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4,34

sur 1429 notes
Me voici au terme de ce roman, au bout d'une dizaine de jours. D'abord, c'est tout de même un sacré pavé et puis, le lecteur a parfois d'autres agréables aventures à vivre......La première chose qui me vient à l'esprit, c'est qu'il va vraiment me manquer ce soir : mon feuilleton quotidien à pris fin . Et pourtant , le récit était tellement fluide que je reprenais son cours sans avoir à réfléchir pour me remémorer les évènements découverts la veille . Un gros bon point, donc , un style efficace servi par un vocabulaire clair et une bonne alternance entre le récit et les dialogues .Malgré quelques petites erreurs ,c'est un premier roman , tout de même, l'auteure sait écrire, et fort bien.
Le sujet , un serial killer très "efficace" , un "sociopathe" de "haut vol",violent , cynique , humiliant ,pervers à l'extrême. ..C'est lourd , très lourd , très déstabilisant , et certaines descriptions peuvent vraiment heurter les personnes sensibles . Il ne faut pas occulter cette réalité. Je pense que les manifestants qui défilaient hier dans les rues (et dont je partage à 200 pour 100 les convictions et soutiens le combat ) contre les violences faites aux femmes , seraient bien offusqués , à juste titre .
Les personnages principaux sont connus depuis le début, le serial killer , Will , son épouse , Sam , et tous les membres de l'équipe policière dont le profiler RJ qui nous deviennent donc très familiers . On passe habilement des motivations et actes du tueur aux réflexions et déductions des policiers et c'est vraiment une belle construction très vivante .
Tout l'art de l'auteure sera de faire évoluer les personnages et relater les événements sans jamais installer la moindre lassitude , c'est en tout cas mon avis .
Je ne vous raconterai pas la fin (oui , je sais ,ce ne serait pas malin , mais pas malin du tout !!!!!) , mais je crois qu'on peut mesurer son propre niveau de satisfaction en lisant la dernière phrase.(en même temps, je ne dis pas de commencer par la fin....)
Je remercie enfin les amis babeliotes qui m'ont recommandé ce livre qui , pour moi aussi constitue une belle réussite à conseiller vivement aux amateurs du genre.
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J'ai été happée par ce livre qui m'a vraiment captivée. le sujet n'est pourtant pas très original, suivre un tueur en série et tenter de savoir ce qu'il pense pour le trouver n'est pas une première. Comme quoi, l'originalité n'est pas un critère indispensable pour faire apprécier un livre. Ici, l'intrigue est menée avec intelligence et on ne peut s'empêcher de lire le plus rapidement possible pour en connaître la suite. C'est un vrai page-turner.
Si le sujet n'est pas une nouveauté, le style de l'auteur, sa façon d'amener les rebondissements, les dialogues sont bien signés Claire Favan ! Bravo et merci !
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Claire favan nous raconte l'histoire d'un tueur en série américain. Nous assistons à sa (dé)formation, à son passage à l'acte, à son déchainement de violence, puis à sa traque par le FBI.
En apparence, tout ceci est trés banal, classique, lu et archi lu.
Oui mais non.

La première grande qualité de l'auteur est son humilité: alors que la plupart des auteurs aiment étaler leur science, elle nous cache ses connaissances en matière de psycopathie et de criminologie tout en s'appuyant sur des recherches toute récente.

Le théme central est la réification: l'être humain comme sujet ou comme objet?

L'enfance de Will se caractérise par une mère prostituée ( corps objet) et un père alcoolique et incestueux envers son fils ( will devient lui même objet). Le sujet qu'il pourrait être à l'école est aussi brisé net: comme il n'est pas trés douée, ses profs ne le considèrent pas, il est donc un simple outil de travail: comme il est chétif et malingre, il est objet de moquerie, d'insultes, et est considéré comme un punching ball
A quinze ans, une " nouvelle" ( samantha) va lui sourire et le défendre, elle le considère comme un sujet mais, lui, ne peut le comprendre: c'est déjà trop tard, elle ne sera qu'un objet, mais le seul objet positif, il va donc tout faire pour se l'approprier d'une manière exclusive par les seuls
moyens qu'il connait: manipulation et violence. Mais s'il est trop violent avec elle, il la détruira. Il va donc projeter son image sur d'autres femmes où il pourra donner libre cours à sa violence ; c'est pourquoi il ne tuera que des femmes qui lui ressemble

