La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l'Empire

Avec « Pair de l'empire » on retrouve avec plaisir cet univers riche et original qu'on avait découvert dans « Fille de l'empire ». La maison Acoma figure désormais parmi l'une des plus puissantes du monde Tsurani grâce à Mara, à présent bien établie à sa tête. On retrouve tout ce qui avait fait le charme du roman précédent : des personnages hauts en couleurs, un monde dépaysant, une intrigue passionnante... N'allez toutefois pas croire que les auteurs nous servent ici du réchauffé, bien au contraire. On assiste ainsi à l'introduction d'un nouvel élément qui va élargir le champ de l'intrigue et profondément bouleverser la vie de Mara, à savoir l'arrivée d'un « barbare » issu d'au delà de la Faille (univers auquel R. E. Feist a consacré le cycle des « Chroniques de Krondor »).

C'est l'occasion pour nous de découvrir une Mara plus fragile, plus femme aussi et de déclencher chez elle une amorce de réflexion sur le fonctionnement de l'empire et sur les possibilités de le réformer. « Pair de l'empire » nous permet d'ailleurs d'y voyager un peu plus et nous propose notamment une petite excursion du côté de ses frontières où des mouvements insurrectionnels menacent sa stabilité et où même là le jeu du Conseil n'est jamais bien loin. Nous avons à nouveau le droit à tout un florilège de batailles épiques, d'intrigues de cour, de sombres et sanglantes conspirations, d'amour impossible et j'en passe. le tout donne un roman encore plus réussi que le précédent, captivant de bout en bout.

La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l'Empire est une excellente suite à La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de l'Empire. On ne perd rien de l'extrême qualité du premier tome, et ça fait plaisir.

On poursuit nos petites aventures, pour nous mener au pouvoir, avec des achoppements plus ou moins importants. Parfois, on trébuche si fort qu'on s'en casse les dents. Et parfois, on gagne. De nouveau je me suis sentie très proche de la maison des Acoma, comme si ma propre vie était en jeu.

La partie tout à fait rafraichissante de ce tome vient du fait qu'un nouveau personnage entre en scène, et il vient de Midkémia, royaume qu'on apprend à connaître dans la série La guerre de la faille. Comme j'ai commencé par là, je me sens plus proche des Midkémians que des Tsuranis. C'était donc un double sentiment d'appartenance que j'ai ressenti pendant ma lecture. Double sentiment qui n'a fait que décupler les émotions ressenties quand quelque chose se passe mal. Mes compagnons de voyage dans le train ont dû se demander ce que je fichais avec mes grimaces, que je faisais pour ne pas laisser couler mes larmes en public, malgré la tempête qui me terrassait à la lecture de certains évènements. Un mode de fonctionnement tout Tsurani, au final.

J'enchaine vite fait bien fait avec les 965 pages du 3e tome.

Salut les Babelionautes
« Pair de l'empire » qui suit « Fille de l'empire » de Janny Wurts et Raymond E. Feist, continu l'Histoire de la Famille Acoma, incarnée par Mara.
Que dire d'autres? a part répéter les louanges méritées que d'autres ont écris?
Ce sera surement une trilogie que je relirai si le tome trois est aussi bon, il y a des scènes ( la nuit des épées sanglantes et la tragédie des jeux du cirque) qui mériteraient d'être portées a l'écran.
En plus, avec l'apparition d'un "Barbare" issu de Midkemia dans un monde tel que Kelewan, ou suite a la disparition des minerais métalliques dans leur quasi-totalité, Une simple clé métallique vaudrait une fortune je me demandais en quelle matière sont les Sabres?
Pour le savoir ils ne vous restent qu'a plonger dans la monde de Kelewan ou on sent que les Auteurs se sont inspirés des cultures asiatico-pacifico-indonésienne.
Merci a Anne Vétillard pour la traduction des trois tomes de cette trilogie

Ce deuxième tome est encore meilleur que le premier . J'ai pour le moment un vrai coup de coeur pour cette trilogie !
Mara a réussi à survivre en prenant les rênes de sa maison mais son plus grand ennemi est toujours là ,à guetter une occasion de rayer les Acoma du royaume . Alors la lutte pour la survie de la famille Acoma recommence et atteint des sommets dans ce deuxième tome . Whaou quelle violence ,quel suspens . Et Mara complique encore les choses en tombant amoureuse de la personne qu'il na faut pas ....Honneur, amour et survit ne font décidément pas bon ménage ! On se croirait parfois dans le trône de fer .
Ce qui est vraiment intéressant dans ce deuxième tome c'est que Mara se rend compte qu'ailleurs ( dans le royaume de midkemia ) la tradition et l'honneur ne sont pas aussi centraux dans les prises de décisions et que de nouveaux choix sont possibles pour son royaume si elle arrive à convaincre ses compatriotes . Elle évolue ,grandit mais n'évite pas les erreurs . C'est aussi ce qui la rend si fragile et si attachante derrière sa carapace d'honneur .J'ai juste envie de dire : vivement la suite , je me régale vraiment .

