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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫ Money, get away ♪ (1) Oui, la petite ville de Money, Mississippi, ne donne pas envie d'être visitée. Nous sommes dans le Sud profond, celui des rednecks, des pequenauds, des ploucs, des bouseux et des racistes bas de plafond, dont certains portent encore la cagoule blanche…

Que se passe-t-il à Money ? Deux hommes blancs se sont fait assassiner (rien d'original), on a massacré leur visage, enroulé du fil barbelé autour et on leur a coupé les couilles (ah, on ajoute de l'originalité).

Là où le truc devient fou, c'est qu'on a retrouvé, sur chaque scène de crime, le corps d'un homme Noir, visage tuméfié aussi, mort de chez mort, et que ce mort a disparu ensuite, puis réapparu, puis disparu, et est encore réapparu… Serait-ce un zombie, un mort-vivant ? Ou alors, David Copperfield est en ville et a eu envie de diversifier ses tours ? Les magiciens sont parfois taquins…

Ce qui surprend, dans ce roman noir de chez noir, c'est le ton, l'écriture et l'ambiance. L'auteur joue dans le registre de l'humour (noir et ironique), à la limite du burlesque (sans franchir la ligne rouge) et ces ambiances, au lieu d'être plombées, sont amusantes. J'ai souvent souri avec les dialogues, avec les adjoints débiles du shérif, sorte de mélange de Laurel, Hardy et d'Averell Dalton (le "quand est-ce qu'on mange ?" en moins), ainsi que les noms de certains personnages (les jeux de mots !).

Ce roman, qui a le goût d'un bonbon acidulé, m'a donné l'impression de se passer dans l'Amérique de 1950 (les mauvaises langues diront 1850), tant cette petite ville de Money avait l'air d'être restée coincée dans cette époque où le racisme suintait de partout et où les lynchages avaient toujours lieu. Alors, quand un protagoniste parlait de son smartphone ou d'Internet, j'étais à deux doigts de crier à l'anachronisme. Non, non, nous étions bien dans les années 2016 (le moumouté est sur le trône). En tout cas, la consanguinité n'a pas eu trop d'effet sur la population…

Un roman noir à l'humour grinçant, où l'auteur dénonce une Amérique raciste, suprémaciste, où le KKK est toujours présent, où les gens sont prêts à revoter pour le mec aux cheveux orages, celui qui n'a que des phrases haineuses (ou sexiste, ou débiles au possible) qui lui sortent de la bouche (le discours de Trump, dans le roman, semble être surréaliste, mais est terriblement réaliste)…

Et puis, il y a des personnages lumineux, comme Mamma Z, qui a réuni des archives sur toutes les personnes lynchées depuis 1913 (son année de naissance), sans oublier son arrière-petite-fille, Gertrude, que j'ai apprécié, ainsi que les deux agents du MBI (Mississippi Bureau of Investigations), qui ont apporté une touche d'humour et de légèreté dans ce récit qui avait tout pour être glauque et oppressant.

Un roman policier totalement fou, où vous n'aurez pas toutes les réponses pour les premiers crimes (les modus operandi), mais entre nous, ce n'est pas important.

Le final du roman lorgnera du côté du fantastique, du surnaturel, même, mais uniquement pour illustrer la métaphore que les américains blancs (WASP) sont toujours hantés par les morts, victimes du racisme, de la ségrégation, de la haine, lynchés ou asphyxiés… Leur conscience les tourmente, ils veulent les faire taire, mais on ne réduit pas les morts au silence.

Un roman noir au casting impeccable, dont on ne sait si le récit, sérieux, est masqué sous du burlesque ou alors, si c'est du burlesque utilisé pour cacher le côté sérieux et violent de ce récit. En tout cas, c'était bien réalisé, bien mis en scène, sans jamais dépasser la ligne rouge ou devenir moralisateur.

La noirceur, parfois, il faut la masquer sous l'humour (caustique), elle ne passera que mieux et marquera encore plus les esprits. Moi, j'ai été marquée par ce roman.