Samantha va suivre le processus inverse: de sujet choyé par ses parents, elle va devenir progressivement l'objet de will, même quand il sera absent. J'ai lu certaines critiques qui ne comprennent pas l'attitude de Samantha, malheureusement, celle ci s'explique par la destruction des capacités conatives(capacité de volonté et d'effot)qui est souvent la conséquence d'une domination violente (physique et mentale)

Mais ce thème sujet/ objet n'est pas lié simplement aux deux protagonistes Nous avons par exemple deux femmes plutot nymphomanes sur les bords, la première se laisse faire par les hommes en espérant que l'un d'entre eux souhaitera découvrir autre chose que son cul, l'autre est, au contraire, une prédatrice: elle choisit son objet mâle en espérant trouver chez lui autre chose que 25cm

J'ai donc trouvé l'histoire passionnante et trés intelligente. Seuls quelques petites incohérences narratives et un style parfois trop facile nous rappellent que ce livre est un premier roman et m'empêche de mettre cinq étoiles
Mais ce n(est que mon humble avis.
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Un véritable page tuner qui m a accompagnée plusieurs soirées ( nuits...). Cachée sous la couette , le coeur palpitant, frémissante d horreur et de peur. Je n ai pourtant pas lâché ma lecture.
J ai trouvé l histoire habilement construite, très prenante. Impossible même si c était dur de ne pas poursuivre.
D un côté on a Will que l on suit depuis son adolescence et que l on voit basculer dans la violence, la perversité et devenir un tueur en série.
De l autre on a les enquêteurs qui tentent de comprendre le cheminement du tueur.
Et surtout au milieu il y a Sam que l on suit aussi depuis ses 15 ans. Bienveillante, elle a tendu une main à Will , pour son plus grand malheur.
Un roman très addictif.
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Bienvenue dans la tête d'un homme merveilleusement bon, le coeur sur la main et au plus près de ses condisciples.
STOP ! On rembobine !
Bienvenue dans la tête d'un psychopathe sociopathe (ou vice versa), la vie de ses victimes entre ses mains et au plus près de la souffrance de ses condisciples.
Car c'est une véritable plongée dans la psyché non seulement d'un monstre, mais également de ses victimes et de ses poursuivants (avec au premier chef un profiler assez mémorable).
Le premier étonnement passé de voir une jeune auteure française se lancer dans une histoire de serial killer made in USA, on se demande très vite ce que ce regard pourra apporter de neuf à un genre rabâché.
Et bien rien et tout à la fois ! Rien dans le sens où la trame de l'histoire est classique, tout parce que Favan insuffle une fraicheur et une profondeur rare à son récit. Il faut dire qu'elle prend son temps, le long de ces 637 pages (l'équivalent de deux romans chez certains).
Bien sur, c'est violent, éprouvant, dérangeant, écoeurant parfois. Mais c'est surtout psychologiquement extrêmement fouillé, que ce soit concernant le tueur mais aussi les autres protagonistes (le récit passant régulièrement d'un personnage à l'autre).
Concernant le tueur, Favan a décidé de nous faire vivre son parcours depuis son enfance jusqu'à son présent de tortionnaire. Sans jugement approximatif, elle nous décrit l'évolution d'une monstruosité jusqu'à l'indicible.
Concernant les moyens mis en oeuvre par le FBI, l'auteure nous fait pénétrer au coeur même de l'enquête, avec un détail rarement égalé, n'hésitant pas à certaines redites pour nous faire comprendre comment les enquêteurs en arrivent à leurs conclusions.
Au delà de l'horreur, c'est clairement les aspects psychologiques et émotionnels qui impressionnent. Favan explique dans ses remerciements ne pas avoir fait d'études dans ces domaines ; le moins que l'on puisse dire c'est que ses capacités innées en la matière sont impressionnantes ! Elle va loin, très loin, tout en ne perdant jamais de vue le rythme de son intrigue.
Un rythme qui s'intensifie tout au long d'un final tonitruant et de 150 dernières pages suffocantes.
Dans le genre, un roman à classer parmi les réussites, au même titre que Les voies de l'ombre des Camut & Hug par exemple, dont il se rapproche par sa qualité de l'analyse psychologique. Impossible de ne pas se jeter sur la suite de ce roman immédiatement dès la dernière page tournée.
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J'ai étais plus que conquise par cette lecture, j'ai étais émerveillé.
Je suis passé par tous les stades, j'ai vécu l'horreur, la peur, le dégoût… Même les larmes sont venues malgré tout.
Mon Dieu ces pauvres femmes, tellement d'horreur.
Je me suis même parfois, sentie mal à l'aise, comme si j'étais devenue observatrice, voyeuse de la monstruosité qui se déroulés devant mes yeux, mot après mot.
Je me suis évidemment attaché à Sam et à R.J… Je vais me laisser un peu de temps pour lire la suite… J'ai peur pour eux.
J'ai tellement étais happés par le récit que j'en ai oublié de noter des citations, c'est dire mon envoûtement lors de cette lecture.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Samantha, une magnifique jeune femme, aide un camarade de classe à se défendre sans se douter que ce jeune homme apeuré se transformera en monstre. Je suis officiellement une adepte de la plume de Claire Favan! le tueur intime a fait de moi un zombie qui a 2 nuits de retard... Son histoire est captivante, effrayante et palpitante! Comment ne pas être secouée par cette histoire atroce et pourtant addictive?
Il est plutôt rare que je sois emballée par une histoire de viol et/ou d'inceste mais celle-ci est impossible à lâcher.
J'ai eu peur pour chaque personnage que j'ai imaginé avec beaucoupde réalisme.
J'ai ressenti la pression du FBI comme si j'étais moi aussi dans l'équipe.
Je suis tombée amoureuse de Reed.
J'ai encore peur du vilain méchant alors que j'ai refermé le livre il y a une heure (j'envisage de dormir la lumière allumée^^).
Bref j'ai adoré! Il est génial. Âmes sensibles s'abstenir. Passionné de thriller, ne passez pas à côté !
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"Je n'ai jamais mis un pied au États-Unis, jamais pris un seul cours de psychologie ou de criminologie. Ce livre est le fruit de mon esprit et non pas celui d'une démarche scientifique."
Ces mots de l'auteure en dernière page de son livre m'ont rassurée, "faute avouée est à moitié pardonnée", car le contraire m'aurait drôlement étonnée. En fait, je n'ai pas compris le concept de ce premier roman présenté comme "The Thriller", mais pour moi, cette alternance de mièvrerie digne des plus beaux moments de la collection "Harl...in" et de scènes de sévices répétitives, racoleuses et malsaines (25 viols ou meurtres au compteur) ne prend absolument pas.