Une vraie claque! Génial! Ce deuxième tome de la trilogie m'a emportée!

Le titre est très annonciateur : Mara continue son ascension et ce jusqu'au coeur des arcanes politiques de l'Empire. Souveraine des Acoma de plus en plus puissante, chef de guerre du clan Hadama et pair de l'empire, le titre le plus honorable et ancien de son peuple, Mara est à nouveau au coeur d'une guerre de sang de plus en plus inextricable avec les Minwanabi.

Comme dans le premier tome, on retrouver l'ingéniosité de Mara qui sert à plier les traditions ancestrales pour lui permettre de faire durer la lignée des Acoma et également l'Empire lui-même. On s'attache à tous les personnages, notamment ses conseillers sans qui rien n'est possible. Et surtout la présence de l'esclave Midkemian Kévin bouleverse le récit sur bien des aspects.

Aussi bien écrit que le premier, j'attends avec impatience de me plonger dans la suite même si je me demande ce qu'il peut s'y passer, la fin du 2e tome pouvant servir de fin en soi...

Ce deuxième tome tient les promesses espérées à la fin du premier, les 900 pages passent sans qu'on s'en rende compte grâce aux multiples intrigues et rebondissements.
Les personnages gagnent en densité et les nouveaux venus rendent l'histoire encore plus passionnante, politique, combats, calculs et émotions, tout est là, savamment dosé pour procurer de belles heures de lecture.
Je passe au tome 3 avec un grand intérêt !

Je vous invite à faire un saut sur mon blog pour une critique illustrée avec douceur.

Pair de l'Empire est la suite directe de Fille de l'Empire que j'ai critiqué dans ce blog et que j'avais beaucoup aimé. le lecteur suit les péripéties et les démêlées de la jeune souveraine des Acoma, Mara. Ce n'est plus la novice promise au temple de la déesse Lashima du tome précédent, mais une femme ayant acquis de l'expérience et une renommée certaine. Elle a prouvé qu'elle était un adversaire de choix dans le grand Jeu du Conseil. Et çà c'est impardonnable…

Son principal ennemi mort, la famille Minwanabi n'a pas accepté une telle défaite et la perte de prestige qui en a découlé. Son fils Désio promet au Dieu Rouge la tête bien faite de Mara et de toute sa lignée. Un tel engagement ne peut que se traduire par un massacre final et la déroute la plus complète pour la partie vaincue. L'issue sera tragique pour l'une ou l'autre des familles, aucune pitié, aucune compassion ne pourront renverser la situation.

Au nom de l'honneur, pour l'honneur et par l'honneur.

Bien entendu, cet affrontement mortel doit répondre à des exigences : l'honneur doit être sauf et les apparences préservées. En cela la Trilogie de l'Empire se distingue des Chroniques de Krondor de Feist (les deux appartiennent au même cycle). Il partagent un univers communs dont la fameuse Faille et Milamber (Pug) en particulier. le reste diffère sensiblement. Les lecteurs du cycle du Magicien risque fort d'être déroutés par le contenu, le rythme et la tonalité de l'oeuvre présente. Bien que la magie soit bien plus présente que dans le tome d'ouverture, elle reste toutefois marginale à la grande différence du monde Mikdémia. L'intrigue mise en place et l'univers exotique proposés par les auteurs exigent des subtilités et des manoeuvres politiques tout aussi intéressantes que des batailles à coup de glaive ou de boules de feu. Dans le cadre de cet ouvrage, elles sont bien plus judicieuses.

Par conséquent, le rythme diffère et ceux qui attendent un récit enlevé rythmé par des batailles épiques ou de grandes démonstrations de magie en seront pour leur frais. La déception les attendra au détour des 900 pages. Ce n'est pas pour autant que l'histoire lambine. La mise en échec de Mara exige des trésors de patience aggrémentés de petites incursions discrètes et meurtrières. Nous suivons donc les déplacements des pièces de chacune des parties essayant de se neutraliser et de prendre l'avantage dans ce jeu d'échecs particulier et mortel. Tentatives d'assassinats, combats rapprochés, luttes d'influences, pots de vins, guerre d'usure, pièges et trahisons sont au programme. Bref, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer!

Effectivement décrit en ces termes, beaucoup penseront au célébrissime Game of Thrones. Il est vrai que les similitudes existent entre les deux oeuvres. Il s'agit d'un vaste enjeu politique, mais là ou GoT est sanglant et brutal, Pair est subtil et feutré (attention, j'adore GoT, ce n'est pas une critique). Au delà de la fantasy, le livre de Feist et Wurst nous plongr dans une ambiance toujours aussi nippone, avec ses emprunts au Buhshido, à la mode vestimentaire, à l'architecture et à l'histoire typiques de l'ère Edo. J'ai également ressenti une influence de l'Europe des XIII° et XIV° siècles avec ces différentes manoeuvres destinées à s'accaparer du pourvoir, ce morcèlement de la souveraineté sur un même territoire ainsi que ces luttes entre différents barons. En outre, le panthéon des divinités tsuranis peut s'associer aisément à la Rome antique ou à la Grèce hellénique. Cet ensemble de saveurs est particulièrement équilibré et cohérent. L'univers de la Trilogie de l'Empire est totalement addictif, riche et visuellement captivant.