(1) Money des Pink Floyd

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La découverte du cadavre émasculé d'un homme blanc auprès du corps sans vie d'un noir copieusement tabassé jette l'effroi dans la communauté blanche et historiquement raciste de la petite ville de Money, Mississippi. Mais quand le corps du noir disparait dès le lendemain de la morgue pour être abandonné près d'une seconde victime elle aussi émasculé, l'émotion est à son comble. Face à l'incompétence du shérif local et de ses adjoints demeurés, l'état envoie sur place deux enquêteurs, fins limiers, certes, mais noirs ce qui ne favorise pas leur intégration. le rapprochement avec le lynchage honteux, en 1955, d'Emmett Till, quatorze ans, un jeune noir accusé de manque de respect envers une blanche (*) permet à l'enquête de progresser mais les assassinats de blancs explosent dans plusieurs états selon le même modus operandi….
Le racisme latent de quelques états du sud des Etats-Unis demeure un problème grave mais ici l'auteur a choisi l'ironie féroce et l'humour second degré à base de dialogues savoureux et de situations délirantes pour dénoncer les errances des forces conservatrices américaines.
(*) Cet atroce mais authentique fait divers est largement développé dans « L'affaire Emmett Till » de Jean-Marie Pottier paru récemment chez 10/18 dans la collection True Crime.
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A Money, bourgade tranquille du Mississippi, d'horrible meurtres ont été commis. Les corps sans vie et atrocement mutilés de Junior Milam et Wheat Bryant ont été retrouvés gisants dans une mare de sang par les adjoints du shérif.
Milam… Bryant…
Ces noms vous disent quelque chose ?
Oui, ce sont bien les fils des assassins du jeune Emmett Till;
En 1955, à Money, Emmett Till, un afro américain de 14 ans, venu de Chicago passer quelques jours de vacances dans sa famille, a vécu l'enfer. Pour avoir tenu des propos choquants à une blanche (qui plus tard avouera avoir menti), il fut enlevé, battu à mort puis jeté dans une rivière. Bien sûr, toute ressemblance avec cette tristement célèbre affaire de lynchage n'est absolument pas fortuite…

Dans ce qui ressemble à une parodie caustique enchâssée dans un polar sanguinolent, Percival Everett s'insurge contre les violences raciales et fantasme une vengeance aussi loufoque qu'effrayante.
A Money les cadavres s'accumulent et disparaissent, puis réaparaissent comme par magie, sous les yeux médusés du shérif et de sa fine équipe de lourdauds bas du front. de gros beaufs nostalgiques des plantations bientôt rejoints par les enquêteurs du MBI et du FBI venus en renfort : des agents noirs évidemment (sinon ce ne serait pas drôle !) pour une cohabitation qui s'annonce aussi difficile que l'enquête elle même …

Pas super subtil le cliché du pèquenaud rougeaud en capuchon kkk ou de la mégère plouc à bigoudis, élue miss bouseux 87.
Ceux-là même qui s'amusèrent de la mort du jeune Emmett Till, devenu le symbole de tous les lynchages et crimes racistes de l'histoire américaine, sont ici ridiculisés à leur tour puis liquidés sans scrupules.
Pas super subtil, mais n'est-ce pas le but de la manoeuvre ? Rendre coup pour coup, jusque dans les clichetons de l'imaginaire collectif.

Miroir déformant tendu à la face des racistes, cette farce m'a plu et certains passages m'ont vraiment amusés mais le coté burlesque peut surprendre et lasser un peu sur la fin, voire peut être laisser quelques lecteurs à la porte.
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L'ironie n'est-elle pas plus appropriée que les larmoiements et le manichéisme pour dénoncer le racisme ? En refermant « Châtiment », finaliste du prix Pulitzer en 2022, la réponse positive.
Dans une Amérique contemporaine où le Président à la tignasse orange conduit la destinée d'un pays plus fracturé que jamais, deux frères sont successivement retrouvés morts, atrocement mutilés et châtrés.
À leurs côtés se trouve le cadavre d'un homme noir qui ressemble étrangement à Emmett Till, un adolescent noir lynché en 1955 par deux blancs parce qu'il aurait mal parlé à une femme.
Des décennies plus tard, les coupables vont payer. Et ils ne seront pas les seuls.
Des dizaines de rednecks méchants, bas du plafond, incultes, vulgaires et aux convictions racistes intactes vont en effet figurer sur la liste des prochaines victimes.
À chaque fois, le modus operandi est le même et les meurtriers sont introuvables. Certains pensent même qu'ils seraient des revenants noirs de retour pour se venger de leurs bourreaux.
Inutile de dire que les forces de l'ordre vont avoir quelques difficultés à résoudre l'enquête.
Parmi elles, deux flics africains-américains qui débarquent chez les suprémacistes blancs de Money, une bourgade du Mississippi, comme des chiens dans un jeu de quilles.
Dans une écriture aux accents « tarantinesques » qui fait aussi penser aux aventures du « Bourbon Kid » (Sonatine) par sa réjouissante démesure, « Châtiment », sous ses allures de farce allégorique, dénonce le racisme systémique qui gangrène les États-Unis depuis ses origines.
Je remercie Babelio et Actes Sud pour cette lecture stimulante.