Ne croyez pas que ce soit le côté "gore" qui me gêne. Dans ma longue carrière de lectrice, j'en ai connus des tueurs en série et des meilleurs, que ce soit sous la plume d'un Grangé, d'un Thilliez, d'un Lemaître ou pour se la jouer version américaine comme l'auteure, d'un Connelly. Mais voilà, ne rentre pas dans la tête d'un serial-killer qui veut. Sur Babelio, "Le tueur intime" a obtenu une note de 4.3/5 pour 428 notes. Désolée mais je ne comprends pas l'enthousiasme des lecteurs. Je suis sans doute trop exigeante, ce livre réunit tous les clichés possibles et imaginables, que ce soit sur le tueur et son enfance misérable ou sur l'équipe du FBI, qui, à elle seule, rassemble tous les poncifs de flics (on a même droit à la nymphomane). Tout au long de ma lecture, c'est un sentiment de vide abyssal qui m'a accompagnée et ce n'est pas l'écriture limite "scolaire" qui a élevé le niveau. L'auteure, française, campe son histoire aux États-Unis, mais on peut la transposer n'importe où car elle ne s'éternise pas sur le décor. Ni sur les personnages d'ailleurs, qui sonnent creux. L'héroïne Samantha semble être "la reine des nunuches" et notre flic-zorro est très perturbé par le faible niveau de ses performances sexuelles.

