un grand événement du passé, l'inauguration de la première ligne de métro parisien, mais également le danger de la manipulation du passé. L'écriture est simple et malgré la présence de nombreux grands noms de l'Histoire on reste absorbé par le récit, pas de lourdeur car l'auteur va à l'essentiel. Ce qui pourrait ressembler à un conte est un bel hommage à ceux qui ont construit (voire détruit) cette belle ville qu'est Paris, ceux qui ont donné leur nom à des théories ou des pensées visant à améliorer le quotidien de leurs concitoyens.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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J'aime beaucoup cette collection que je trouve rafraîchissante et instructive tout en étant ludique. Je les ai tous lu sauf deux et je n'ai jamais été déçue et ce dernier livre confirmera le fait que j'adore cette collection. Ici l'auteur nous entraîne dans l'aventure du métro parisien. A l'aide d'une machine à remonter le temps, l'auteur nous fait rencontrer Pompidou, Malraux, nous en apprend sur le métro. J'ai aimé l'écriture, le style, la langue de l'auteur c'est un vrai plus pour l'histoire.

Il y a un petit dossier avec des documents et des explications très fournies et très compréhensives par la plupart des lecteurs. Une histoire originale qui se laisse suivre et qui est instructive. Une lecture bénéfique et agréable que je conseille à tous.

VERDICT

Une lecture sympa qui peut aussi convenir à des ados.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Vous croyez cher lecteur, vivre dans un monde de vérité révélée. Vous prenez l'histoire comme telle, sans songer que quelque chose - ou - quelqu'un - a déjà pu la modifier à bon escient.
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Vidéo de Nicolas d' Estienne d'Orves
Les passionnés de cinéma ont en mémoire le visage et la gouaille d'Arletty avec sa célèbre réplique : « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ??? »… Se mettant dans la peau de Garance, l'héroïne des « Enfants du Paradis », Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte Arletty, dans l'ombre et dans la lumière.Coup de coeur Web TV Culture !
Retrouvez l'émission intégrale sur https://www.web-tv-culture.com/
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