EXTRAITS
Quand on veut connaître un endroit, on parle à son histoire.
C'est un repaire de péquenauds débiles qui sont restés bloqués au XIXe d'avant-guerre et offrent la preuve vivante que la consanguinité ne conduit pas à l'extinction.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Châtiment de Percival Everett est un roman original sur le sujet du racisme noir aux Etats Unis.
L'auteur s'est servit d'une histoire vraie, celle du lynchage d'Emmett Till, un jeune garçon noir, battu à mort en 1955, parce qu'il aurait sifflé une femme blanche, à Money dans le Mississipi.
C'est une histoire sur le racisme, la discrimination, les clichés, avec beaucoup d'humour et de dérision mais également un peu de surnaturel !
C'est un roman agréable à lire mais un peu long par moment.
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Le mouvement antiraciste « Black Lives Matter », né en 2013, a gagné en importance après le meurtre de Georges Floyd par un policier à Minneapolis le 25 mai 2020. Percival Everett écrit et publie son roman « Châtiment » dans ces années-là. Aussi, il se souvient qu'avant cela des milliers de Noirs ont été lynchés (au moins 3446 entre 1890 et 1968 selon Tuskegee Institute), que des milliers d'autres ont été tranquillement assassinés, abandonnés dans des comtés isolés et que plus fréquemment encore des milliers de « chasses aux nègres » (nigger hunts) par des bandes (posses) se sont organisées à la poursuite d'innombrables Noirs.


« Châtiment », mélange de comédie et d'horreur, reprend avec un savoir-faire certain les codes du genre policier. Les chapitres y sont courts et absolument répétitifs, les dialogues enlevés et ironiques, le suspens inexistant mais sans importance aucune. A Money – Mississipi – Mama C repense, en guise d'introduction, à une mauvaise action qu'elle a commise il y a bien longtemps et qui a coûté la vie à un adolescent (lynchage d'Emett Till en 1955). L'histoire s'apprête alors à faire un long retour de quelques centaines de pages. le fils de Mama C est retrouvé assassiné et châtré en présence d'un improbable homme noir, mort lui aussi et tenant le fameux sexe tranché. le corps de l'homme de couleur ensuite disparait et réapparait incompréhensiblement dans d'autres scènes de crime. Histoires anciennes ? Des meurtres absolument similaires, comme une trainée de sang, vont se multiplier à l'envie dans tout le pays. Trois policiers afro-américains, bardés de toutes les qualités, mènent l'enquête jusqu'à la dernière page dans un Sud raciste sans nuance et sans surprise.


Sans lâcher l'enquête, le récit tente certes de prendre un peu de hauteur. Il y est question du désir de représailles mais aussi de la responsabilité de la littérature. Comme en passant, Percival Everett donne la parole à la très cultivée barmaid Gertrude, à son érudite grand-mère Mama Z, et à son universitaire d'ami Damon Nathan Thruff. Ce dernier, à partir des très exhaustives archives de Mama Z, se voit proposer d'écrire la triste histoire de la ségrégation raciale des noirs aux États-Unis. Il opposera alors un cénotaphe de papier, le nom de toutes les victimes, à la barbarie sans nom.


L'auteur cependant, très en colère et en quête d'une nécessaire réparation, le plus souvent dans le roman semble s'abandonner à la plus coupable envie de vengeance, de meurtre et de castration. « Châtiment » est évidemment une tentative de parodie mais l'imitation du polar, mal détournée de son sens initial et surtout sans une distance véritablement satirique, parait ici manquer totalement sa cible. Il déplace le contexte, retourne le plus simplement la fiction étasunienne et nous livre en fin de compte un texte imprégné par les représentations les plus stéréotypées et racistes des euro-américains pauvres de milieu rural. Les blancs, certes sans qu'on puisse les plaindre, font les frais de ce renversement. Ils sont, sans exception des blancs idiots, ignares, sans diplôme et pro Trump ; des blancs confrontés à des personnes de couleurs toutes intelligentes, cultivées, diplômées et pleines d'humour. Si le shérif Jetty est plus modéré, c'est naturellement qu'il a quelques gouttes de sang noir dans les veines. L'essentialisme noir parfois le dispute à la haine de classe. Il faut insister dans ce commentaire sur l'ambivalence de la parodie. Sa réception est fondamentale parce qu'elle implique toujours des « balises » interprétatives : lorsque celles-ci font défaut, le statut parodique du texte prend le risque d'être complétement ignoré par le lecteur.


Il n'est pas possible de croire naïvement que la dénonciation des horreurs racistes permettra un jour de faire vivre en bonne harmonie les hommes, dans le respect de leur diversité. En dépit de son urgente nécessité pratique et morale, la lutte contre les discriminations entraine dans un même mouvement l'humanité vers une civilisation mondiale destructrice des particularismes créateurs de valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent du prix à la vie. Mais si la littérature ne se résigne pas à devenir productrice de valeurs dominantes, capable seulement de donner jour à des oeuvres bâtardes, des inventions grossières et puériles, elle doit réapprendre que toute création implique une certaine surdité à l'appel d'autres valeurs pouvant aller jusqu'à leur refus, leur négation. Car on ne peut à la fois, nous dit Claude Lévi-Strauss dans « Race et Culture », se fondre dans la jouissance de l'autre, s'identifier à lui et se maintenir différent. « Châtiment » est sans aucun doute un de ces romans agréablement standardisés qui ne permet pas à la communauté afro-étasunienne d'évoluer de façon différente sur le plan culturel et d'exister. Toute l'oeuvre de Toni Morrison est l'exact opposé de ce travail de Percival Everett. Son écriture n'est pas seulement inventions de formes, elle est transmission de la mémoire du peuple afro-américain, manifestation de la richesse de sa culture, histoire particularisée de son monde. L'auteure dit la communauté telle qu'elle était et, peut-être surtout, telle qu'elle change.