Même s'il a pour lui l'excuse d'être d'un premier roman je ne peux accorder à ce titre qu'un 4/20. Je n'en veux pas à l'auteure, j'espère qu'elle va s'améliorer avec le temps, mais je suis en colère contre l'éditeur "Les Nouveaux Auteurs" qui a bien su vendre son produit en le bardant de bandeaux rouges et de mentions toutes plus élogieuses les une que les autres. Le pompon étant décroché par le titre "Gagnant du Grand Prix VSD du polar 2010", prix créé par l'éditeur lui-même (on n'est jamais mieux bien servi que par soi-même). Pathétique !
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Aïe ! Nooon ! Stop ! Taré ! Aïe ! (🤢nausée) ... encore 700 pages !? 680 !? 650 ? mais il va refaire le coup combien de fois ? et comment il va la détruire à petit feu, sa chérie, pendant si longtemps (je compte en pages, parce que je ne sais pas sur combien d'années se déroule l'intrigue, mais put***, ça va être long !) ? re-aïe. Ouf, il va trouver d'autres proies ? Mais aïe, toujours et encore - et crescendo, même...
Summum de la nausée page... je ne sais plus, mais après d'autres pratiques de dingue aussi douloureuses et sanglantes et le pied monumental qui va avec pour le taré, j'ai vraiment cru vomir avant le dîner, hier 🤮... et renoncer, alors qu'il restait plus de 300 pages.
Il en reste 250, j'y suis depuis 5 jours et J'ARRETE.
Parce que c'est abominable (façon Karine Giebel, qui m'a écoeurée à tout jamais avec son 'Purgatoire des Innocents'), parce que la guerre d'ego entre profilers fait perdre du temps et durer le malaise alors que ça traîne déjà en longueur, parce qu'il y a des redites, parce qu'il va encore en "dessouder" (sic) combien, le mec ?
J'ai pourtant de l'endurance pour les polars (durée* et violence), je crois, mais là c'est trop.
On est loin du brillant 'Avenue des géants' de Marc Dugain, qui - bien que dérangeant aussi, et par moments éprouvant - parvient à rendre un 'monstre' émouvant au regard de ce qu'il a subi. Ici, non...
.
Un grand bravo à la 4e de couv' 🤬 pour sa discrétion et le respect du lecteur : elle spoile sur un retournement qui survient après un tiers du récit.
Cela dit, l'info peut aider à se remotiver, et j'ai cru réussir à continuer grâce à ça, mais non.
.
* L'analyste, de John Katzenbach - L'aliéniste, de Caleb Carr - des Elizabeth George de plus en plus épais & denses... pour le volume
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Le premier roman de Claire Favan.
A la manière de Shane Stevens dans Au-delà du Mal, l'auteure entre dans la tête d'un tueur en série. Elle le prend comme son prédécesseur dans l'enfance, et nous le voyons mûrir dans sa folie. Comme le tueur de Stevens, Will, notre animal, subit de nombreux affronts de la part de ceux qui sont censés le protéger (père, mère) et apprend très vite à dissimuler ses failles béantes, à manipuler son entourage. Son entourage est essentiellement composé de la malheureuse Samantha, une charmante adolescente de quinze qui aurait mieux fait de se casser un bras le jour où, voulant être gentille, elle scella son destin de muse obsessionnelle d'un futur serial killer. Je m'explique : Sam, très jolie nouvelle dans la classe de Will, assiste lors de son premier jour au harcèlement dont ce dernier est victime. Au lieu de se taire et de laisser faire, cette pimbêche se mêle de vouloir arrêter les bourreaux ! Au secours ! elle devient la première personne à s'intéresser à Will, à le défendre ; elle devient le centre de sa vie de malade mental...Entre nous, Claire Favan n'incite pas les foules à se dresser contre les boucs émissaires...Bref, les années passent, Will apprend les codes sociaux, se dissout dans la masse, reste auprès de Samantha comme une ombre noire qui se nourrit d'elle et de son existence, sans que la proie s'en doute un instant...Et ce n'est que le début d'un long chemin de crimes et d'enquêtes...
Mon sentiment est mitigé. La structure est bonne, l'intérêt de la lectrice est capté, mais les personnages ont des défauts de fabrication. D'abord Will, le serial killer (avec l'accent, ça se passe aux States), ressemble trop à un copié-collé de wikipedia : tueur en série, symptômes et comportements. Abus sexuels dans l'enfance : oui, mère prostituée et indifférente : oui, difficultés de communication : oui, absence d'affects : oui, torture sur animaux : euh, oui, je crois qu'il tue un chien ; manipulation: oui, dissimulation : oui, mythomanie : oui etc... Samantha...Au début ça va, au fur et à mesure ça devient de moins en moins crédible...Surtout au moment où elle découvre ce qu'il a fait...Mais alors ça frôle le délire. Elle ne réagit quasiment pas. Quant à RJ, le profiler qui prend Will en chasse, bon, sans dévoiler, c'est un peu cousu de fil blanc tout ça...
Voilà, c'est toujours le même souci avec les thrillers : la crédibilité. Pour en revenir à Shane Stevens, il ne pèche jamais où pèche Claire Favan. Rien de mièvre, aucun cliché.
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