En ce qui concerne les personnages, le partition des deux auteurs américains est parfaite, Janny Wurst n'est sans doute pas étrangère à une telle sensibilité. Mara n'est pas invincible ou omnisciente, et cela lui confère une touche d'authenticité appréciable. Elle est faillible et parfois fragile. Dans Pair de l'Empire, nous découvrons également une femme amoureuse, déterminée, ouverte et dure. L'avenir de l'Empire lui tient à coeur, et c'est grâce à un esclave qu'elle remet en cause son héritage, s'engage alors une réflexion politique sur la structure même de Tsurani…

Les personnages qui l'entourent sont d'une belle consistance et variés, avec un Kévin de Mikdémia charmeur et magnifique. du côté des Minwanabi, les deux cousins ont du corps et leur évolution les rend, non pas sympathique, mais dangereux et capables.

Cette oeuvre riche est enthousiasmante et mérite un belle place dans les oeuvres de fantasy de référence. Il y aura sans doute des déçus qui attendent un récit dans la veine des Chroniques de Krondor, pour ma part cette trilogie est plus aboutie et plus mature.
Lien : https://albdoblog.wordpress...

Une suite tout aussi passionnante que le premier tome. C'est une petite brique qui peut faire peur, mais la lecture en définitive est très fluide.
L'héroïne est toujours aussi intéressante du fait de son intelligence et surtout grâce à l'évolution de son regard sur les traditions de son peuple.
En plus de faire face à la famille qui a juré sa perte, elle doit affirmer sa place dans le jeu politique, faire fructifier ses biens et assimiler une culture qu'elle ne comprend pas et qui remet en question les fondements de la société dont elle est issue.

Le récit se focalise tout d'abord sur « l'affrontement » des deux familles. Les auteurs, en nous proposant le point de vue des adversaires de Mara, réussissent à nous faire ressentir les frustrations, les peurs et les doutes de l'héroïne qui ne sait pas à quoi s'attendre, mais qui sait ne pouvoir dormir sur ses deux oreilles.
Dans le reste du récit, ce conflit qui influence toutes les stratégies de Mara devient quelque peu secondaire. Les auteurs nous plongent concrètement dans la société Tsurani et ses intrigues politiques puisque Mara, forte de son affluence, rentre vraiment dans le grand jeu.

La magie et le bestiaire fantastique prennent plus de place dans ce roman même si là encore ce n'est clairement pas le point central de l'intrigue. Pour ma part, je n'avais pas réalisé que cette trilogie était liée aux « Chroniques de Krondor » en lisant le premier tome. le conflit se déroulant de l'autre côté de la Faille et ses conséquences, sont beaucoup plus présent dans ce second tome. Je n'ai pour ma part pas lu ces chroniques, et cela n'empêche en rien de comprendre l'histoire, en revanche peut-être que ce roman révèle des pans de l'intrigue de cette autre série de Raymond E. Feist.

Ce deuxième tome clôture avec panache l'ascension sinueuse qu'a entreprise Mara en prenant la tête de sa maison. Ce que j'apprécie avec cette trilogie c'est que chaque tome se suffit à lui-même et même si je suis curieuse de lire la suite de cette histoire, je ne vais laisser reposer un peu cette histoire.

Dans "Fille de l'Empire", Mara a réussi à éviter l'anéantissement de sa famille et à porter un coup rude à ses principaux ennemis. Mais ceux-ci vont rapidement revenir à la charge et comme le jeu du conseil devient de plus en plus violent entre les différentes faction face à une guerre de la faille qui ne se déroule pas comme prévu, elle ne va bénéficier d'aucun répit. Comme dans le même temps elle découvre une vie dont elle a jusqu'à maintenant été largement privée, difficile de concilier le tout même si ces nouveautés vont parfois lui permettre de surprendre ses adversaires.

Avec une intrigue et des personnages toujours plus profonds, on se replonge avec délice dans cette suite toujours aussi passionnante et les 700 pages défilent tellement vite que l'on ne peut que rapidement se retrouver avec "Maîtresse de l'Empire" dans les mains pour connaitre la conclusion de cette fantastique trilogie.

Deuxième tome, toujours aussi addictif. On retrouve bien sûr Mara et bon nombre des protagonistes de Fille de l'empire, mais on découvre aussi, via un nouveau personnage, le monde des Barbares, le monde des autres, si proches et si différents. le télescopage de deux cultures, de deux morales fait tout le sel de ce tome.
Les guerres font rage, les turpitudes sont légion et les traditions sont parfois mises à mal.
Pour éviter la lassitude, une pause s'impose avant d'attaquer le troisième et dernier tome.