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Apres lu ce mois ce mois «  l'affaire Emmett till « de JM Pottier dans la collection des 10-18 Society , ce livre est tombe a pount nomme dans ma pal.

Nous sommes en 1955. Dans la ville de Money dans le Mississippi.
Deux corps mutiles viennent d'être retrouves.
Celui de de Junior Milam et celui de Wheat Bryan. A cote le corps d'Emmett Till . 2 blancs , un noir.
Mais au bout de quelques jours , de nouveaux d'autres corps blancs mutiles sont retrouves avec a cote de ceux ci une fois de plus le corps d'Emmett Till .

Le MBI , le Fbi tout le monde cherchera a comprendre ce qu'il se passe dans cette ville .


Ce livre mêle a la fois fiction et réalité.
On se croirait dans un polar mais en fait il s'agit d'une veritable analyse satirique de la ségrégation raciale qu'on connus les Etats Unis au cours de leur histoire.

Vous rencontrerez des personnages tel que les membres du KKK mais également Donald Trump .

J'ai beaucoup aime ce livre mais peut être la fin un peu moins
Une bonne lecture
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Un régal d'humour qui fait du bien après quelques déconvenues de polars mal écrits. Ici les piques font mouches, d'autant plus qu'elles sont cyniques.
On est au pays des rednecks, des ploucs quoi, au Mississippi. Ces petits blancs racistes sont encore plus bas du front qu'on pourrait l'imaginer, du genre qui roulent à vélo sans lumière, tout en transformant cette bêtise congénitale en art de vivre. Alors quand on leur met dans les pattes des meurtres horribles avec cadavres émasculés, et que le corps du meurtrier présumé passe son temps à disparaître, la consternation est générale.
Pour achever de désorienter ces avortons du KKK à peine capables de faire brûler une croix, ce sont deux nègres, pardon, deux policiers noirs, qui viennent tenter de démêler ce sac de noeuds, et des crimes qui semblent liés au lynchage légendaire d'un noir qui, il y a quelques dizaines d'années, aurait osé adresser la parole à une femme blanche.
Bref, il y a de la vengeance dans l'air, des fantômes de noirs qui viennent tourmenter les descendants d'assassins racistes, une sorte de sorcière plus que centenaire qui compile tous les lynchages des Etats Unis depuis sa naissance, et donc deux flics débonnaires qui n'attendent plus grand-chose de ces dégénérés du Mississippi. Et pour peu, on dirait bien qu'une guerre raciale se profile.
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Caustique, critique, mélange des genres, j'ai aimé mais (il y a souvent un mais)...
Le thème me plaît, ainsi que la struture du texte, les chapitres courts participent à une certaine dynamique. L'approche ne me dérange pas mais j'ai le sentiment d'avoir lu deux livres en un, deux livres sur le même sujet mais traité de manière différente et aucune n'est aboutie, comme un souffle essoufflé.
A cela s'ajoute un petit truc machin chose qui m'a dérangé dans la traduction. Comme si le traducteur (pour le coup traductrice) avait fait son fainéant. J'ai beau lire beaucoup d'auteurs américains, je ne connais pas tout (chut il ne faut pas le répéter) et j'aurai aimé qu'il y ait plus d'explications en bas de page, que la chanson soit traduite par exemple, que des références soient données même si dès la première phrase j'ai compris qu'il s'agissait de Billie Holiday.
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Après avoir terminé ce livre, j'ai pris conscience que, bien que l'histoire soit empreinte de tragédie, elle m'a souvent fait sourire.

L'écrivain utilise un langage mordant et ironique, mêlant le burlesque à l'absurde pour illustrer les dilemmes et le passé sombre de la société américaine. L'introduction de personnages d'agents fédéraux afro-américains vient ébranler les notions traditionnelles de suprématie et d'autorité des Blancs, gagnant en sympathie grâce à leur malice naturelle, leur politesse et leur clairvoyance.

Ce livre nous prouve qu'on peut réussir à communiquer son propos tout en montrant qu'il est possible de trouver de l'humour dans presque tout, sans jamais porter atteinte au souvenir des personnes.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je pense découvrir un peu plus cet auteur, à l'avenir.
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